Comment bien décoder le langage du corps ?
Décoder le langage du corps. Communication non verbale d'une efficacité professionnelle requiert un savoir faire très pointu pour décoder le langage du corps. Dans cette rubrique nous allons apporter des réponses aux questions récurrentes, notamment : Comment comprendre l'importance du message émis par le corps ? Comment décoder les éléments non verbaux et les utiliser pour mieux communiquer ... ?
La communication non verbale est la transmission de messages ou de signaux à travers une plateforme non verbale telle que le contact visuel, les expressions faciales , les gestes, la posture et la distance entre deux individus.
Cette forme de communication est caractérisée par de multiples canaux et les chercheurs soutiennent que la communication non verbale peut transmettre plus de sens que la communication verbale. Comment décoder ces éléments non verbaux ? Comment les utiliser pour mieux communiquer ?
Il suffit d'un dixième de seconde à quelqu'un pour juger et faire sa première impression. Une première impression est un communicateur non verbal durable.
La façon dont une personne se présente lors de la première rencontre est une déclaration non verbale à l'observateur.
"Les premières impressions sont des impressions durables." Il peut y avoir des impressions positives et négatives. Des impressions positives peuvent être faites par la façon dont les gens se présentent.
La présentation peut inclure des vêtements et d'autres attributs visibles. Les impressions négatives peuvent également être basées sur la présentation et également sur les préjugés personnels.
Un chiffre : 93% de notre communication est non verbale, les mots ne représentent que 7 %.
⇒ Maîtriser la communication non-verbale est primordial dans l’avènement d’une ère de l’image et de la viralité :
La communication non-verbale est la plus ancienne forme d’expression connue. Le psychologue Paul Ekman a identifié 7 grandes émotions considérées comme universelles car pouvant être exprimées par tous, uniquement avec les expressions du visage :
● La tristesse
● La joie
● La colère
● La peur
● Le dégoût
● La surprise
● Le mépris
Selon lui : “le visage est le premier signal de l’émotion, la voix le second”.
⇒ L’événement marquant et fondateur : le débat pour l’élection présidentielle américaine entre Nixon et Kennedy en 1960 :
→ Influence déterminante de l’image et du langage corporel : Kennedy l’emporte grâce à son aisance, sa gestuelle, et sa décontraction ; alors que Nixon n’a pas travaillé cet aspect.
Suite à ce débat, les politiciens ont commencé à mieux travailler leur communication non-verbale.
Pour communiquer, nous utilisons bien plus que des mots : dans nos interactions avec les autres, notre corps possède aussi son propre langage.
Notre gestuelle, notre façon de nous asseoir, de parler et d'établir un contact visuel sont autant de moyens de communication non verbaux qui influencent les messages que nous transmettons verbalement.
La communication non verbale : silences, gestes, postures, expressions faciales, ton de la voix, rythme de l’élocution, vêtements… complètent le message verbal.
Elle exprime parfois même à notre insu nos émotions, les sentiments, les valeurs.
Le langage non verbal permet la communication entre personnes de langues différentes : le rire et l’expression de la douleur sont les expressions non verbales parmi les plus universelles.
Mais leurs signaux ne sont pas universels et doivent être interprétés en fonction du contexte socioculturel.
A lire aussi Communication non verbale : définition, éléments et exemples
Les recruteurs, par exemple, l'ont bien compris et scrutent au-delà des mots lors de leurs entretiens d'embauche .
Les messages verbaux sont communiqués au moyen des mots que nous utilisons.
Évidemment, le message verbal constitue un aspect important de la communication, mais notre façon de communiquer de façon non verbale est tout aussi importante, sinon plus.
La communication non verbale englobe ce qui suit :
Bien que très méconnus, les phénomènes non verbaux sont très importants dans la communication humaine et utilisés d’ailleurs dans plusieurs domaines comme les arts oratoires et dramatiques, les langages gestuels de certaines communautés (sourds, moines)…
La communication non verbale englobe ainsi tout ce qui a trait au langage corporel agissant comme vecteur inconscient de nos émotions (décoder) : postures, style, gestuelle, mimiques, intonation, micro expressions faciales, contacts physiques, mouvements, etc.
Ces éléments traduisent nos profonds ressentis face à une situation, notamment lorsque l'on interagit avec autrui et peuvent parfois nous desservir, discréditer une allocution pourtant bien rédigée et préparée, voire tout simplement nous trahir.
Lors d'une interaction avec autrui, les mots que nous employons ne représentent que 5% environ des informations entendues par notre interlocuteur.
Environ 40% de son ressenti face à notre intervention est transmis par l'intonation de notre voix. La grande majorité de notre message est ainsi véhiculée par notre langage corporel (décoder). C'est dire l'importance de connaître les éléments du non verbal, savoir les décrypter et surtout les maîtriser !
Il est essentiel de parfaitement maîtriser ces éléments lors d'une prise de parole en public , par exemple, ou encore dans le cadre d'une négociation où le non verbal apportera de précieuses informations à celui qui sait observer finement.
