Entonnoir (ou Kafunel en langue Bahula « Mankagne ») : Le Principe appliqué à une problématique
byKafNewsPro-
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Un entonnoir est un instrument en forme de cône, terminé par un tube et servant à verser un liquide, une poudre, un granulé ou une pâte dans un récipient de petite ouverture. Ils sont faits d’un matériau suffisamment rigide, pour ne pas s’écraser sous le poids de ce que l’on verse, et imperméable.
Ils sont généralement en verre, plastique ou métal, mais parfois en papier ciré lorsqu’ils sont destinés à un usage unique. Les entonnoirs sont utilisés en cuisine, en mécanique automobile et en industrie.
Principe de l’entonnoir appliqué à une problématique
Le développement : 1) L’état de la question ou ce que l’on sait = Définir (le thème, ses variantes), Expliquer (théories, causes, facteurs) + Appuyer (résultats de recherche et méthode)
Le développement : 2) La formulation du problème ou ce que l’on veut savoir = faille dans nos connaissances + pertinence du problème + question de recherche + justification de ta démarche
La conclusion : Formulation d’une hypothèse (à défaut, un objectif)
Étapes 2-3-4 : Vérification de cette hypothèse au moyen d’une recherche empirique (Comme en IPMSH)
Ce principe est une métaphore qui permet d’illustrer l’organisation logique d’une problématique.
En effet, une problématique rédigée selon ce principe va toujours du général au particulier.
La partie évasée de l’entonnoir correspond donc aux aspects généraux; la partie étroite, aux aspects plus précis.
La partie la plus générale d’une problématique est l’introduction et le début de l’état de la question.
Dans l’introduction, on ne présente jamais le problème avec précision; on se contente de présenter le thème et de le relier au problème de recherche (= problème général).
Le principe de l’entonnoir s’applique également à l’état de la question, à «Ce que l’on sait».
Petit à petit, de paragraphe en paragraphe, l’auteur expose minutieusement et logiquement les théories et les faits du thème de son choix.
Puis, il présente au lecteur son problème, «Ce que l’on veut savoir».
Comme son nom l’indique, ce paragraphe a pour fonction d’opérer un passage cohérent et sans rupture entre «Ce que l’on sait» et «Ce que l’on veut savoir».
Autrement dit, il prépare le terrain sur lequel sera construit le problème de recherche.
La position et le contenu de ce paragraphe doivent donc respecter à la lettre le principe de l’entonnoir, c’est à dire s’enchaîner logiquement avec les paragraphes qui précéde et qui suive.
Cet enchaînement entre l’état de la question et la formulation du problème est crucial; s’il est bien fait, le lecteur dira «Que le texte coule, qu’il est habilement construit», alors que s’il est raté il dira «D’où sort ce problème ? C’est pas logique ! Où est le raisonnement ?».
Un enchaînement réussi ne créera aucune surprise chez le lecteur; un lecteur perspicace devinera même ton problème avant de l’avoir lu !
La formulation d’une hypothèse ou d’un objectif clôt la problématique; elle constitue en quelque sorte le tube de l’entonnoir, soit la partie la plus étroite et précise de ta problématique.
Attention : modèle de l’entonnoir est synonyme de principe de l’entonnoir.