Le frère de l'ex-Premier ministre pakistanais Naw Sharif, démis en juillet à la suite d'une affaire de corruption, a été nommé mardi à la tête du parti au pouvoir, faisant de lui un potentiel chef de gouvernement en cas de victoire aux législatives cette année.
"Je propose le nom de Muhammad Shahbaz Sharif" en tant que président du parti, a déclaré Nawaz Sharif durant une réunion de la Ligue musulmane pakistanaise-Nawaz (PMLN), qu'il a fondée, provoquant un tonnerre d'applaudissements.
La Cour suprême pakistanaise avait interdit mercredi à l'ex-Premier ministre de diriger le PMLN du fait de sa destitution en juillet. Juste après son éviction, Nawaz Sharif avait déjà déclaré "soutenir" son cadet pour qu'il lui succède à moyen terme.
Maryam Sharif, fille de Nawaz, dont l'influence n'a cessé de croître ces derniers mois au sein du parti, a tweeté mardi un message de félicitations à l'adresse de son oncle.
Le nouveau président du PMLN sera confirmé à ce poste lors d'un conseil de cette formation le 6 mars, a déclaré à l'AFP Mushahidullah Khan, le porte-parole du parti.
Shahbaz Sharif, né en 1950 à Lahore, est le chef de la province du Pendjab, la plus grande et la plus riche du pays, où son action est saluée. Son image positive a selon plusieurs observateurs galvanisé le PMLN, victorieux de plusieurs élections partielles depuis la chute de son aîné.
"La prochaine élection est celle du développement et de la prospérité", a-t-il lancé un peu plus tard lors d'un rassemblement à Lahore, la capitale du Pendjab, dans un discours aux accents électoralistes.
La Cour suprême avait mis fin prématurément en juillet au troisième mandat de Nawaz Sharif à la tête du pays, après des révélations sur de luxueux biens immobiliers détenus par sa famille via des holdings off-shore.
La presse pakistanaise s'était notamment émue de son style de vie dispendieux et du portefeuille de propriétés appartenant à sa famille à Londres. Nawaz Sharif, tout comme sa fille Maryam et son gendre, ont été inculpés fin octobre pour corruption dans ce volet immobilier.
Tous trois nient toute malversation, qualifiant le procès qui leur est fait de conspiration politique ourdie par la puissante armée pakistanaise, dont Nawaz Sharif est un ennemi juré.
"Je propose le nom de Muhammad Shahbaz Sharif" en tant que président du parti, a déclaré Nawaz Sharif durant une réunion de la Ligue musulmane pakistanaise-Nawaz (PMLN), qu'il a fondée, provoquant un tonnerre d'applaudissements.
La Cour suprême pakistanaise avait interdit mercredi à l'ex-Premier ministre de diriger le PMLN du fait de sa destitution en juillet. Juste après son éviction, Nawaz Sharif avait déjà déclaré "soutenir" son cadet pour qu'il lui succède à moyen terme.
Maryam Sharif, fille de Nawaz, dont l'influence n'a cessé de croître ces derniers mois au sein du parti, a tweeté mardi un message de félicitations à l'adresse de son oncle.
Le nouveau président du PMLN sera confirmé à ce poste lors d'un conseil de cette formation le 6 mars, a déclaré à l'AFP Mushahidullah Khan, le porte-parole du parti.
Shahbaz Sharif, né en 1950 à Lahore, est le chef de la province du Pendjab, la plus grande et la plus riche du pays, où son action est saluée. Son image positive a selon plusieurs observateurs galvanisé le PMLN, victorieux de plusieurs élections partielles depuis la chute de son aîné.
"La prochaine élection est celle du développement et de la prospérité", a-t-il lancé un peu plus tard lors d'un rassemblement à Lahore, la capitale du Pendjab, dans un discours aux accents électoralistes.
La Cour suprême avait mis fin prématurément en juillet au troisième mandat de Nawaz Sharif à la tête du pays, après des révélations sur de luxueux biens immobiliers détenus par sa famille via des holdings off-shore.
La presse pakistanaise s'était notamment émue de son style de vie dispendieux et du portefeuille de propriétés appartenant à sa famille à Londres. Nawaz Sharif, tout comme sa fille Maryam et son gendre, ont été inculpés fin octobre pour corruption dans ce volet immobilier.
Tous trois nient toute malversation, qualifiant le procès qui leur est fait de conspiration politique ourdie par la puissante armée pakistanaise, dont Nawaz Sharif est un ennemi juré.
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