C'est notre nature de juger rapidement les autres par leur attitude, leur beauté, leur intelligence, leurs mouvements. Les animaux nous donnent l’exemple de ce qu’est la communication non verbale : ils communiquent entre eux par des systèmes spécifiques comprenant des signaux de diverses natures : sonores, gestuels, mimiques, posturaux, chimiques, thermiques, tactiles, électriques, etc.
Il existe plusieurs disciplines s’intéressant à la communication non verbale, notamment la biologie, les neurosciences, la sociologie et la psychologie.
Posture, élocution, ton de la voix, gestuelle, regard... sont des éléments a priori anodins qui en disent pourtant bien plus long sur nos intentions réelles et nos émotions.
Ce type de communication renforce et crédibilise la communication verbale lorsqu’elle est adaptée, mais peut décrédibiliser celle-ci à l'inverse.
Selon le chercheur américain Mehrabian, 7 % de la communication serait verbale, 38 % de la communication serait vocale et 55 % de la communication ne serait donc ni verbale ni vocale.
Il s'agit du premier vecteur de nos mots. Sans même voir la personne qui nous parle, nous sommes capables de dire si cette dernière est nerveuse, détendue, si elle sourit, etc.
le timbre : variant de très grave à très aigu, il est propre à chaque individu.
le volume : niveau sonore à adapter en fonction du contexte et de l'auditoire (1 ou plusieurs personnes, interaction amicale ou prise de parole en public, etc.). Une voix difficilement audible ou n'atteignant pas tout un auditoire renverra un sentiment de non-maîtrise du sujet, de malaise ou de doute quant à l'orateur.
le débit : il s'agit de la vitesse à laquelle nous parlons. Prêtez une attention toute particulière à votre débit si vous devez parler en public, car il est courant de parler - beaucoup - trop vite dès lors que l'on s'exprime devant une assemblée, dénotant ainsi une certaine nervosité.
l'intonation : le ton de la voix donne littéralement vie aux mots. C'est en quelque sorte la mélodie de nos discours.
Il est important de moduler le ton de votre voix afin de capter l'attention de votre/vos interlocuteurs , par exemple, ou bien réveiller un auditoire endormi.
Si l'on a coutume de dire que l'habit ne fait pas le moine - ce qui est intrinsèquement vrai, il n'en demeure pas moins que notre apparence physique générale (décoder) et vestimentaire véhicule de nombreux messages quant à notre personnalité .
En outre, si vous êtes bien dans votre tenue, vous paraîtrez plus confiant et inspirerez ainsi davantage confiance à autrui.
Inconsciemment, avant même que notre interlocuteur n'ait prononcé le moindre mot, notre cerveau analyse l'apparence globale de ce dernier .
De nombreuses personnes s'arrêteront à cette première impression sans chercher à en savoir davantage.
Par ailleurs - c'est notamment le cas en entretien de recrutement, ce que vous portez trahit plus ou moins consciemment certaines qualités - compétences - tout comme certains aspects plus abstraits de votre personnalité.
Une apparence négligée a toutes les chances de vous porter préjudice pour un poste à responsabilité, par exemple.
En outre, être vêtu comme la majorité des employés de l'entreprise pour laquelle vous postulez vous donne un avantage exprimé par ce sentiment d'appartenance au même cercle.
C'est l'effet miroir, induisant instantanément et totalement inconsciemment sympathie et positivité.
Ainsi, lors d'un entretien d'embauche, vous veillerez à respecter le code vestimentaire de la profession, mais également de l'esprit de l'entreprise pour laquelle vous postulez.
Les couleurs que nous portons en disent également beaucoup sur notre état d'esprit et notre personnalité.
Vos mouvements ainsi que la façon dont vous les faites, sont des indicateurs forts de ce que vous ressentez intérieurement et de vos intentions réelles. Face à face, côte à côte, assis, debout, etc. votre position face à votre interlocuteur détermine également votre rapport à ce dernier.
La position générale de votre corps (décoder), l'inclinaison de votre tête, la façon dont vous vous positionnez face à un interlocuteur envoient des messages inconscients à ce dernier : êtes-vous une quelconque menace pour lui ?
Dégagez-vous chaleur et bienveillance ou bien au contraire hostilité et agressivité ? Assis face à votre interlocuteur, avez-vous le haut du corps penché vers ce dernier ou bien plutôt bien calé contre le dossier de votre fauteuil et plutôt en retrait ? Croisez-vous les jambes ? Où sont vos mains et que font-elles ?
Sans même un mot prononcé, nous sommes capables de lire diverses informations à travers l'attitude de notre interlocuteur.
Dos droit, pieds bien ancrés dans le sol, mains contrôlées, regard non fuyant... sont autant d'éléments projetant confiance en soi, solidité et force, un certain charisme.
Dos courbé vers l'avant, regard fuyant, mains constamment torturées marquent, au contraire, unes puissante impression de timidité, malaise, manque de confiance en soi, nervosité, etc.
Bras ou jambes croisés dénotent une attitude fermée.
