« On doit jouer un rôle sur notre avenir, on est plus matures », glissaient des jeunes rencontrés devant le centre Liberté 5, dans la commune Mermoz. L’index rougi par l’encre, ils se disaient fiers d’être venus voter pour cette élection.
Dans les dix centres de vote parcourus à travers Dakar et sa banlieue, la grande surprise a été partout la même : la jeunesse de l’électorat. Partout ils étaient venus, nombreux et motivés, comme Angélique Sambou, primo votante à l’école Grand-Yoff 2 pour qui « c’est un devoir citoyen.
Il est difficile de se plaindre et de ne pas participer. C’est nous qui élisons nos dirigeants, nous avons le pouvoir », confiait la jeune femme.
« A deux heures de la clôture des bureaux de vote », le taux de participation s’établissait à 42 %, selon un communiqué de la mission d’observation de la société civile sénégalaise SunuElection (notre élection, en langue nationale wolof).
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, la deuxième alternance vécue par ce pays qui fait figure de modèle démocratique en Afrique, le taux de participation avait atteint 51 %.