La bataille pour la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et la présidentielle de février 2019 sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.
‘’Le mandat de Aminata Tall à la tête du CESE a pris fin depuis quelques mois. Mais cette fois-ci, les femmes de Bennoo Bokk Yaakaar ne veulent plus de la présidente sortante. Elles plaident pour leur présidente Marième Badiane’’, écrit Le Quotidien. ‘’Les femmes de BBY n’ont plus d’Ami’’, ironise le quotidien du Groupe Avenir Communication en faisant allusion à la présidente sortante.
Dans le journal, l’Envoyé spécial du chef de l’Etat Aminata Touré estime qu’il faut laisser au président de la République ‘’la prérogative de nommer’’.
Vox Populi indique que ‘’la tête d’Aminata Tall (est) mise à prix par les femmes de Bennoo’’. ‘’A la place de l’actuelle présidente du CESE, les femmes de Bennoo Bokk Yaakaar veulent que Macky Sall nomment Marième Badiane’’, relève le journal.
A propos toujours de la présidence du CESE, Walfadjri parle de ‘’feuilleton autour d’un fauteuil’’. "Trois femmes pour un poste. C’est le prochain feuilleton qui va rythmer cet été. Aminata Tall, Marième Badiane et Aminata Touré, trois femmes se livrent une guerre feutrée pour la présidence du CEESE’’, écrit Walf.
En politique, Vox Populi signale les candidatures de Nafissatou Wad, coordinatrice de la convergence ‘’Deggu Jëf’’, et d’Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor, à la présidentielle de février 2019.
Au sujet toujours de cette présidentielle, Tribune parle du ‘’rendez-vous des bleus’’. Selon le journal, ‘’pour la première fois, le Sénégal vivra une élection présidentielle sans les formations dites historiques. C’est le cas du PS et de plusieurs autres partis de la Gauche qui ne rataient jamais un tel rendez-vous’’.
‘’Ce qui veut dire que des ténors connus qui ont fait face à Diouf et Wade, ne vont pas en découdre avec Macky Sall. Car, à l’exception d’Idrissa Seck Seck, candidat en 2007 et 2012, tous les autres candidats déclarés en seront à leur première expérience’’, note Tribune.
Mais en attendant, Macky Sall ‘’(est) obligé de chambouler le Conseil constitutionnel’’ avant la présidentielle, relève L’Observateur . ‘’Pour un respect du fonctionnement normal du Conseil constitutionnel et une validité des décisions qui seront rendues à la présidentielle de février de 2019, le président Macky Sall est forcé de remplacer le vice-président du Conseil constitutionnel, Malick Diop, son ex-directeur de cabinet à la Primature’’, souligne L’Obs.
‘’MalickDiop termine ses deux mandats de trois ans non renouvelables avant la fin de l’année. Quant à Mamadou Sy, ses deux mandats expirent ce mois d’août’’, ajoute le journal.
Enquête explore en profondeur les infrastructures sportives au Sénégal. ‘’Le grand désert !’’, s’exclame le journal, en ajoutant : ‘’La pratique du sport n’a cessé d’évoluer au fil des années. Compte tenu des outils techniques qui sont utilisés, disposer d’infrastructures adaptées est devenu plus qu’une nécessité, car ayant un impact réel sur les performances des athlètes’’.
‘’Mais au Sénégal, le plateau infrastructurel n’a pas suivi l’évolution mondiale. La vétusté des quelques complexes sportifs existants ne permet plus à la jeunesse de vivre convenablement sa passion. L’Etat a entrepris depuis quelques années la réhabilitation et la construction d’infrastructures de nouvelles générations à l’image de Dakar Arena et de l’Arène nationale. Mais la tâche est ardue, vu l’énormité des besoins’’, ajoute la publication.
Sud Quotidien note qu’il y a une ‘’incertitude sur la fin de la pénurie d’eau à Dakar’’ malgré la construction de nouveaux forages ajoutée à la déconnexion des maraîchers de Pout, entre autres mesures prises par les autorités.
‘’Même si des améliorations sont notées depuis le 20 juillet dernier’’, le journal fait état de ‘’la corvée des populations liées à la pénurie du liquide précieux qui persiste encore dans certains quartiers de Dakar et sa banlieue’’.
Le Soleil signale que les nouveaux tarifs sur l’Autoroute à péage seront connus avant la fin de l’année. L’annonce a été faite jeudi par le PDG de Eiffage, Gérard Sénac, en marge de la cérémonie de remise d’une enveloppe de 10 millions de francs Cfa au centre hospitalier national de Pikine.
Dans le domaine des transports toujours, Source A s’intéresse aux ‘’taxis clandos’’ et titre : ‘’Quand l’Etat encadre l’illégalité’’. ‘’Avec une quittance de 3000 francs Cfa par mois, les taxis clandos exercent sans assurances ni visite technique’’, explique le journal.
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