L'ampleur et la réalisation de vos mouvements marquent votre état : détendu, anxieux, chaleureux, hostile, menaçant, ouvert, fermé...
Chacun de vos gestes est inconsciemment interprété par votre interlocuteur et peut déterminer l'issue d'une négociation, par exemple, ou totalement discréditer l'intervention de quelqu'un.
Passer sa main dans ses cheveux(décoder), se frotter le nez, la bouche ou le menton sont autant d'éléments qui peuvent trahir un mensonge ou une grande anxiété. De même que des mouvements saccadés ou rapides.
Au contraire, des mouvements amples, maîtrisés et lents sont des signes de confiance en soi et d'aise.
Parmi les gestes marquants, on peut citer la poignée de main, plus ou moins molle, plus ou moins appuyée ; l'index accusateur ou simplement indicateur ; le hochement de tête indiquant acquiescement, etc.
Ne dit-on pas qu'il est le miroir de l'âme ? Au-delà de cette formule, le regard renvoie un maximum d'informations à celui qui sait le décrypter .
Un contact visuel suffit parfois à donner la réponse à une question. L'intensité de ce dernier peut mettre à l'aise la personne vers qui il est tourné ou bien, au contraire, la mettre mal à l'aise, voire la déstabiliser ou l'effrayer.
Le regard peut être présent, appuyé, fixe, instable, fuyant, tourné vers le haut ou plutôt vers le sol, droit ou bien distrait et envoyer différentes informations : domination, manipulation, fuite, anxiété, agacement, ennui, colère, chaleur, bienveillance, etc.
Prenez soin de regarder votre/vos interlocuteur.s dans les yeux sans être toutefois trop insistant, ce qui aurait comme conséquence de mettre de.s dernier.s mal à l'aise.
Les gestes et attitudes ont certainement été les premiers moyens de communication entre les humains et constituent un véritable paralangage qui accompagne et complète le message verbal.
La gestuelle se manifeste par des postures qui peuvent concerner : la tête, le buste, le bassin, les jambes et les bras.
Par les gestes, nous nous exprimons et nous pouvons avoir un comportement de défense ou d’agression.
Le hochement de la tête d'avant en arrière qui signifie l’approbation,
La main tendue en signe de paix,
Le poing levé en signe de révolte,
Le bras ou le doigt d'honneur,
Etc.
Un sourcil qui se relève, le coin de la bouche qui frétille, l’œil qui frise, le front qui se plisse, les lèvres qui se crispent... Certaines expressions faciales mues de manière totalement involontaire par nos muscles et reconnues de tous sont aisément repérables(décoder).
D'autres, nettement plus subtiles, mais tout aussi involontaires, passant inaperçues pour la plupart d'entre nous, laissent toutefois transparaître de précieuses informations.
On les appelle les micro-expressions. Ces dernières, mises en valeur par Paul Ekman - psychologie américain spécialisé dans l'étude des émotions - sont universelles, extrêmement furtives (moins d'une demi-seconde) et l'expression de l'une de nos 7 émotions (joie, tristesse, peur, colère, dégoût, surprise, mépris).
Si les premières sont aisées à interpréter, les secondes demandent une connaissance élargie et un entrainement certain avant d'espérer pouvoir s'en servir de repères.
Dilatation des pupilles, clignement à peine perceptible des yeux, bouche qui s'entrouvre... les micro-expressions sont imperceptibles pour un œil non averti et pourtant très parlantes.
A ce propos, les mentalistes, notamment, maîtrisent - entre autres - cet art à merveille, bluffant souvent l'assistance qui reste médusée face à tant de pouvoir.
Si, nous sommes mis en cause, interpellés, nous avons alors des gestes barrières.
les mains sur les oreilles, sur les yeux ou sur la bouche,
les bras croisés,
se frotter les mains,
les formes de réajustement : la mèche des cheveux, le pli d'un pantalon, d'une jupe, la poussière imaginaire, le raclement de la gorge…
On communique également à travers des signes conventionnels :
le doigt pointé vers la porte signifie « sortez ! »
le signe de la main pour dire « au revoir »
le hochement de la tête pour dire « oui »
le battement de mains (applaudissement) pour montrer notre satisfaction devant une manifestation.
Edward Twitchell Hall - anthropologue américain spécialiste de l'interculturel du début du XXème siècle - a mis au jour le concept de proxémie au travers duquel il classifie le type de relation existant entre 2 protagonistes en fonction de la distance physique les séparant lors d'une interaction et de fines règles culturelles. Il mit ainsi en évidence 4 zones, variant selon les us et coutumes :
Chaque individu a sa propre perception de ces zones, qu'il est essentiel de respecter, sous peine de faire capoter la discussion avant même qu'elle n'ait débuté.
Selon le vécu, la personnalité ou bien encore le caractère de votre interlocuteur, il vous faudra vous adapter. Ne franchissez pas le seuil d'une zone sans y avoir été invité !
L'espace dans lequel se déroule une communication nous affecte également.
