Monaco ne s'en sort pas

En attendant Leonardo Jardim, l'ASM, tout juste orpheline de Thierry Henry, a chuté à Dijon ce samedi dans le cadre de la 22e journée de L1 (2-0).

Il n’y a pas eu de miracle ce samedi soir pour Monaco. Pas d’électrochoc, pas de supplément d’âme pour rattraper les approximations d’une direction qui, trois mois et demi après avoir remercié Leonardo Jardim au profit de Thierry Henry, a décidé de suspendre l’heureux élu et d’appeler le technicien portugais à la rescousse…

Sous les ordres de l’ancien Gunner, des renforts sont arrivés mais les résultats n’ont pas suivi. Et l’ASM de végéter dans les bas-fonds du classement, collée à la lanterne rouge guingampaise.

Pour le déplacement des représentants du Rocher à Dijon ce samedi soir, Franck Passi assurait l’intérim en attendant le retour du providentiel Lusitanien.

Avec les moyens du bord – pas foncièrement mauvais donc – mais surtout avec le moral dans les chaussettes.

Une donnée que le DFCO a parfaitement intégrée, jouant crânement sa chance à l’image d’un Chafik et d’un Kwon particulièrement inspirés sur l’ouverture du score bourguignonne (1-0, 24e). Réalisation initiale dont ne se sont jamais remis ces fragiles Asémistes.

A l’heure de jeu, Naldo, tout juste de retour de suspension, a vu rouge pour un tacle appuyé sur Tavares, et Monaco a craqué une seconde fois dans la foulée, sur une perte de balle de Ballo-Touré bien exploitée par le même Tavares, passeur décisif alors pour Sliti, le hit dijonnais du moment (2-0, 69e).

L’ASM concède là un 13e revers en 22 matches de championnat et demeure désespérément scotché à 15 points, relégué désormais à cinq longueurs de son adversaire du jour, 16e.

Jamais une équipe de l’élite ne s’est maintenue avec un tel total à ce stade de la saison depuis l’instauration de la victoire à trois unités en 1994.