Un atelier régional de restitution de l’étude de base de la phase 2 du PALAM s’est ouvert lundi à Kaolack (centre), en vue notamment de présenter les acquis de la phase pilote et les perspectives de la deuxième phase de ce projet financé par la Banque islamique de développement (BID).
Le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM) est financé par le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) à hauteur de 13 milliards de francs CFA, dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat du Sénégal et la Banque islamique de développement. La phase 2 du programme va durer cinq (avril 2017-avril 2022) et concerne 7 communes et 105 villages des départements de Kaolack et Nioro.
Le programme comprend cinq composantes dont l’accès à l’éducation de base des déscolarisés et non scolarisés âgés de 9 à 15 ans, la formation qualifiante des adolescents et jeunes adultes analphabètes, l’alphabétisation fonctionnelle des femmes travailleuses.
Il y a aussi la mise en place de dispositifs de microfinance pour l’appui à l’auto emploi, ainsi que la gestion et le suivi du programme.
Cet atelier régional vise à "présenter les acquis de la phase pilote et les perspectives du PALAM2 mais aussi de partager la méthodologie ainsi que les résultats de l’étude du milieu des zones d’intervention du PALAM 1, afin de recueillir des propositions d’amélioration", a expliqué Khady Fall Ndiaye, directrice du PALAM.
Les principaux bénéficiaires du programme sont les jeunes et les femmes en milieu rural, avec comme objectif de contribuer à réduire la pauvreté, en particulier chez les jeunes les femmes, en leur permettant d’acquérir des "compétences pertinentes" d’alphabétisation fonctionnelle et des "compétences pratiques de base".
Le PALAM ambitionne également de permettre à ses bénéficiaires d’accéder à des programmes de microfinances.