Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent à la fin de la grève dans le secteur de la boulangerie et à d’autre sujets se rapportant à la politique et à la justice.
"Après une rencontre avec les autorités, les boulangers lèvent leur mot d’ordre", affiche à sa Une Le Soleil qui écrit : "Après 48h de grève, les boulangers ont décidé de suspendre leur mot d’ordre.
Un résultat obtenu grâce à d’intenses négociations". Selon le journal, "les meuniers ont accepté de baisser le prix de la farine boulangère qui passe de 17 500 francs à 16 800 francs, soit une baisse de 700 francs".
Le ministre du Commerce a annoncé que le Conseil national de la consommation examinera les modèles d’homologation d’un nouveau format de pain ainsi que les marges applicables dans la fabrication, ajoute le journal.
Le Soleil signale aussi que "les employés du secteur de la boulangerie comptent décréter un mot d’ordre de grève en début du mois de ramadan (début du mois de mai) afin de réclamer le respect du barème de rémunération et de meilleures conditions de travail".
"Le ministre du Commerce obtient des meuniers une baisse du coût de la farine", souligne Vox Populi qui relève que l’accord qui a mis fin à la grève des boulangers va coûter aux meuniers 1,2 milliards de francs CFA en attendant la hausse prochaine du prix de la baguette.
Le prix du sac de farine passe ainsi de 17 500 francs à 16 800 francs. Parlant de la levée du mot d’ordre des boulangers, Enquête note que "le salut est venu d’une rencontre entre autorités et meuniers qui ont accepté de procéder à une baisse de 700 francs CFA sur le prix du sac de farine, lequel passe désormais de 17 500 francs à 16 800 francs".
Toutefois, le journal signale "une rébellion des employés de boulangerie". Ils sont montés au créneau "pour exiger de meilleures conditions de travail.
Faute de quoi, il n’y aura aucune production de pain à compter du premier jour de ramadan". "Il y aura du pain dans les kiosques à partir de ce vendredi au grand bonheur des consommateurs.
La fédération nationale des boulangers du Sénégal (…) a suspendu son mot d’ordre à la suite d’âpres discussions avec le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, et auparavant le Premier ministre", écrit Le Quotidien qui affiche à sa Une : "Baisse du prix du sac de farine, première baguette Assome".
Après l’Alliance pour la République (ARP) et les députés de sa majorité, le président Macky Sall a rencontré, jeudi, ses alliés pour une séance d’explication de son projet de réforme constitutionnelle, selon L’Observateur.
Au cours de cette réunion, le président de la République a confié à ses alliés que le dialogue national "pourrait servir de cadre de discussion entre l’opposition et le pouvoir sur les prochaines élections locales prévues en décembre", souligne L’Obs.
"Formation du gouvernement, suppression du poste de Premier ministre, Macky Sall s’explique devant ses alliés", titre L’As.
Etaient présents à cette rencontre Aïssata Tall Sall, Cheikh Sadibou Fall, Moussa Sy, Farba Senghor, Modou Diagne Fada, Souleymane Ndéné Ndiaye, rapporte le journal qui annonce que la grande coalition présidentielle va tenir un séminaire sur les élections locales.
Le journal Enquête évoque les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards de francs CFA.
Le député Ousmane Sonko a publiquement accusé Mamour Diallo, directeur des Impôts et Domaines, d’avoir détourné 94 milliards FCFA, au préjudice de l’Etat du Sénégal, dans le cadre d’une transaction foncière.
Si le mis en cause a catégoriquement nié ces accusations, M. Sonko a déjà rejeté les travaux de la commission d’enquête, estimant qu’il avait saisi la justice.
"Contrairement, écrit le journal, aux affaires Khalifa Sall et Karim Wade, le Parquet de Dakar, dans l’affaire des 94 milliards mettant en cause le directeur des domaines, s’emmure dans le silence.
Et, c’est l’Assemblée nationale qui entre en jeu à travers une Commission d’enquête dont le bureau sera mis en place ce vendredi".
Source A relève qu’"avant le passage d’Ousmane Sonko et de Mamour Diallo devant les +juges+ de la commission d’enquête parlementaire", les ministres du Budget et des Finances et le directeur général des impôts et domaines devraient d’abord être auditionnés.
Source A Quotidien aborde la décentralisation et la territorialisation des politiques publiques et titre : "L’Acte 3 de la décentralisation en mode fast-track".
"A trois ans de la date butoir de l’Acte 3 de la décentralisation, la seconde phase présentée comme la véritable +substance+ de la réforme pour une territorialisation effective des politiques tarde à se concrétiser. A l’ère du fast-track, l’Acte 3 semble chercher son second souffle", écrit Sud.