Revue de presse du 11 Août 2018 : Divers sujets au menu des journaux du week-end


Les quotidiens parvenus ce week-end à l’APS traitent de divers sujets dont notamment ceux politiques mais également agricoles et sociétaux.

"La guerre de trois" affiche à sa Une Sud quotidien pour dire que "Amadou Ba, Diouf Sarr et Cissé Lô" sont partants pour le contrôle de la mairie de Dakar lors des élections locales de 2019.

Au moment où les leaders de l’opposition multiplient leur candidature pour la présidentielle 2019, afin de mettre en ballotage le président sortant, Macky Sall, dans leurs fiefs respectifs, certains de l’Alliance pour la République (APR), à Dakar, cherchent à se positionner pour les élections locales de la même année. Après Moustapha Cissé Lô qui a lancé son mouvement, c’est au tour du maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr et du coordonnateur de l’APR aux Parcelles assainies, Amadou Ba de contrôler la COJER de Dakar, en prélude de la bataille des locales, analyse le confrère de Sud quotidien.

Pendant ce temps Walf quotidien s’emploie à décortiquer "les avantages qui font courir" les prétendants à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE). La parution fait noter qu’"il y a de quoi aiguiser les griffes et les ambitions. Le président du CESE gère un budget de 6,202 milliards de frs CFA, a un salaire et des fonds politiques assez conséquents".

L’article de Walf quotidien se justifie par "la guerre sans merci" que se livrent "Aminata Tall, Marième Badiane et Aminata Touré" pour la présidence de l’institution.

Le Quotidien lui ouvre sur l’attitude amère des étudiants de l’UFR Sciences agronomes de l’aquaculture et des technologies alimentaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui contestent l’invalidation de l’année universitaire décidée par l’Assemblée universitaire. "Union pour gommer l’année blanche" écrit de façon imagée le journal, informant qu’"au-delà des actions de riposte prévues au retour des vacances, ils (les étudiants) n’excluent pas d’attaquer cette décision en justice".

Parlant de la campagne agricole en cours, Le Soleil qui constate un "bon comportement des cultures en Casamance" rapporte que "1000 ha de terres (ont été) récupérés dans la vallée de Sédhiou" et "les crédits pour acquérir un tracteur étalés sur 7 ans". Le journal de Hann indique que "le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck qui a entamé, hier, la traditionnelle tournée de suivi de campagne agricole, s’est félicité du bon comportement des cultures, dans les champs et rizières des régions e Ziguinchor et Sédhiou qu’il a visités".

Sur un tout autre registre, les résultats enregistrés cette année par la société nationale de téléphonie (Sonatel) n’ont pas été occultés par les quotidiens qui, rivalisant de titres, accrochent en manchette, "Orange money en locomotive" (Le Quotidien) ; "La Sonatel fait un chiffre d’affaires de 506,4 milliards" (L’As) ; "La Sonatel tient le bon fil" en faisant un chiffre d’affaires de 506,4 milliards à l’issue du premier semestre 2018 (Enquête).

Pour sa part, L’Observateur a fait une "immersion dans l’univers
des +beuk neek+ à Touba" qui vivent, selon le journal, "entre trafics d’influence, manipulations et intrigues". "Ce sont des hommes de l’ombre qui s’acquittent scrupuleusement des tâches du marabout. Plus communément appelés +Beuk neek (chambellans)+, ils évoluent en groupes et jouent un rôle de premier ordre dans le cercle restreint des guides religieux" explique le quotidien de la Médina. Ce focus de l’Observateur est dicté par la récente arrestation du secrétaire particulier du porte-parole du Khalife des mourides accusé d’escroquerie.

Inspiré par le succès de trois nouvelles bachelières détentrices de mentions Très bien, Sud Quotidien ouvre ses pages intérieures aux "cracks de 2018" Phéobe Marianne Mamor Sambou, Bintou Guèye et Soukeyna Ndiaye.

Selon le journal, "à côté des résultats globaux du baccalauréat 2018-un taux de réussite de 35%- où les acteurs ont largement épilogué sur les facteurs de contreperformances et exprimé leur déception du niveau d’acquisitions des élèves par rapport aux objectifs d’apprentissage, parfois des références tombent à côté. Cités en exemple, ils font la fierté de leurs enseignants, établissements et parents".

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