La vérification des parrainages pour
la validation des candidatures à la présidentielle de 2019, qui a pris
fin dimanche sous l’égide du Conseil constitutionnel, est le sujet le
plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.Les journaux parvenus à l’APS dressent ainsi la liste des "admis" et
des "recalés" à l’issue de ce processus, le Conseil constitutionnel
devant annoncer au plus tard le 21 janvier, la liste définitive des
candidats retenus.
Institué par une loi adoptée en avril 2018, le parrainage, jusque-là
réservé aux indépendants, a été élargi à toutes les candidatures pour
l’élection présidentielle de 2019.
Le Soleil ouvre sur le sujet et affiche : "Fin de la vérification des
parrainages". Le journal ajoute que les "recalés ont 48h pour
régulariser" leur situation.
Sur la vingtaine de candidats à la candidature, seuls 7 ont passé le
cap, renseigne le quotidien national. Il cite Macky Sall, Ousmane Sonko,
Madické Niang, Idrissa Seck, Khalifa Sall, Issa Sall et Karim Wade.
Dans les colonnes du Soleil, photos à l’appui, les candidatures sont
passées à la loupe avec le nombre de parrainages obtenus ainsi que les
premières impressions recueillies çà et là.
Sur cet examen des listes de parrainages à la présidentielle, Sud
Quotidien écrit à sa Une : "Les +7 sages+ filtrent la troupe", avant de
signaler que "moine de 8 candidats passent le premier tour de l’examen".
L’As compare également la vérification des signatures du parrainage à
un examen. "Les deux admissibles au premier tour", titre le journal,
parlant de Khalifa Sall et Karim Wade.
"Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour les candidats à la
candidature pour la présidentielle de 2019", écrit l’AS, qui passe en
revue la liste de ceux qui ont passé la première étape de vérification
et les recalés.
La Tribune met le focus sur l’un de ces "recalés" en affichant :
"Bougane au 2nd tour". "Dès vendredi nous déposerons d’autres
signatures", a assuré l’intéressé dans les colonnes du journal, qui
s’interroge sur les raisons de l’instauration du système de parrainage,
une nouveauté pour cette présidentielle de 2019.
"Si jamais nous sommes recalés de manière définitive, nous ferons
jonction avec Ousmane Sonko (Pastef) ou Issa Sall (PUR) car c’est une
véritable demande sociale que de former de grandes coalitions pour
battre le régime en place’’, ajoute Bougane Guèye Dany, par
anticipation.
"Grogne des +recalés+", poursuit L’Observateur à sa Une avec en
médaillon les photos des concernés, Boubacar Camara, Abdoul Mbaye,
Thierno Alassane Sall, Mansour Sy Djamil, Pape Diop et Bougane Guèye
Dany.
"Ils (les recalés) sont dans tous leurs états. Après une dure campagne
de collecte de parrains, certains candidats déclarés à l’élection
présidentielle ont vu leurs dossiers de parrainage rejetés pour le
moment par le Conseil Constitutionnel", écrit le journal.
"Au boulevard des +invalidés+", renchérit Libération avec en première
page également, comme L’Observateur, les photos des concernés alignés
sur la première page.
"A défaut de combler le gap nécessaire pour avoir le nombre de parrains
requis, ils risquent purement et simplement une élimination avant même
le commencement de la course", relève le journal.
Comme précisé par le Conseil constitutionnel, la collecte des parrains
n’est qu’une première étape puisque l’institution va à la suite vérifier
si les candidats remplissent les autres critères retenus pour briguer
la magistrature suprême.
Toujours dans ce registre de vérification des parrainages, Vox Populi
affiche : "19 des 27 candidats aux portes de l’enfer". Selon le journal,
"l’exercice de vérification des parrainages pour la présidentielle a
été fatal à nombre de candidats aux candidatures".
"La course au plus grand détenteur de parrains a fait tomber beaucoup
de candidats qui misaient sur la quantité de signatures plutôt que sur
la qualité des parrains", souligne Vox Populi.
Ainsi, ajoute le journal, "au-delà du nombre de recalés perdus par
leurs mauvais calculs, l’autre leçon à tirer de la vérification des
parrainages est la floraison de doublons".
"Feu sur le Conseil Constitutionnel", titre le Témoin quotidien qui
s’intéresse également aux résultats des contrôles de parrainages par la
haute juridiction, laquelle continue "d’en prendre pour son grade depuis
le début des opérations de vérification de parrainages".
"Même s’ils ont toujours la possibilité de poursuivre la course à la
présidentielle, les premières victimes du parrainage n’ont pas digéré
+l’affront+ subi à travers le rejet de leurs listes", indique le
journal. Compilant cette actualité du jour avec les faits saillants de
2018, Le Quotidien résume à sa Une : "Mille et une signatures".
Faisant une rétrospective de l’année qui tire à sa fin, le journal
parle de "2018 signatures" pour mettre en relation le parrainage, le
Train Express régional (TER), la Coupe du monde de foot avec la
’’désillusion" de la bande à Sadio Mané en Russie, ’’And Gueusseum’’ et
la tragédie de Boffa-Bayote.
Walfquotidien choisit également de faire dans le "rétro" avec le titre
"Exit 2018 : Leurres du Bilan", la photo du chef de l’Etat en premier
page, l’air pensif.
Une rétrospective qui revient sur "Karim Wade et Khalifa Sall les deux
+K+ de Macky Sall", les secteurs sociaux en "zone de turbulences", la
dette publique, le coût du Train Express Régional, mais également sur
les illustres disparus de cette année, dont Serigne Sidy Makhtar, Bruno
Diatta, Sidy Lamine Niasse, entre autres.
Sur le registre des faits saillants de l’actualité en 2018, Enquête se
penche dans un dossier à la Une sur la crise dans le secteur de la santé
plongé dans une "souffrance sans fin", là où Source A se penche sur "le
contrat de concession de l’autoroute à péage renégocié autour de la
baisse des tarifs".
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