La gestuelle est réalisée dans un espace. Cet espace est codifié. On connaît l'expression « garder ses distances ».
Chacun d'entre nous marque ses distances en parlant à l'autre. On distingue quatre zones de communication :
zone intime (15 à 45 cm), ton de la confidence,
zone personnelle (entre 45 et 1,20 m), relations professionnelles, voire amicales,
zone sociale (1,20 à 3,50 m), marque la fonction de chacun,
zone publique (> 3,50 m), face à un public.
Toute personne qui pénètre dans une zone qui ne lui est pas réservée commet une faute et la personne qui en est victime se sent mal à l'aise, déstabilisée, agressée.
Nous possédons tous un territoire personnel que nous protégeons des atteintes extérieures leur charisme.
Cet espace et les objets qui s'y trouvent peuvent devenir le prolongement de notre corps physique. (Voiture, chaise, bureau etc.)
L'aménagement d'une pièce, la disposition des tables affecte notre communication ce qui joue en faveur de leur force de persuasion .
Ecouter et comprendre son interlocuteur au-delà de ses mots est un immense atout dans bien des situations. Cela permet, entre autres, de :
interagir de manière limpide et efficace avec ses interlocuteurs : en entretien de vente, notamment, ou encore lors d'un entretien d'embauche.
convaincre plus facilement en adoptant la bonne posture et une gestuelle adéquate.
réorienter une négociation face à un interlocuteur fermé en repérant les signes d'agacement, non-intérêt, etc. et en corrigeant le tir.
cerner plus précisément la personnalité d'un candidat en recrutement en repérant les signes de nervosité ou de mensonge.
gérer les conflits décoder plus efficacement et détectant les non-dits.
déceler les résistances au changement avant qu'elles ne soient clairement énoncées.
Ce sont les expressions de visage qui manifestent des émotions : la joie, la surprise, le dégoût, la tristesse, la colère, la peur…
Ces mimiques peuvent renforcer le message, mais elles peuvent le modifier et changer sa signification.
le clin d'œil indique que ce qui est dit ne doit pas être pris au sérieux,
le regard fixe et soutenu signifie une intention hostile,
-le regard panoramique implique tous les interlocuteurs afin que tous se sentent concernés par le message.
Les expressions faciales peuvent être voulues telles qu'un sourire, mais sont souvent incontrôlées et involontaires (les yeux écarquillés d'étonnement, les sourcils froncés de colère, etc.). Ils font partie intégrante de notre comportement global.
Le regard est certainement la partie du corps qui exprime le plus de nous même "les yeux sont le miroir de l'âme" (J. Cocteau).
Il est capital de tenir compte des expressions faciales et des mouvements corporels afin d’éviter les malentendus.
- Angela Di Pastena et al., « Joindre le geste à la parole : les liens entre la parole et les gestes co-verbaux », L’Année psychologique 2015/3 (Vol. 115), p. 463-493.
- J. Cosnier, Les gestes du dialogue, la communication non verbale, Rev. Psychologie de la motivation, 21, 129, 138,.1996.
- Document de Claude Terrier sur la communication :
http://www.cterrier.com/modeop_cours/communication/60_non_verbal.pdf
- Joseph Messinger, Le dico illustré des gestes, J’ai lu, 2009.
- “Dans les secrets de la communication non-verbale” Emission de BNL Consult
- “Analyzing Donald Trump’s body language”, Who is Donald Trump?, A&E, https://www.youtube.com/watch?v=nsIeVE3uT_8
- Chaîne Youtube “décodeur du non verbal”
- https://www.youtube.com/watch?v=sldUjPdU8zE
- Déclaration de guerre au Japon, https://www.youtube.com/watch?v=vYhhMAl6q2I.
La communication non verbale est la transmission de messages ou de signaux à travers une plateforme non verbale telle que le contact visuel, les expressions faciales , les gestes, la posture et la distance entre deux individus.
Cette forme de communication est caractérisée par de multiples canaux et les chercheurs soutiennent que la communication non verbale peut transmettre plus de sens que la communication verbale. Comment décoder ces éléments non verbaux ? Comment les utiliser pour mieux communiquer ?
Il suffit d'un dixième de seconde à quelqu'un pour juger et faire sa première impression. Une première impression est un communicateur non verbal durable.
La façon dont une personne se présente lors de la première rencontre est une déclaration non verbale à l'observateur.
"Les premières impressions sont des impressions durables." Il peut y avoir des impressions positives et négatives. Des impressions positives peuvent être faites par la façon dont les gens se présentent.
La présentation peut inclure des vêtements et d'autres attributs visibles. Les impressions négatives peuvent également être basées sur la présentation et également sur les préjugés personnels.
Communication non-verbale et prise de parole politique
Un chiffre : 93% de notre communication est non verbale, les mots ne représentent que 7 %.
⇒ Maîtriser la communication non-verbale est primordial dans l’avènement d’une ère de l’image et de la viralité :
- Détecter et analyser son interlocuteur
- Contrôler et manier son propre langage corporel
- Renforcer votre image de communicant, gagner en légitimité.
