Sexe, drogue, alcool... Les ados conscients des risques. Dans les douze derniers mois, 19% des jeunes interrogés reconnaissent avoir bu jusqu’à l’ivresse. Ah oui, Tenez-vous bien!
Selon une enquête réalisée par l’institut Ipos Santé, une très large majorité des adolescents sont conscients des risques liés à la drogue, l’alcool et la sexualité.
Sexe, drogue, alcool…
Un adolescent sur cinq est concerné par l’alcool, les addictions et les rapports non protégés, selon une enquête Ipsos Santé sur les comportements à risques, publiée mercredi. Selon l’enquête, la grande majorité (89%) des adolescents est consciente des risques auxquels ils peuvent être confrontés.
Ainsi 93% des ados déclarent avoir reçu au cours de leur scolarité des informations sur la sécurité routière, 85% sur la sexualité, 72% sur le cannabis, 69% sur l’alcool. Néanmoins, les jeunes regrettent de ne pas avoir eu de prévention sur les risques « sociaux » comme le suicide (73%) ou le harcèlement (63%).
D’après les jeunes interrogés, l’information concernant l’anorexie et la boulimie et l’homosexualité a fait également défaut (selon respectivement 74 et 72% d’entre eux). 38% affirment n’avoir eu aucune sensibilisation sur le bon usage d’Internet.
Un ado sur cinq concerné par l’alcool et les rapports non protégés
Même si les adolescents ont une bonne connaissance des comportements à risques, peu déclarent les adopter. Alcool, addictions et rapports non protégés ne concerne qu’un adolescent sur cinq, d’après l’enquête.
Dans les douze derniers mois, 19% des jeunes interrogés reconnaissent avoir bu jusqu’à l’ivresse, dont 17% chez les filles et 20% chez les garçons. 13% déclarent avoir pris des drogues et 11% avoir eu des rapports sexuels non protégés.
Malgré le contexte difficile (crise, chômage…), les adolescents continuent d’aller bien: 85% affirment pouvoir facilement parler avec leurs parents et autant assurent savoir à qui s’adresser en cas de difficultés personnelles.
De plus, 72% se sentent bien à l’école, même si par ailleurs 45% disent se sentir souvent sous pression et 23% se disent victimes de violences à l’école (souvent, parfois ou rarement).
Kafunel avec AFP