Moryké Fofana ou talent Caché, le butteur hors pair, méconnu

Moryké Fofana ou talent Caché, le butteur hors pair, méconnu
Comme le dit le dicton, « nul n’est  prophête chez soi ». Ce n’est pas Moryké Fofana qui témoignera le contraire. L’attaquant du Yeni Malatyaspor (D1 Turquie) affole les pelouses turques, pendant qu’il reste pratiquement inconnu chez lui, en Côte d’Ivoire. Un joueur qui pourrait faire le bonheur des Éléphants dans les compétitions à venir.
Lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, organisée cet été en Egypte, nombreux sont les supporters des Éléphants de Côte d’Ivoire qui ont décrié le manque de finisseur dans la surface de réparation adverse. Un joueur pourrait peut-être répondre à ce manque. Moryké Fofana, c’est son nom.

Né le 23 novembre 1991, dans la ville Balnéaire de Grand-Bassam. Cet attaquant de 28 ans, évoluant au club de Yeni Malatyaspor, en première division Turque, fait l’objet de convoitise en Turquie, mais pas sur la terre de ses ancêtres. 

Il a effectué ses premiers pas dans le football, à l’École de Formation Yéo Martial (EFYM), en 2010. Par la suite Moryké Fofana, va s’envoler pour le club de Lillestrøm, en Norvège. Une destination exotique, pour le jeune footballeur qu’il était à l’époque.
Là-bas, en Scandinavie, il a mis tout le monde d’accord sur ses qualités de butteurs, dans ses débuts. Mais après, les choses se sont compliqués un peu.
En trois saisons passées dans ce club, le bilan était plus ou moins mitigé avec un total de 18 buts inscrits pour 83 matchs. En 2015, l’Ivoirien s’engage avec le FC Lorient en France (Ligue 2).
Deux ans après, il pose ses valises en Turquie.
En 2017, celui que l’on surnomme Saviola, s’est engagé avec le club turc de Konyasport. Il y restera qu’une saison et demie avant de quitter le club pour un autre toujours en Turquie.
Aujourd’hui, le natif de Grand Bassam évolue sous les couleurs du Yeni Malatyaspor, où il est devenu le chouchou des supporters.
Ses qualités de finisseurs sont connues de tous en Turquie, mais rares sont ceux qui le savent en Côte d’Ivoire.

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