- Convaincre votre interlocuteur
La communication non-verbale est la plus ancienne forme d’expression connue. Le psychologue Paul Ekman a identifié 7 grandes émotions considérées comme universelles car pouvant être exprimées par tous, uniquement avec les expressions du visage :
● La tristesse
● La joie
● La colère
● La peur
● Le dégoût
● La surprise
● Le mépris
Selon lui : “le visage est le premier signal de l’émotion, la voix le second”.
⇒ L’événement marquant et fondateur : le débat pour l’élection présidentielle américaine entre Nixon et Kennedy en 1960 :
- Les auditeurs radio furent convaincus par Nixon
- Les téléspectateurs par Kennedy
→ Influence déterminante de l’image et du langage corporel : Kennedy l’emporte grâce à son aisance, sa gestuelle, et sa décontraction ; alors que Nixon n’a pas travaillé cet aspect.
Suite à ce débat, les politiciens ont commencé à mieux travailler leur communication non-verbale.
Décoder le langage du corps
Pour communiquer, nous utilisons bien plus que des mots : dans nos interactions avec les autres, notre corps possède aussi son propre langage.
Notre gestuelle, notre façon de nous asseoir, de parler et d'établir un contact visuel sont autant de moyens de communication non verbaux qui influencent les messages que nous transmettons verbalement.
La communication non verbale : silences, gestes, postures, expressions faciales, ton de la voix, rythme de l’élocution, vêtements… complètent le message verbal.
Elle exprime parfois même à notre insu nos émotions, les sentiments, les valeurs.
Le langage non verbal permet la communication entre personnes de langues différentes : le rire et l’expression de la douleur sont les expressions non verbales parmi les plus universelles.
Mais leurs signaux ne sont pas universels et doivent être interprétés en fonction du contexte socioculturel.
A lire aussi Communication non verbale : définition, éléments et exemples
Les recruteurs, par exemple, l'ont bien compris et scrutent au-delà des mots lors de leurs entretiens d'embauche .
Qu'est-ce que la communication non verbale ?
Les messages verbaux sont communiqués au moyen des mots que nous utilisons.
Évidemment, le message verbal constitue un aspect important de la communication, mais notre façon de communiquer de façon non verbale est tout aussi importante, sinon plus.
La communication non verbale englobe ce qui suit :
- Ton de la voix
- Débit et volume de la voix
- Articulation des mots
- Rythme, intonation et accent mis sur les mots
- Expression du visage
- Intensité du contact visuel établi
- Gestuelle et toucher
- Langage corporel et position
Bien que très méconnus, les phénomènes non verbaux sont très importants dans la communication humaine et utilisés d’ailleurs dans plusieurs domaines comme les arts oratoires et dramatiques, les langages gestuels de certaines communautés (sourds, moines)…
La communication non verbale englobe ainsi tout ce qui a trait au langage corporel agissant comme vecteur inconscient de nos émotions (décoder) : postures, style, gestuelle, mimiques, intonation, micro expressions faciales, contacts physiques, mouvements, etc.
Ces éléments traduisent nos profonds ressentis face à une situation, notamment lorsque l'on interagit avec autrui et peuvent parfois nous desservir, discréditer une allocution pourtant bien rédigée et préparée, voire tout simplement nous trahir.
Lors d'une interaction avec autrui, les mots que nous employons ne représentent que 5% environ des informations entendues par notre interlocuteur.
Environ 40% de son ressenti face à notre intervention est transmis par l'intonation de notre voix. La grande majorité de notre message est ainsi véhiculée par notre langage corporel (décoder). C'est dire l'importance de connaître les éléments du non verbal, savoir les décrypter et surtout les maîtriser !
Il est essentiel de parfaitement maîtriser ces éléments lors d'une prise de parole en public , par exemple, ou encore dans le cadre d'une négociation où le non verbal apportera de précieuses informations à celui qui sait observer finement.
Décoder les éléments du non verbal
C'est notre nature de juger rapidement les autres par leur attitude, leur beauté, leur intelligence, leurs mouvements. Les animaux nous donnent l’exemple de ce qu’est la communication non verbale : ils communiquent entre eux par des systèmes spécifiques comprenant des signaux de diverses natures : sonores, gestuels, mimiques, posturaux, chimiques, thermiques, tactiles, électriques, etc.
Il existe plusieurs disciplines s’intéressant à la communication non verbale, notamment la biologie, les neurosciences, la sociologie et la psychologie.
Posture, élocution, ton de la voix, gestuelle, regard... sont des éléments a priori anodins qui en disent pourtant bien plus long sur nos intentions réelles et nos émotions.
Ce type de communication renforce et crédibilise la communication verbale lorsqu’elle est adaptée, mais peut décrédibiliser celle-ci à l'inverse.
Selon le chercheur américain Mehrabian, 7 % de la communication serait verbale, 38 % de la communication serait vocale et 55 % de la communication ne serait donc ni verbale ni vocale.
Décryptage rapide de la synergologie ou langage non verbal.
