Crise des sous-marins trouble la tenue d’un conseil UE/Etats-Unis sur les technologies

La Crise des sous-marins est une véritable "houle" qui menace sur la tenue d’un conseil UE/Etats-Unis sur les technologies. La crise des sous-marins entre la France et les Etats-Unis menace la tenue la semaine prochaine d’un nouveau conseil américano-européen sur les technologies et le commerce, a-t-on appris mardi de sources européennes. ,Crise ,sous-marins ,menace , tenue , conseil ,UE/Etats-Unis , technologies,Monde,Etats-Unis,Diplomatie,Sous-marin,UE, SOUS-MARINS - La France fait pression pour que ce conseil soit reporté, mais ce n’est pas gagné

Crise des sous-marins menace la tenue d’un conseil UE/Etats-Unis sur les technologies

« Une date avait été prévue la semaine prochaine pour la première réunion du Conseil commun du commerce et de la technologie ( EU-US Trade and Technology Council, TTC). Nous analysons l’impact de (l’accord militaire entre Washington, Londres et Canberra) AUKUS sur cette date », a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer.
Les Etats-Unis tablent toujours sur la tenue de cette réunion, a dit en revanche une responsable américaine à des journalistes en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. La secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, a de son côté, à l’issue d’une rencontre mardi avec le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, souligné le « désir (des Etats-Unis) d’un engagement et d’une consultation étroits sur (leur) large éventail d’intérêts partagés, notamment par le biais du Conseil du commerce et de la technologie États-Unis-UE (TTC) ».

La réunion est prévue à Pittsburgh

Elle a également, dans ce communiqué, « réaffirmé l’importance que l’administration Biden accorde (au) partenariat avec l’UE ». Les deux responsables, lors de leur entretien à Washington, « ont discuté de l’élargissement et de l’approfondissement de (leur) relation économique – la plus importante du monde – et de la collaboration pour garantir que (leurs) politiques profitent (aux) citoyens et (aux) industries des deux côtés de l’Atlantique ». Cette première réunion du TTC était prévue le 29 septembre à Pittsburgh, aux Etats-Unis. La création du TTC avait été annoncée en juin lors de la visite du président américain Joe Biden à Bruxelles.

Rapprochement transatlantique après des années de tension

Réclamée par les Européens, cette nouvelle instance incarnait un rapprochement transatlantique après des années de tension sous la présidence de Donald Trump. Elle vise à coopérer pour des régulations respectueuses des droits humains, notamment dans la tech, pour contrer l’influence de la Chine souvent considérée comme une menace pour les normes éthiques occidentales (surveillance, confidentialité des données…).

A Ursula von der Leyen de décider

Selon un diplomate européen, les Français ont émis l’idée de reporter la réunion de Pittsburgh pour protester contre le pacte de sécurité dans la région indo-pacifique conclu entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni qui a entraîné la rupture d’un important contrat de sous-marins militaires passé par la France avec l’Australie. Selon cette source, l’idée suscite cependant l’hostilité des pays baltes, traditionnellement alignés sur Washington, mais aussi de l’Allemagne.
« Il revient à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de décider », a souligné un autre diplomate européen.
Ce nouveau conseil « est une manière d’arrimer plus étroitement la relations USA-UE dans l’Asie-Pacifique, et de parler de certaines des inquiétudes commerciales que nous avons tous sur la manière dont la Chine gère ses affaires », a plaidé la responsable américaine à New York, sous couvert de l’anonymat.
« Donc je dirais que pour les pays de l’UE qui veulent être plus impliqués dans notre stratégie pour l’Asie-Pacifique, tenir le TTC est essentiel », a-t-elle ajouté.

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Par Kafunel avec AFP

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