En Éthiopie, la construction du grand barrage de la renaissance sur le Nil bleu ne se déroule pas dans les normes de la bonne gouvernance.
Du moins, si l’on s’en tient aux derniers développements judiciaires relatifs au projet, avec l’inculpation de l’ancienne PDG de la compagnie publique éthiopienne d‘électricité et 49 autres personnes, pour corruption.
Mme Azeb Asnake avait été poussée à la démission de la tête de la compagnie en septembre 2018, après avoir été confrontée à plusieurs accusations de corruption et de mauvaise gestion concernant différents projets énergétiques programmés en Éthiopie, d’après l’AFP.
La construction du grand barrage de la renaissance sur le Nil bleu a été lancée en 2011 par l’Éthiopie. Coût de l’investissement : quatre milliards de dollars.
Renaissance en Éthiopie sous le signe de la corruption
Le barrage est censé produire plus de 6 000 mégawatts. Ce serait alors le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.
Le barrage de la renaissance devrait produire de l‘électricité d’ici fin 2020 et être complètement opérationnel d’ici 2022.