La voix
Il s'agit du premier vecteur de nos mots. Sans même voir la personne qui nous parle, nous sommes capables de dire si cette dernière est nerveuse, détendue, si elle sourit, etc.
Les éléments caractérisant la voix sont les suivants (décoder):
le timbre : variant de très grave à très aigu, il est propre à chaque individu.
le volume : niveau sonore à adapter en fonction du contexte et de l'auditoire (1 ou plusieurs personnes, interaction amicale ou prise de parole en public, etc.). Une voix difficilement audible ou n'atteignant pas tout un auditoire renverra un sentiment de non-maîtrise du sujet, de malaise ou de doute quant à l'orateur.
le débit : il s'agit de la vitesse à laquelle nous parlons. Prêtez une attention toute particulière à votre débit si vous devez parler en public, car il est courant de parler - beaucoup - trop vite dès lors que l'on s'exprime devant une assemblée, dénotant ainsi une certaine nervosité.
l'intonation : le ton de la voix donne littéralement vie aux mots. C'est en quelque sorte la mélodie de nos discours.
Il est important de moduler le ton de votre voix afin de capter l'attention de votre/vos interlocuteurs , par exemple, ou bien réveiller un auditoire endormi.
L'apparence physique
Si l'on a coutume de dire que l'habit ne fait pas le moine - ce qui est intrinsèquement vrai, il n'en demeure pas moins que notre apparence physique générale (décoder) et vestimentaire véhicule de nombreux messages quant à notre personnalité .
En outre, si vous êtes bien dans votre tenue, vous paraîtrez plus confiant et inspirerez ainsi davantage confiance à autrui.
Inconsciemment, avant même que notre interlocuteur n'ait prononcé le moindre mot, notre cerveau analyse l'apparence globale de ce dernier .
De nombreuses personnes s'arrêteront à cette première impression sans chercher à en savoir davantage.
Par ailleurs - c'est notamment le cas en entretien de recrutement, ce que vous portez trahit plus ou moins consciemment certaines qualités - compétences - tout comme certains aspects plus abstraits de votre personnalité.
Une apparence négligée a toutes les chances de vous porter préjudice pour un poste à responsabilité, par exemple.
En outre, être vêtu comme la majorité des employés de l'entreprise pour laquelle vous postulez vous donne un avantage exprimé par ce sentiment d'appartenance au même cercle.
C'est l'effet miroir, induisant instantanément et totalement inconsciemment sympathie et positivité.
Ainsi, lors d'un entretien d'embauche, vous veillerez à respecter le code vestimentaire de la profession, mais également de l'esprit de l'entreprise pour laquelle vous postulez.
Les couleurs que nous portons en disent également beaucoup sur notre état d'esprit et notre personnalité.
Posture et gestuelle
Vos mouvements ainsi que la façon dont vous les faites, sont des indicateurs forts de ce que vous ressentez intérieurement et de vos intentions réelles. Face à face, côte à côte, assis, debout, etc. votre position face à votre interlocuteur détermine également votre rapport à ce dernier.
Posture
La position générale de votre corps (décoder), l'inclinaison de votre tête, la façon dont vous vous positionnez face à un interlocuteur envoient des messages inconscients à ce dernier : êtes-vous une quelconque menace pour lui ?
Dégagez-vous chaleur et bienveillance ou bien au contraire hostilité et agressivité ? Assis face à votre interlocuteur, avez-vous le haut du corps penché vers ce dernier ou bien plutôt bien calé contre le dossier de votre fauteuil et plutôt en retrait ? Croisez-vous les jambes ? Où sont vos mains et que font-elles ?
Sans même un mot prononcé, nous sommes capables de lire diverses informations à travers l'attitude de notre interlocuteur.
Dos droit, pieds bien ancrés dans le sol, mains contrôlées, regard non fuyant... sont autant d'éléments projetant confiance en soi, solidité et force, un certain charisme.
Dos courbé vers l'avant, regard fuyant, mains constamment torturées marquent, au contraire, unes puissante impression de timidité, malaise, manque de confiance en soi, nervosité, etc.
Bras ou jambes croisés dénotent une attitude fermée.
Gestuelle
L'ampleur et la réalisation de vos mouvements marquent votre état : détendu, anxieux, chaleureux, hostile, menaçant, ouvert, fermé...
Chacun de vos gestes est inconsciemment interprété par votre interlocuteur et peut déterminer l'issue d'une négociation, par exemple, ou totalement discréditer l'intervention de quelqu'un.
Passer sa main dans ses cheveux(décoder), se frotter le nez, la bouche ou le menton sont autant d'éléments qui peuvent trahir un mensonge ou une grande anxiété. De même que des mouvements saccadés ou rapides.
Au contraire, des mouvements amples, maîtrisés et lents sont des signes de confiance en soi et d'aise.
Parmi les gestes marquants, on peut citer la poignée de main, plus ou moins molle, plus ou moins appuyée ; l'index accusateur ou simplement indicateur ; le hochement de tête indiquant acquiescement, etc.
