Balle dans la tête ou accident de vélo... Israël a accusé mardi de manipulation les proches d'un adolescent palestinien gravement blessé, envenimant une confrontation publique avec sa famille, sur fond d'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
Protagonistes de la querelle: l'appareil sécuritaire israélien et les Tamimi, famille de Cisjordanie connue pour son engagement contre l'occupation et qui fait beaucoup parler d'elle depuis décembre.
Dans le dernier épisode de cette guerre de l'image et de l'information, le personnage principal est Mohammed Tamimi, 15 ans.
Selon ses proches, il a été gravement blessé à la tête par un projectile anti-émeute israélien le 15 décembre à Nabi Saleh, dans un contexte de protestations palestiniennes alors quasiment quotidiennes contre la décision du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Des photos du garçon le montrent sévèrement défiguré. Les médecins ont dû retirer un morceau de la boîte crânienne pendant son séjour aux urgences, disent ses proches. Depuis mardi, un organe du ministère israélien de la Défense conteste cette version.
Mohammed Tamimi a été arrêté lundi et a avoué à ses interrogateurs s'être blessé "en roulant et en tombant de son vélo", a dit le Cogat, organisme d'administration des affaires civiles dans les Territoires palestiniens. Il a été relâché dans la journée.
"Son père Abou Fadel Tamimi prétend aujourd'hui dans les médias que son fils a reçu une balle en caoutchouc dans le crâne", dit le Cogat sur sa page Facebook en arabe. Le message est tamponné en rouge "Fake news".
Le Cogat vilipende une nouvelle manipulation de la part des Tamimi, considérés par de nombreux Israéliens comme des agitateurs.
Les faits sont survenus le même jour qu'un autre incident impliquant la famille et qui a capturé l'attention israélienne et palestinienne.
Protagonistes de la querelle: l'appareil sécuritaire israélien et les Tamimi, famille de Cisjordanie connue pour son engagement contre l'occupation et qui fait beaucoup parler d'elle depuis décembre.
Dans le dernier épisode de cette guerre de l'image et de l'information, le personnage principal est Mohammed Tamimi, 15 ans.
Selon ses proches, il a été gravement blessé à la tête par un projectile anti-émeute israélien le 15 décembre à Nabi Saleh, dans un contexte de protestations palestiniennes alors quasiment quotidiennes contre la décision du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Des photos du garçon le montrent sévèrement défiguré. Les médecins ont dû retirer un morceau de la boîte crânienne pendant son séjour aux urgences, disent ses proches. Depuis mardi, un organe du ministère israélien de la Défense conteste cette version.
Mohammed Tamimi a été arrêté lundi et a avoué à ses interrogateurs s'être blessé "en roulant et en tombant de son vélo", a dit le Cogat, organisme d'administration des affaires civiles dans les Territoires palestiniens. Il a été relâché dans la journée.
"Son père Abou Fadel Tamimi prétend aujourd'hui dans les médias que son fils a reçu une balle en caoutchouc dans le crâne", dit le Cogat sur sa page Facebook en arabe. Le message est tamponné en rouge "Fake news".
Le Cogat vilipende une nouvelle manipulation de la part des Tamimi, considérés par de nombreux Israéliens comme des agitateurs.
Les faits sont survenus le même jour qu'un autre incident impliquant la famille et qui a capturé l'attention israélienne et palestinienne.
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