Le 15 décembre, Ahed Tamimi, 17 ans Ahed Tamimi, et une cousine ont été filmées bousculant deux soldats israéliens qui avaient pris position devant la maison familiale à Nabi Saleh, puis leur donnant des coups de pieds et de poings, davantage semble-t-il par bravade que dans l'intention de faire mal.
Son procès s'est ouvert à huis clos le 13 février devant un tribunal militaire israélien, suscitant les critiques de l'ONU, de l'Union européenne ou d'Amnesty International.
Au-delà des réalités de l'occupation, les proches d'Ahed Tamimi invoquent pour sa défense les tensions qui régnaient à Nabi Saleh et l'émoi causé par les blessures subies par son cousin Mohammed.
Atallah Tamimi, l'oncle de Mohammed, a indiqué à l'AFP que son neveu n'avait pas voulu dire aux Israéliens qu'il avait été blessé lors d'une manifestation, de peur d'aller en prison. Il a contesté que son neveu ait dit être tombé de vélo.
"Il lui ont demandé de signer un document, et il a refusé", a-t-il dit. B'Tselem, une ONG israélienne défendant les droits des Palestiniens, a produit ce qu'elle a présenté comme le dossier médical de l'hôpital et qui montre selon elle que Mohammed Tamimi a été admis avec une blessure par balle.
Jonathan Pollak, un militant israélien qui dit avoir assisté à la manifestation, a raconté qu'il se trouvait à une vingtaine de mètres quand Mohammed Tamimi a été touché. Il a rapporté ne pas avoir vu le tir mais l'avoir entendu.
Ensuite, il était clair pour tout le monde que l'adolescent avait été atteint par balle, a-t-il ajouté. “J'ai rarement vu autant de sang.
Il avait un trou dans le visage, à gauche des sinus. Je craignais qu'il n'étouffe dans son propre sang", a-t-il dit.
- 'Trou dans le visage' -
La vidéo est devenue virale. Les Palestiniens voient en Ahed Tamimi une héroïne de la lutte contre l'occupation. Nombre d'Israéliens ont ressenti une vive amertume devant ce qui a été perçu comme une humiliation. Ahed Tamimi est détenue depuis décembre.Son procès s'est ouvert à huis clos le 13 février devant un tribunal militaire israélien, suscitant les critiques de l'ONU, de l'Union européenne ou d'Amnesty International.
Au-delà des réalités de l'occupation, les proches d'Ahed Tamimi invoquent pour sa défense les tensions qui régnaient à Nabi Saleh et l'émoi causé par les blessures subies par son cousin Mohammed.
Atallah Tamimi, l'oncle de Mohammed, a indiqué à l'AFP que son neveu n'avait pas voulu dire aux Israéliens qu'il avait été blessé lors d'une manifestation, de peur d'aller en prison. Il a contesté que son neveu ait dit être tombé de vélo.
"Il lui ont demandé de signer un document, et il a refusé", a-t-il dit. B'Tselem, une ONG israélienne défendant les droits des Palestiniens, a produit ce qu'elle a présenté comme le dossier médical de l'hôpital et qui montre selon elle que Mohammed Tamimi a été admis avec une blessure par balle.
Jonathan Pollak, un militant israélien qui dit avoir assisté à la manifestation, a raconté qu'il se trouvait à une vingtaine de mètres quand Mohammed Tamimi a été touché. Il a rapporté ne pas avoir vu le tir mais l'avoir entendu.
Ensuite, il était clair pour tout le monde que l'adolescent avait été atteint par balle, a-t-il ajouté. “J'ai rarement vu autant de sang.
Il avait un trou dans le visage, à gauche des sinus. Je craignais qu'il n'étouffe dans son propre sang", a-t-il dit.