Le regard
Ne dit-on pas qu'il est le miroir de l'âme ? Au-delà de cette formule, le regard renvoie un maximum d'informations à celui qui sait le décrypter .
Un contact visuel suffit parfois à donner la réponse à une question. L'intensité de ce dernier peut mettre à l'aise la personne vers qui il est tourné ou bien, au contraire, la mettre mal à l'aise, voire la déstabiliser ou l'effrayer.
Le regard peut être présent, appuyé, fixe, instable, fuyant, tourné vers le haut ou plutôt vers le sol, droit ou bien distrait et envoyer différentes informations : domination, manipulation, fuite, anxiété, agacement, ennui, colère, chaleur, bienveillance, etc.
Prenez soin de regarder votre/vos interlocuteur.s dans les yeux sans être toutefois trop insistant, ce qui aurait comme conséquence de mettre de.s dernier.s mal à l'aise.
Les expressions faciales et micro expressions
Les gestes et attitudes ont certainement été les premiers moyens de communication entre les humains et constituent un véritable paralangage qui accompagne et complète le message verbal.
La gestuelle se manifeste par des postures qui peuvent concerner : la tête, le buste, le bassin, les jambes et les bras.
Par les gestes, nous nous exprimons et nous pouvons avoir un comportement de défense ou d’agression.
Le hochement de la tête d'avant en arrière qui signifie l’approbation,
La main tendue en signe de paix,
Le poing levé en signe de révolte,
Le bras ou le doigt d'honneur,
Etc.
Un sourcil qui se relève, le coin de la bouche qui frétille, l’œil qui frise, le front qui se plisse, les lèvres qui se crispent... Certaines expressions faciales mues de manière totalement involontaire par nos muscles et reconnues de tous sont aisément repérables(décoder).
D'autres, nettement plus subtiles, mais tout aussi involontaires, passant inaperçues pour la plupart d'entre nous, laissent toutefois transparaître de précieuses informations.
On les appelle les micro-expressions. Ces dernières, mises en valeur par Paul Ekman - psychologie américain spécialisé dans l'étude des émotions - sont universelles, extrêmement furtives (moins d'une demi-seconde) et l'expression de l'une de nos 7 émotions (joie, tristesse, peur, colère, dégoût, surprise, mépris).
Si les premières sont aisées à interpréter, les secondes demandent une connaissance élargie et un entrainement certain avant d'espérer pouvoir s'en servir de repères.
Dilatation des pupilles, clignement à peine perceptible des yeux, bouche qui s'entrouvre... les micro-expressions sont imperceptibles pour un œil non averti et pourtant très parlantes.
A ce propos, les mentalistes, notamment, maîtrisent - entre autres - cet art à merveille, bluffant souvent l'assistance qui reste médusée face à tant de pouvoir.
Si, nous sommes mis en cause, interpellés, nous avons alors des gestes barrières.
Parmi les plus courants :
les mains sur les oreilles, sur les yeux ou sur la bouche,
les bras croisés,
se frotter les mains,
les formes de réajustement : la mèche des cheveux, le pli d'un pantalon, d'une jupe, la poussière imaginaire, le raclement de la gorge…
On communique également à travers des signes conventionnels :
le doigt pointé vers la porte signifie « sortez ! »
le signe de la main pour dire « au revoir »
le hochement de la tête pour dire « oui »
le battement de mains (applaudissement) pour montrer notre satisfaction devant une manifestation.
L'espace et la distance
La distance
Edward Twitchell Hall - anthropologue américain spécialiste de l'interculturel du début du XXème siècle - a mis au jour le concept de proxémie au travers duquel il classifie le type de relation existant entre 2 protagonistes en fonction de la distance physique les séparant lors d'une interaction et de fines règles culturelles. Il mit ainsi en évidence 4 zones, variant selon les us et coutumes :
- intime : zone hautement émotionnelle allant de 15cm à 45 cm, c'est la distance séparant 2 membres d'une même famille, par exemple ou extrêmement proches, dont les liens sont émotionnellement forts (contacts physiques, chuchotements, etc.). Les dialogues (décoder) ne sont pas perceptibles par une personne hors de la zone. On la nomme parfois distance du secret.
- personnelle : de 45cm à 1,20m, on la nomme zone affective. Les liens sont émotionnellement moins intenses, mais suffisamment pour titiller l'affect. C'est la distance pour une discussion particulière, par exemple, entre 2 personnes qui se connaissent bien (ami.e.s). Les dialogues sont audibles tout en restant relativement feutrés. On la qualifie de distance de la confidence.
- sociale : 1,20m à 3,60m, c'est la zone de sociabilisation avec des interactions entre individus se connaissant ou se côtoyant régulièrement (connaissances, collègues de travail, etc.). La voix se porte et se fait entendre sans effort.
- publique : ni contacts physiques, ni interactions directes, il s'agit de la distance existant entre une personne et un groupe d'individus (conférencier face à son auditoire, par exemple).
