Macky Sall, le géologue
Né le 11 décembre 1961 à Fatick, la capitale de l’ancien royaume du Sine, ce géologue devenu président de la République du Sénégal a connu un parcours exponentiel.
Bon élève, il déroule une enfance heureuse et modeste entre un père, agent de la fonction publique originaire du Fouta, et une mère, vendeuse d'arachides.
Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal.
Politiquement, le jeune Sall -dont le père militait au PS- fleurte un temps avec les maoïstes et les marxistes-léninistes, pour finalement effectuer un virage à 180 degrés et voter en 1983 pour le libéral Abdoulaye Wade, de même qu'en 1988.
A la fin des années 1980, il adhère donc logiquement au Parti démocratique sénégalais (PDS) de Wade qui le repère et en fera l’un de ses ministres lors de ses mandatures : notamment ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique (2001-03), puis ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement d'Idrissa Seck (2003-04), enfin Premier ministre (2004-2007). C'est lui qui conduit la campagne pour la réélection d'Abdoulaye Wade en 2007, avant que leurs relations se tendent.
Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal.
Politiquement, le jeune Sall -dont le père militait au PS- fleurte un temps avec les maoïstes et les marxistes-léninistes, pour finalement effectuer un virage à 180 degrés et voter en 1983 pour le libéral Abdoulaye Wade, de même qu'en 1988.
A la fin des années 1980, il adhère donc logiquement au Parti démocratique sénégalais (PDS) de Wade qui le repère et en fera l’un de ses ministres lors de ses mandatures : notamment ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique (2001-03), puis ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement d'Idrissa Seck (2003-04), enfin Premier ministre (2004-2007). C'est lui qui conduit la campagne pour la réélection d'Abdoulaye Wade en 2007, avant que leurs relations se tendent.
L'émancipation
Après avoir quitté le PDS, le 1er décembre 2008, il crée, avec une trentaine de cadres du parti d'Abdoulaye Wade, le parti Alliance pour la République (APR) qui, lors des élections locales du 22 mars 2009, remporte toutes les localités de Fatick, son fief : la ville de Gossas, douze collectivités locales au Nord du pays, et trois au Sud. Ainsi que toutes les grandes villes du pays dans le cadre d’une coalition formée avec les autres partis membres de la coalition Benno Siggil Senegaal.
En ligne de mire : l'élection présidentielle sénégalaise de 2012. Commence alors une vaste tournée mondiale qui le conduit à rencontrer la diaspora dans les grandes villes mondiales. Il prend conseil auprès de Jean-Pierre Pierre-Bloch, ancien député centriste français, également proche d'Abdoulaye Wade.
Il devient ainsi le candidat de la coalition "Macky 2012", avec pour slogan "la voie du véritable développement" ("Yoonu Yookuté" en wolof), et propose un programme bâti autour d’une promesse: le véritable développement.
Laquelle est construite autour : de la lutte contre les injustices sociales, du développement d'infrastructures, d'apprentissages et de la productivité, de l'exemplarité des institutions et de la garantie de la stabilité et de la sécurité du pays. Un programme assez proche de celui qu'il propose en 2019.
Au printemps 2012, il arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,58 % des voix, contre 34,81 % au président sortant. Dans l'entre-deux-tours, il réunit tous les candidats battus dans la coalition Benno Bokk Yakkar ("Unis pour le même espoir", en wolof) et remporte le second tour face à celui qui a fut son mentor, avant la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel (avec 65,80 % des voix, contre 34,20 % pour Abdoulaye Wade).
En ligne de mire : l'élection présidentielle sénégalaise de 2012. Commence alors une vaste tournée mondiale qui le conduit à rencontrer la diaspora dans les grandes villes mondiales. Il prend conseil auprès de Jean-Pierre Pierre-Bloch, ancien député centriste français, également proche d'Abdoulaye Wade.
Il devient ainsi le candidat de la coalition "Macky 2012", avec pour slogan "la voie du véritable développement" ("Yoonu Yookuté" en wolof), et propose un programme bâti autour d’une promesse: le véritable développement.
Laquelle est construite autour : de la lutte contre les injustices sociales, du développement d'infrastructures, d'apprentissages et de la productivité, de l'exemplarité des institutions et de la garantie de la stabilité et de la sécurité du pays. Un programme assez proche de celui qu'il propose en 2019.
Au printemps 2012, il arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,58 % des voix, contre 34,81 % au président sortant. Dans l'entre-deux-tours, il réunit tous les candidats battus dans la coalition Benno Bokk Yakkar ("Unis pour le même espoir", en wolof) et remporte le second tour face à celui qui a fut son mentor, avant la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel (avec 65,80 % des voix, contre 34,20 % pour Abdoulaye Wade).
Il devient ainsi le quatrième président de la République du Sénégal et prête serment le 2 avril 2012.
Le retour
Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de "Niangal Sall" ("Sall le sévère", en wolof), on lui reconnaît intégrité et fermeté, rigueur et persévérance.
Polyglotte (il parle wolof, sérère, pulaar, français et anglais), il incarne également un renouvellement de génération dans la politique sénégalaise, même si l'étendue de son patrimoine soulève des questions et que les contrats attribués lors de son mandat en majorité à des entreprises étrangères n’ont fait qu’endetter le pays.
Polyglotte (il parle wolof, sérère, pulaar, français et anglais), il incarne également un renouvellement de génération dans la politique sénégalaise, même si l'étendue de son patrimoine soulève des questions et que les contrats attribués lors de son mandat en majorité à des entreprises étrangères n’ont fait qu’endetter le pays.