Revue de presse du 31 décembre 2018 : Les ’’admis’’ et les ’’recalés’’ de la vérification des parrainages font l’actualité


La vérification des parrainages pour la validation des candidatures à la présidentielle de 2019, qui a pris fin dimanche sous l’égide du Conseil constitutionnel, est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.Les journaux parvenus à l’APS dressent ainsi la liste des "admis" et des "recalés" à l’issue de ce processus, le Conseil constitutionnel devant annoncer au plus tard le 21 janvier, la liste définitive des candidats retenus.
 
Institué par une loi adoptée en avril 2018, le parrainage, jusque-là réservé aux indépendants, a été élargi à toutes les candidatures pour l’élection présidentielle de 2019. 
 
Le Soleil ouvre sur le sujet et affiche : "Fin de la vérification des parrainages". Le journal ajoute que les "recalés ont 48h pour régulariser" leur situation.
 
Sur la vingtaine de candidats à la candidature, seuls 7 ont passé le cap, renseigne le quotidien national. Il cite Macky Sall, Ousmane Sonko, Madické Niang, Idrissa Seck, Khalifa Sall, Issa Sall et Karim Wade.
 
Dans les colonnes du Soleil, photos à l’appui, les candidatures sont passées à la loupe avec le nombre de parrainages obtenus ainsi que les premières impressions recueillies çà et là.
 
Sur cet examen des listes de parrainages à la présidentielle, Sud Quotidien écrit à sa Une : "Les +7 sages+ filtrent la troupe", avant de signaler que "moine de 8 candidats passent le premier tour de l’examen".
 
L’As compare également la vérification des signatures du parrainage à un examen. "Les deux admissibles au premier tour", titre le journal, parlant de Khalifa Sall et Karim Wade.
 
"Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour les candidats à la candidature pour la présidentielle de 2019", écrit l’AS, qui passe en revue la liste de ceux qui ont passé la première étape de vérification et les recalés.
 
La Tribune met le focus sur l’un de ces "recalés" en affichant : "Bougane au 2nd tour". "Dès vendredi nous déposerons d’autres signatures", a assuré l’intéressé dans les colonnes du journal, qui s’interroge sur les raisons de l’instauration du système de parrainage, une nouveauté pour cette présidentielle de 2019. 
 
"Si jamais nous sommes recalés de manière définitive, nous ferons jonction avec Ousmane Sonko (Pastef) ou Issa Sall (PUR) car c’est une véritable demande sociale que de former de grandes coalitions pour battre le régime en place’’, ajoute Bougane Guèye Dany, par anticipation.
 
"Grogne des +recalés+", poursuit L’Observateur à sa Une avec en médaillon les photos des concernés, Boubacar Camara, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mansour Sy Djamil, Pape Diop et Bougane Guèye Dany.
 
"Ils (les recalés) sont dans tous leurs états. Après une dure campagne de collecte de parrains, certains candidats déclarés à l’élection présidentielle ont vu leurs dossiers de parrainage rejetés pour le moment par le Conseil Constitutionnel", écrit le journal.
 
"Au boulevard des +invalidés+", renchérit Libération avec en première page également, comme L’Observateur, les photos des concernés alignés sur la première page.
 
"A défaut de combler le gap nécessaire pour avoir le nombre de parrains requis, ils risquent purement et simplement une élimination avant même le commencement de la course", relève le journal.
 
Comme précisé par le Conseil constitutionnel, la collecte des parrains n’est qu’une première étape puisque l’institution va à la suite vérifier si les candidats remplissent les autres critères retenus pour briguer la magistrature suprême. 
 
Toujours dans ce registre de vérification des parrainages, Vox Populi affiche : "19 des 27 candidats aux portes de l’enfer". Selon le journal, "l’exercice de vérification des parrainages pour la présidentielle a été fatal à nombre de candidats aux candidatures".
 
"La course au plus grand détenteur de parrains a fait tomber beaucoup de candidats qui misaient sur la quantité de signatures plutôt que sur la qualité des parrains", souligne Vox Populi. 
 
Ainsi, ajoute le journal, "au-delà du nombre de recalés perdus par leurs mauvais calculs, l’autre leçon à tirer de la vérification des parrainages est la floraison de doublons".
 
"Feu sur le Conseil Constitutionnel", titre le Témoin quotidien qui s’intéresse également aux résultats des contrôles de parrainages par la haute juridiction, laquelle continue "d’en prendre pour son grade depuis le début des opérations de vérification de parrainages". 
 
"Même s’ils ont toujours la possibilité de poursuivre la course à la présidentielle, les premières victimes du parrainage n’ont pas digéré +l’affront+ subi à travers le rejet de leurs listes", indique le journal. Compilant cette actualité du jour avec les faits saillants de 2018, Le Quotidien résume à sa Une : "Mille et une signatures".
 
Faisant une rétrospective de l’année qui tire à sa fin, le journal parle de "2018 signatures" pour mettre en relation le parrainage, le Train Express régional (TER), la Coupe du monde de foot avec la ’’désillusion" de la bande à Sadio Mané en Russie, ’’And Gueusseum’’ et la tragédie de Boffa-Bayote.
 
Walfquotidien choisit également de faire dans le "rétro" avec le titre "Exit 2018 : Leurres du Bilan", la photo du chef de l’Etat en premier page, l’air pensif.
 
Une rétrospective qui revient sur "Karim Wade et Khalifa Sall les deux +K+ de Macky Sall", les secteurs sociaux en "zone de turbulences", la dette publique, le coût du Train Express Régional, mais également sur les illustres disparus de cette année, dont Serigne Sidy Makhtar, Bruno Diatta, Sidy Lamine Niasse, entre autres.
 

Sur le registre des faits saillants de l’actualité en 2018, Enquête se penche dans un dossier à la Une sur la crise dans le secteur de la santé plongé dans une "souffrance sans fin", là où Source A se penche sur "le contrat de concession de l’autoroute à péage renégocié autour de la baisse des tarifs".

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