Incidents après la victoire de l'Algérie en coupe d'Afrique de football: 282 interpellations en France (vidéos)
Incidents après la victoire de l'Algérie en coupe d'Afrique de football: 282 interpellations en France (vidéos)
Un total de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir en France, notamment lors de heurts dans plusieurs villes après la qualification de l’Algérie pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), a annoncé lundi le ministère français de l’Intérieur.
Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère à 06H00.
Ces interpellations sont « essentiellement » liées aux incidents en marge des célébrations de la victoire de l’Algérie mais aussi à certains débordements de festivités du 14 Juillet, la fête nationale française, a précisé le ministère.
Des milliers de supporteurs des Fennecs sont descendus dans la rue pour fêter la qualification de leurs favoris pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
Des incidents à Marseille, Paris et Lyon
Les scènes de liesse ont cependant laissé place à des tensions ou incidents dans la nuit à Marseille, Paris et Lyon.
A Paris, des incidents ont opposé supporteurs et forces de l’ordre sur l’avenue des Champs-Elysées. 50 personnes ont été interpellées dans la soirée dans la capitale et 202 ont fait l’objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la préfecture de police.
Des troubles ont également eu lieu à Lyon, où des dizaines de véhicules ont été incendiés, et à Marseille, où des heurts avec les forces de l’ordre se sont déroulés jusque tard dans la nuit.
Le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner a félicité dans un tweet lundi matin « les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit » pour « leur réactivité et leur professionnalisme (qui) ont permis de contenir les violences et d’appréhender leurs auteurs« .
Jeudi dernier, les rassemblements de supporters célébrant la victoire de l’Algérie en quart de finale avaient été ternis par des incidents jugés « inacceptables » par le gouvernement, notamment dans le quartier des Champs-Elysées où des commerces avaient été dégadrés et pillés.
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