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5 clés pour trouver la bonne idée de Création d'entreprise
Pas besoin d’une idée révolutionnaire
pour créer sa boîte. Voici des pistes qui vous permettront de booster
votre créativité.
Pour
réussir, il n’est pas nécessaire d’avoir l’idée du siècle. De
petites activités peuvent très bien s’imposer pour peu qu’elles
trouvent un marché et qu’elles apportent une réelle valeur ajoutée.
Charlotte Vilmorin, par exemple, a créé en 2014 un service entre
particuliers de location de voitures adaptées aux fauteuils roulants
(Wheeliz) ; Emmanuel Bertrand a lancé le Tiwal, un voilier gonflable
qui tient dans le coffre d’une voiture, imaginé par Marion Excoffon.
Des créations simples, mais bien réalisées, qui permettent à ces
deux entreprises de connaître un vrai début de succès. OBSERVEZ votre environnement
Qu’elle
naisse de l’expérience, de l’imagination ou d’un concours de
circonstances, une idée vient toujours d’une intuition ou d’un désir
qui mûrit avec le temps.
Comme le souligne un expert de l’Agence France
Entrepreneur (AFE) : "Plus une idée est nouvelle, plus vous devez vous
interroger sur la capacité de vos futurs clients à l’accepter. Plus
elle est classique, plus vous devez réfléchir à sa réelle utilité
par rapport à l’offre déjà existante."
Un
créateur d’entreprise peut trouver des idées de plusieurs manières.
Nombre d’entre eux tirent parti de leur expérience professionnelle, car
s’aventurer en terrain connu permet a priori de limiter les risques.
C’est le cas, par exemple, de l’ex-DRH d’une grande entreprise qui
décide de lancer un cabinet de conseil en recrutement ou d’une chargée
de mission dans une agence de communication événementielle qui se
lance dans l’organisation de mariages.
L’avantage est évident : vous
connaissez bien l’activité, car elle correspond à un métier que vous
avez exercé. Ne péchez pas pour autant par excès de confiance :
expert dans votre domaine, vous ne maîtrisez pas forcément les autres
facettes de la création d’entreprise (commercial, gestion,
recrutement...).
Autre piste à suivre pour dénicher votre
créneau : détecter un manque. En clair, repérer de nouveaux modes de
consommation, un changement lié à une réglementation à venir, une
faille dans un produit ou un besoin non satisfait...
Marion Carette ne
s’y est pas prise autrement quand elle s’est lancée. Suite à une panne
de perceuse un dimanche, elle a décidé de créer Zilok, un site de
location d’objets. Même cheminement pour Florent Longa et son associé
Quentin Martin-Laval.
C’est en discutant avec un architecte de
l’importance de la lumière naturelle dans les bâtiments sans fenêtres
qu’ils ont eu l’idée de créer Echy, en 2012.
Leur système
d’éclairage, qui capte les rayons du soleil pour les diffuser ensuite
à tous les étages d’un immeuble, répond aux nouvelles normes
d’économie d’énergie.
Bien sûr, si vous lancez un concept novateur,
préparez-vous à rencontrer un certain scepticisme de la part de votre
entourage et des banquiers. Ce sont ainsi des business angels qui ont
financé le démarrage du tandem Longa Martin-Laval.
D’autres
créateurs transforment leur passion pour la cuisine, la décoration ou
le jardinage en activité professionnelle. Dans ce cas de figure,
prudence : l’amateurisme n’est pas de rigueur. Si, par exemple, la
restauration à domicile vous tente, réfléchissez bien à votre
concept.
Qu’apportez-vous de plus ? Etes-vous certain de pouvoir en
vivre? Même sur un marché que l’on pense porteur, il faut chercher le
petit plus qui fait la différence. A lire : Transformez votre passion en métier IMPORTEZ un concept étranger
Vous
avez des doutes ? Peut-être pouvez-vous importer un concept étranger
qui a fait ses preuves. Paul Dubrule et Gérard Pélisson, les
fondateurs du groupe Accor, se sont ainsi inspirés en leur temps des
motels américains pour créer les Formule 1 en France.
Il n’y a rien
d’illégal à repérer une idée à l’étranger et à la développer en
France, à condition qu’elle n’ait pas fait l’objet d’un dépôt de
brevet étendu à l’Europe ou à la France. La difficulté est en
général plutôt d’ordre culturel, car une adaptation est toujours
nécessaire.
Louis Kerveillant et ses associés ont su opérer cette
transition en créant Les Piaules, une auberge de jeunesse nouvelle
génération, à Paris.
"Lors de nos voyages, nous avons découvert
plein d’auberges de jeunesse avec des grands espaces de vie, des
chambres sympas, des aménagements design. Nous avons importé le
concept en l’adaptant avec, par exemple, la création d’un toit terrasse
et la vente de bières locales." À lire aussi : Créer son business en important un concept qui marche PRATIQUEZ la "défectuologie"
Pour
inventer un concept ou un service innovant, vous pouvez appliquer les
recettes des as de la créativité. Ces techniques permettent de lever
ses barrières mentales et de laisser libre cours à son imagination.
Elles affranchissent des normes, des habitudes, des règles établies.
La méthode dite de la "défectuologie", par exemple, consiste à
adopter une attitude très critique envers un produit, un service ou une
institution, puis à perfectionner à l’extrême le sujet étudié.
Celle du "concassage" permet d’imaginer des transformations, des
enrichissements ou des sophistications sur un produit ou un service.
Pour cela, listez des verbes d’action (augmenter, diminuer, combiner,
inverser...) et associez-les au produit choisi. Par exemple : inverser
la structure, inverser l’usage, inverser les fonctions, inverser
l’ordre...