Chaque individu a sa propre perception de ces zones, qu'il est essentiel de respecter, sous peine de faire capoter la discussion avant même qu'elle n'ait débuté.
Selon le vécu, la personnalité ou bien encore le caractère de votre interlocuteur, il vous faudra vous adapter. Ne franchissez pas le seuil d'une zone sans y avoir été invité !
L'espace
L'espace dans lequel se déroule une communication nous affecte également.
La gestuelle est réalisée dans un espace. Cet espace est codifié. On connaît l'expression « garder ses distances ».
Chacun d'entre nous marque ses distances en parlant à l'autre. On distingue quatre zones de communication :
zone intime (15 à 45 cm), ton de la confidence,
zone personnelle (entre 45 et 1,20 m), relations professionnelles, voire amicales,
zone sociale (1,20 à 3,50 m), marque la fonction de chacun,
zone publique (> 3,50 m), face à un public.
Toute personne qui pénètre dans une zone qui ne lui est pas réservée commet une faute et la personne qui en est victime se sent mal à l'aise, déstabilisée, agressée.
Nous possédons tous un territoire personnel que nous protégeons des atteintes extérieures leur charisme.
Cet espace et les objets qui s'y trouvent peuvent devenir le prolongement de notre corps physique. (Voiture, chaise, bureau etc.)
L'aménagement d'une pièce, la disposition des tables affecte notre communication ce qui joue en faveur de leur force de persuasion .
Puissance du langage du corps
Ecouter et comprendre son interlocuteur au-delà de ses mots est un immense atout dans bien des situations. Cela permet, entre autres, de :
interagir de manière limpide et efficace avec ses interlocuteurs : en entretien de vente, notamment, ou encore lors d'un entretien d'embauche.
convaincre plus facilement en adoptant la bonne posture et une gestuelle adéquate.
réorienter une négociation face à un interlocuteur fermé en repérant les signes d'agacement, non-intérêt, etc. et en corrigeant le tir.
cerner plus précisément la personnalité d'un candidat en recrutement en repérant les signes de nervosité ou de mensonge.
gérer les conflits décoder plus efficacement et détectant les non-dits.
déceler les résistances au changement avant qu'elles ne soient clairement énoncées.
Les expressions faciales, mimiques et mouvements corporels
Ce sont les expressions de visage qui manifestent des émotions : la joie, la surprise, le dégoût, la tristesse, la colère, la peur…
Ces mimiques peuvent renforcer le message, mais elles peuvent le modifier et changer sa signification.
le clin d'œil indique que ce qui est dit ne doit pas être pris au sérieux,
le regard fixe et soutenu signifie une intention hostile,
-le regard panoramique implique tous les interlocuteurs afin que tous se sentent concernés par le message.
Les expressions faciales peuvent être voulues telles qu'un sourire, mais sont souvent incontrôlées et involontaires (les yeux écarquillés d'étonnement, les sourcils froncés de colère, etc.). Ils font partie intégrante de notre comportement global.
Le regard est certainement la partie du corps qui exprime le plus de nous même "les yeux sont le miroir de l'âme" (J. Cocteau).
Il est capital de tenir compte des expressions faciales et des mouvements corporels afin d’éviter les malentendus.
Sagesse et bon sens !
Il est impossible de ne pas avoir de communication non verbale.
C'est notre premier mode de communication des sentiments et des émotions.
- Les mots transportent des sens, des signifiants.
- Le non verbal véhicule du signifié.
L'information non verbale complète le message verbal, elle aide à comprendre ce qui est dit.
Ces messages sont souvent plus fiables que les messages verbaux. Pour ces raisons, il est capital de savoir les lire et les interpréter.
Pour que la communication soit réussie, il faut qu'il y ait concordance entre le message verbal et le non-verbal...
SOURCES
Bibliographie :
- Marsille Jean-Baptiste, La communication non verbale, l’art de communiquer sans dire un mot, Gualino Editions, mars 2013- Angela Di Pastena et al., « Joindre le geste à la parole : les liens entre la parole et les gestes co-verbaux », L’Année psychologique 2015/3 (Vol. 115), p. 463-493.
- J. Cosnier, Les gestes du dialogue, la communication non verbale, Rev. Psychologie de la motivation, 21, 129, 138,.1996.
- Document de Claude Terrier sur la communication :
http://www.cterrier.com/modeop_cours/communication/60_non_verbal.pdf
- Joseph Messinger, Le dico illustré des gestes, J’ai lu, 2009.
Vidéographie :
- “Le visage décrypté” documentaire d’Arte 2011- “Dans les secrets de la communication non-verbale” Emission de BNL Consult
- “Analyzing Donald Trump’s body language”, Who is Donald Trump?, A&E, https://www.youtube.com/watch?v=nsIeVE3uT_8
- Chaîne Youtube “décodeur du non verbal”
- https://www.youtube.com/watch?v=sldUjPdU8zE
- Déclaration de guerre au Japon, https://www.youtube.com/watch?v=vYhhMAl6q2I.
Commentaires
Enregistrer un commentaire