Des étudiants manifestent à Tolbiac à Paris le 12 avril 2018



"Les étudiants, s'ils veulent avoir leurs examens en fin d'année, c'est mieux de les réviser, parce qu'il n'y aura pas d'examen en chocolat dans la République", a-t-il poursuivi.


Emmanuel Macron avait déjà fustigé mercredi "des mobilisations violentes qui cherchent la convergence des luttes". A l'université Paul Valéry de Montpellier, bloquée depuis la mi-février, personnels et enseignants ont fait face jeudi aux étudiants opposés à la loi Vidal dans une ambiance houleuse.

Les examens dématérialisés -- via la plateforme numérique Moodle -- qui étaient prévus "sont suspendus" après le "sabotage" mercredi de la salle des serveurs, a annoncé le président de l'université.

A Marseille, pour la première fois depuis le début du mouvement, la faculté des sciences était totalement bloquée jeudi matin par des étudiants qui empêchaient toute entrée dans l'université.

"Les étudiants ont annoncé un blocage pour 24 heures, jusqu'à vendredi matin", a indiqué à l'AFP la doyenne de la faculté Saint-Charles, Laurence Mouret.

 A Nanterre, une assemblée générale a voté de nouveau le blocage de la fac jusqu'à mardi prochain. Ils ont appelé à une validation du second trimestre avec une moyenne de 15/20 pour tous. A Nantes, environ 500 étudiants et lycéens ont aussi manifesté jeudi dans le centre-ville.

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