On doit à cette technique de nombreuses idées innovantes,
comme la cuillère à café en pâte sablée ou les montures de lunettes
inversées (en bas par rapport aux verres). Bref, les champs du
possible n’ont pas de limites. DRESSEZ un inventaire des secteurs
Si,
même après avoir essayé ces techniques, vous êtes toujours en panne
d’inspiration, vous pouvez également surfer sur les tendances du
moment : e-commerce, location de voitures entre particuliers, Made in
France, restauration rapide, gîtes ruraux... voilà quelques-uns des
"dossiers Projecteurs" de l’Agence France Entrepreneur qui se vendent le
mieux. Les experts de l’AFE en ont réalisé environ 150.
Régulièrement mis à jour, ils font de 20 à 50 pages et leur prix
varie de 12 euros à 16 euros chacun.
"L’entrepreneuriat a ses
modes, explique Elizabeth Vinay, responsable des études techniques
professionnelles à l’AFE.
Quand une activité décolle, du fait d’un
changement de réglementation ou d’un engouement soudain du
consommateur, nous créons un nouveau dossier, dans lequel sont
intégrés tous les renseignements susceptibles de dégrossir le sujet :
taille du marché, contraintes, conseils, adresses utiles.
Mais, bien
entendu, cela ne garantit pas le succès : ainsi, il se crée chaque
année des centaines de food trucks, mais combien gagnent de l’argent ?"
Les dossiers de l’AFE sont d’un excellent rapport qualité-prix, mais
si vous disposez d’un budget plus important, vous pouvez aussi décider
de faire appel à un cabinet d’études qui vous aidera à affiner votre
démarche. REPRENEZ une affaire
Vous pouvez
vous lancer de façon relativement plus confortable en choisissant un
concept qui a fait ses preuves, c’est-à-dire en devenant franchisé. Il
existe plus de 1 830 réseaux de franchises en France, dans tous les
domaines, proposant des opportunités pour tous les budgets.
Enfin, si
votre capital de départ le permet, pensez à explorer le filon de la
reprise d’entreprise. Vous gagnerez du temps grâce à un outil de
travail et une clientèle potentielle déjà existants.
Pour faire votre
choix, visitez les sites du CRA (Cédants et repreneurs d’affaires) ou de la Fusacq,
une place de marché spécialisée dans les fusions-acquisitions et la
reprise d’entreprise.
Le premier propose en moyenne 600 opportunités
d’affaires et le second plus de 2000 offres de reprise, tous secteurs,
régions et tailles confondus. > Vidéo. Reprendre une entreprise : mode d'emploi
Aider
les porteurs de projets à trouver ou à formaliser une idée de
business, tel est le principe du réseau Balise®, un outil
d’accompagnement à la création d’entreprise proposé par le réseau BGE.
Le mot d’ordre de cette méthode : la pédagogie de l’exemple.
A
travers des "fiches Initiatives" et des vidéos, les porteurs de projet
peuvent démystifier l’acte de création et profiter de l’expérience de
créateurs ayant déjà franchi le pas.
Des fiches techniques sur les
réseaux d’accompagnement, les subventions, les aides financières, les
bourses destinées aux futurs créateurs sont également proposées.
Cette pédagogie par l’exemple rassure l’entrepreneur, stimule son
imagination et, surtout, lui permet de faire aboutir efficacement des
pistes de réflexion. Depuis la création de cet outil, quelque 55.000
porteurs de projet se sont inscrits au programme. CHERCHEZ L’INSPIRATION SUR LES SITES DÉDIÉS AUX NOUVEAUX CONCEPTS
Ces portails, en français, effectuent une veille dans différents pays
et présentent souvent des types d’entreprises qui n’existent pas
encore dans l’Hexagone.
On y trouve des idées intéressantes, parfois
un peu loufoques, comme des kits pour faire pousser des champignons dans
son salon ou des carrés de pelouse vendus sur abonnement qui servent
de canisette aux chiens...
Bien sûr, tout n’est pas bon à prendre ni
forcément adaptable, mais vous accéderez à une mine d’informations
sur les tendances actuelles. ~
Si vous souhaitez élargir votre horizon,
faites un tour sur les sites étrangers, notamment anglo-saxons, qui
fonctionnent sur le même principe.
En vous connectant sur Trend Hunter, MySmallBiz.com, Psfk ou encore Business Idea Center, vous aurez un coup d’avance sur vos petits camarades qui ne maîtrisent pas l’anglais ! Vous attendez toujours l’illumination ? Pensez à la reprise d’entreprise
Concept
déjà lancé, salariés opérationnels, notoriété acquise : la
reprise d’entreprise a de quoi séduire de nombreux aspirants
entrepreneurs, qu’ils soient en manque d’inspiration, déjà pourvus
d’un solide capital ou encore très bien rodés au management. En
France, les affaires à vendre sont légion.
Selon Bpifrance, plus de
700.000 entreprises vont changer de main dans les quinze ans à venir.
Ce n’est pas un hasard si la reprise attire tous les ans des milliers de
cadres en reconversion.
Attention, toutefois, la formule ne convient
pas à tout le monde ! Il faut avoir les reins solides financièrement,
car les bonnes affaires sont chères.
Le repreneur doit aussi être
capable d’assumer un profond changement de vie. Il lui faudra au départ
tout gérer seul et composer avec les équipes en place. Des formations
adaptées existent pour se préparer.
Plusieurs organismes en
dispensent : le CRA (Cédants et repreneurs d’affaires), l’Institut de
la transmission d’entreprise de l’Essec, le réseau BGE (ex-Boutiques de
gestion) ou encore l’Ecole des managers (formation dispensée aux
repreneurs qui veulent racheter une entreprise patrimoniale).
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