10 acteurs culturels bouclent une formation en entreprenariat à Thiès

10 acteurs culturels bouclent une formation en entreprenariat à Thiès
Dix acteurs culturels porteurs de projet de la région de Thiès viennent de boucler une formation de 10 jours en entreprenariat, adossé à la connaissance de la culture locale.

Ils ont reçu lundi leur attestation, dans le cadre du programme "Réussir au Sénégal", une initiative du GIZ, l’agence de coopération allemande pour le développement.
 
La formation, assurée par le Groupe 30 Afrique, via un programme national dénommé "Cultural Leadership", cible cinq régions du pays, à savoir Dakar, Thiès, Louga, Kaolack et Ziguinchor. 
 
Au total 50 jeunes acteurs culturels, à raison de 10 par région, vont dans ce cadre bénéficier d’un accompagnement pour le développement de leur idée de projet, en les outillant dans les domaines de l’organisation, de la formalisation de l’équipement, de la mise en réseau, etc. 
 
Il s’agit de les aider à "comprendre une idée d’affaire, une mise en réseau, l’entretien d’un réseau, comment tenir une comptabilité, faire de la relation publique, du marketing, bref comment on fait de la communication culturelle", explique Oumar Sall, coordonnateur du Groupe 30 Afrique. 
 
Au terme de ces formations, dix bénéficiaires – deux par région – seront retenus, pour bénéficier pendant un mois d’un accompagnement "plus approfondi" dans les différents modules abordés lors de ces sessions. 
 
Ils sortiront de cette incubation avec "un plan d’attaque complet", une mise en relation avec des partenaires, tout en étant formalisés et équipés d’un ordinateur. De même auront-ils droit à un fonds de départ. 
 
Le programme aidera aussi les dix acteurs sélectionnés dans la présence digitale, notamment dans la mise en marché. Le tout repose sur une valorisation du substrat culturel. 
 
"Nous sommes dans un monde où être bon ne suffit pas, il faut être excellent et on ne peut pas être excellent avec la matière des autres", a dit M. Sall. 
 
"Notre matière, c’est notre patrimoine, notre vécu, cette terre où ont marché des générations et des générations qui ont laissé des traces", a-t-il indiqué. 
 
C’est dans cette optique que durant la formation Il a été fait appel à des communicateurs traditionnels ainsi que des personnes qui visiblement n’ont rien à voir avec l’économie créative, pour "inspirer" les bénéficiaires, a-t-il expliqué. 
 
Mame Binta Diouf Diallo, responsable champ d’actions perspectives du programme "Réussir au Sénégal" du GIZ, a rappelé que l’économie créative est vue comme un secteur potentiellement créateur d’emplois. 
 
Cette série de formations concerne les secteurs de la musique, de l’art, du design et de l’habillement, a-t-elle précisé.

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