Métacommunication est un outil pour dénouer des conflits

La métacommunication est l'art de communiquer sur la communication. Le terme a été introduit par l'anthropologue, psychologue et épistémologue américain Gregory Bateson en 1935 pour rendre compte de ses résultats dans l'étude des relations inter-tribales dans le Pacifique Sud. L'École de Palo Alto a ensuite repris le concept dans l'analyse des dynamiques familiales. ,métacommunication ,Meta communication,Métacommuniquer,Meta-communication,communication,information,École de Palo Alto ,anthropologue, psychologue,épistémologue ,épistémologue ,américain, Gregory Bateson ,

Histoire, définitions et polémiquesTypes de métacommunications

Le terme, utilisé de manière générique, renvoie à toute chose qui contextualise un message et aide, de ce fait, à la compréhension d'une situation de communication .

Métacommunication peut être relationnelle

La métacommunication peut être relationnelle, en ce qu'elle donne de l'information sur une relation qui s'étend dans la durée, ou épisodique, c'est-à-dire liée à une situation de communication précise. Par exemple, un or…

Métacommuniquer

Métacommuniquer est l’action qui consiste à prendre du recul par rapport au contenu de ce que nous échangeons à l’instant t pour observer notre relation, le contexte dans lequel nous échangeons et nos différents signes non-verbaux que nous émettons l’un envers l’autre.

Métacommunication, c’est communiquer sur la façon dont on communique :

« Tiens, passe moi le sel ! » c’est une communication… « Non mais dis donc : tu as vu sur quel ton tu me demandes de te passer le sel ! » est une métacommunication La dimension meta d’une conversation apparaît lorsqu’un des interlocuteurs en modifie le cadre d’interprétation. Par exemple, exprimer que l’on reformule une phrase (« Ce que je voulais dire, c’est que… ») est une méta communication. (wikipedia) Quand la relation est bloquée ou tendue, la communication ne passe plus, il est intéressant de recourir à la meta communication, en proposant à l’interlocuteur de changer de manière de communiquer. L’humour peut être un raccorci à cette démarche peut être… En effet, le rire peut aider à prendre du recul sur une situation tendue ou conflictuelle.

Meta communication : le rire dénoue les tensions

Le rire est un changement brutal de niveau logique : Un monsieur sérieux avance solennellement dans la rue avec son chapeau haut de forme et son parapluie… il glisse sur une peau de banane et le voici les quatre fers en l’air dans une attitude qui tranche avec son identité sociale de « monsieur bien comme il faut ». Il n’en faut pas plus pour provoquer un micro réflexe dans le diaphragme qui profite de la surprise pour se secouer des tensions qui le nouent. Et voici le rire (ou le sourire dans le cas présent), induit par l’effet de contraste produit par la superposition des deux images incompatibles : le monsieur sérieux par terre est une sorte d’impossibilité ou d’improbabilité logique. Le spectacle déborde de nos représentations, il nous secoue de la matrice mentale au travers de laquelle nous étions en train de penser la situation de façon fermée.

Albert Einstein tire la langue : la meta communication pour soulager les tensions ?

