Fatick, future place forte d’exploitation grâce à ses nouvelles infrastructures (Ministre)

Exploitation à Fatick grâce à ses nouvelles infrastructures
Exploitation à Fatick grâce à ses nouvelles infrastructures. La région de Fatick (centre) peut tirer profit des opportunités offertes par la zone de libre-échange continentale en devenant une place forte d’exportation grâce à ses nouvelles infrastructures routières et portuaires, a souligné la ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta.
Participant à un comité régional de développement organisé la veille au soir, Assome Diatta a notamment cité la construction d’un pont à péage à Foundiougne, la mise en service prochaine du port de Ndakhonga et le dragage du bras de mer du Saloum parmi les opportunités d’exportation de cette région du centre du Sénégal.
L’interdiction de l’exportation des noix de cajou par voie terrestre figure parmi les mesures prises par le gouvernement pour permettre à cette localité de répondre aux défis d’accéder au marché mondial, particulièrement à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), présentée comme la plus grande zone commerciale en termes de pays, selon la ministre du Commerce.
Elle a par conséquent souligné la nécessité par exemple d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures permettant de mieux organiser l’exportation de l’anacarde, en s’attelant à équiper le port de Ndakhonga de moyens modernes de manutention afin de le rendre attractif, compétitif.

Fatick, future place forte d’exploitation grâce à ses nouvelles infrastructures (Ministre)

Exploitation à Fatick grâce à ses nouvelles infrastructures

‘’Cela permettra à la région de Fatick et au Sénégal d’une manière générale de profiter des retombées de la filière anacarde et de ses produits dérivés’’, a assuré Aminata Assome Diatta.
Le développement des nouvelles infrastructures et transformation des produits locaux sont de nature à permettre au Sénégal de diversifier ses partenaires commerciaux, a-t-elle fait valoir.
Elle a insisté sur le fait que la valorisation industrielle de l’anacarde constituait un important défi à relever pour le pays, en rappelant que la transformation locale de ce produit demeurait encore faible avec une valorisation de seulement 5 % de la production locale.
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