Le grand Einstein disait, paraît-il, qu’on ne peut résoudre un problème sur le même plan logique que celui sur lequel il est posé. Ce n’est pas le Coaching qui dira le contraire, puisque cette profession considère que la solution est toujours extérieure à l’espace problème ! Alors, parfois, pour « changer de niveau logique », il est intéressant de prendre une position dite « méta » qui donne du recul et fait entrevoir une situation dans son contexte plus large. Cette position permettra ainsi une meta communication, par exemple pour réguler une relation . La méta communication pour dénouer des conflits Ailleurs sur ce site, nous proposons des exemples de protocoles de régulation en réunion ou de médiation des conflits. Mais présentement, nous voudrions attirer l’attention sur un protocole éclair (presque au sens propre), celui de l’humour qui fait office de meta communication, dans un raccourci élégant (quand il est bienveillant et ne disqualifie personne… sinon ce n’est plus de l’humour, mais de l’ironie ou de la moquerie). Pour mieux se comprendre, il est donc parfois nécessaire de pouvoir prendre de la distance et du recul par rapport à notre cadre d’interpénétration, pour être à la fois « dans » la communication et en « position méta », c’est-à-dire dans une perspective plus large qui permet d’être attentif au cadre de représentation d’autrui et à la manière dont se déroule la communication. Un peu comme lorsqu’on lit un journal tout en restant prudent quant à la façon dont l’information rend compte de l’événement. Cette posture est caractéristique du coaching. De même, les membres d’une équipe de travail doivent apprendre, afin de mieux communiquer, à changer de niveau de communication pour expliciter, clarifier, réguler, approfondir ce qui a été « dit » de façon verbale ou non verbale, et s’assurer de s’être bien compris. Les personnes qui ont eu la chance de vivre une expérience transculturelle majeure, telle que l’immersion dans un pays étranger, sont souvent bien préparées à cette métacommunication. Les autres pourront s’y entraîner, dans le cadre du coaching, grâce à des exercices plus efficaces que bien des formations à la communication !Vincent lenhardt Humour et meta communication L’humour est une sorte de « comble » de la position méta, qui crée des espaces dans les situations confinées et traverse les niveaux logiques de façon fulgurante, en s’adressant directement à l’hémisphère droit du cerveau, sans passer par la matrice mentale ordinaire (justement cause des tensions). Seulement, voilà : l’humour c’est délicat, ça ne se commande pas. Et puis ce n’est pas toujours bien pris, c’est donc à manier avec précaution. Toutefois, quand les conditions sont réunies, pourquoi ne pas y recourir avec douceur et gentillesse ? Et pourquoi ne pas le cultiver, à titre préventif, en se racontant de temps en temps des petites blagues, qui entretiennent la bonne humeur et la complicité ? Méta communication : 5 axiomes de l’école de Palo alto 1. On ne peut pas ne pas communiquer 2.Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et est par suite une méta communication 3.La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires 4. La communication humaine utilise simultanément deux modes de communication : digital et analogique 5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire 1. On ne peut pas ne pas communiquer Chaque être humain adopte un comportement particulier dans la vie de tous les jours. Et tout comportement a valeur de message. Donc même si nous n’avons l’impression de ne rien faire notre simple présence, et même notre absence dans certains groupes est porteur d’information donc de communication. Démonstration : si l’on prend comme exemple de communication le comportement humain, alors on peut dire que le comportement n’a pas de contraire, ce qui revient à dire qu’on ne peut pas ne pas avoir de comportement. Si le comportement existe, alors il a valeur de message, et tout message a valeur de communication. Donc, on ne peut pas ne pas communiquer. En prenant l’exemple de la consultation médecin-patient, tout comportement de l’un et de l’autre, toute attitude, fera sens dans la relation et aura une influence importante dans les effets positifs et négatifs de celle-ci. De la manière dont le médecin parle, serre la main, ouvre la porte, jusqu’aux regards furtifs sur sa montre, le froncement de ses sourcils, le stylo avec la marque du laboratoire … Il y a ainsi une multitude de signes informatifs que le médecin distillera au fil de la consultation. Et inversement, le médecin redéfinira le déroulé de la consultation en fonction d’autant de singes émis volontairement ou non par son patient. 2. Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et est par suite une méta communication Lorsque nous communiquons, par écrit ou par oral, nous nous attachons au contenu de ce que nous voulons faire passer. C’est le premier aspect de la communication. Dans une bonne relation cet aspect prime et l’interlocuteur est réceptif au contenu de votre discours. Mais imaginons une relation problématique. Vous ne vous entendez pas avec votre associé. Et chaque rencontre devient difficile. L’objectif n’est plus le contenu, chacun cherchant derrière ce que dit l’autre à décrypter son état émotionnel, une éventuel colère, ou manque de respect. C’est le deuxième aspect qui est la relation elle-même. Ce deuxième aspect prime sur le premier car si la relation est mauvaise le contenu sera soit rejeté, soit déformé, soit ignoré. Et cet aspect faisant appel au non verbal (regard, intonation, gestuelle, mimique…) est une méta communication. 3. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires La communication est un système d’échanges circulaire. Le comportement de l’un des acteurs induit le comportement de l’autre, et vice versa. Au lieu de voir cela clairement, nous avons parfois tendance à considérer notre attitude seulement en réaction au comportement de l’autre en minimisant l’impact de notre propre attitude. Ce qui est source de nombreux conflits relationnels.(voir : biais cognitifs) 4. La communication humaine utilise simultanément deux modes de communication : digital et analogique (explicite et implicite, verbal et non verbal) Voir à ce sujet : exercice d’écoute La communication analogique définit la relation. Ses capacités d’expression sont larges, mais manque de précision et ne connait pas la négation. De plus il est difficile de mentir en analogique. Toute communication non verbale est une communication de nature analogique. La communication digitale définit le contenu de la relation. Elle possède une structure précise, complexe et logique. Elle se prête à l’abstraction. La communication digitale est de nature symbolique. Ces symboles sont les mots que l’on emploie pour désigner les choses, mots qui relèvent d’une convention sémantique propre à une langue donnée. La communication digitale possède une syntaxe logique souple, précise et pratique, qui se prête facilement à l’abstraction. Elle définit le contenu de la relation Par contre, toute communication non verbale est une communication de nature analogique. C’est une communication primitive et animale, riche de sens et directement compréhensible même entre espèces différentes. L’expression de nos sentiments, qui est la base de nos relations interpersonnelles, est un exemple de communication analogique. Il est, de plus, difficile de mentir dans le domaine analogique. Ces deux modes coexistent et se complètent dans chaque message. Le domaine analogique prime sur le digital. Par exemple : une personne est en retard et celà l’embête vis à vis de son rendez-vous Son message non verbal exprimera son embarras même si il sourit à et même s’il poursuit la conversation comme si de rien n’était. Il faut alors avoir recours à la métacommunication, c’est à dire utiliser le langage digital pour préciser et traduire son langage analogique : » Je suis embarrassé d’être en retard et vous demande pardon de vous avoir fait attendre… « . Cette phrase permet de recadrer le message analogique et d’éviter des interprétations hasardeuses de la part de l’interlocuteur 5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire Une relation symétrique est une relation d’égalité. Une relation complémentaire, exprime la différence, avec deux positions. L’une est dite haute, l’autre est dite basse.(voir : position basse) Contrairement à la position haute, dominante, qui prétend savoir et pouvoir, la position basse est une position d’humilité, pour justement mieux laisser à l’interlocuteur la responsabilité de savoir et de pouvoir. En position basse, vous proposez, mais vous n’imposez pas. Vous proposez des questions (voir l’article : l’art de poser une question de coach), plutôt que de simplement les poser (comme si vous attendiez une réponse) ou de donner des réponses vous-même. Vous reformulez prudemment les propos de l’autre, pour lui permettre de valider votre bonne compréhension (et au passage qu’il prenne conscience de ce qu’il vient de dire et saisisse l’occasion de compléter, développer ou nuancer son propos). Petite blague sur le coaching et la méta communication ? (histoire de rire pour illustrer la méta communication) Plusieurs réponses sont possibles à la simple question : Quelle heure est-il ? » – « Quelle heure est-il s’il vous plaît ? » Réponse de l »expert : « Nous devons tout d’abord choisir un fuseau horaire de référence, en effet, vous savez sans doute que le référentiel constitue l’un des paradigmes clefs, depuis, notamment, les travaux d’Albert EINSTEIN à propos du concept de la relativité. » Réponse d’un formateur : « Quel chiffre voyez-vous, juste à côté de la petite aiguille de l’horloge ?… » Réponse d’un conseiller : « Voici comment vous pouvez obtenir la réponse. Plusieurs solutions s’offrent à vous… « Réponse d’un psy : « En quoi est-ce important ? » Question d’un coach : « Vous avez la réponse en vous… Qu’y a-t-il là à votre poignet, par exemple ?… » Nota : les coachs sont ceux parmi les consultants, qui se croient plus malins que les autres, parce qu’ils ne donnent pas de conseils, mais poussent le culot jusqu’à ne vendre que des questions !… Et certains d’entre eux vont même jusqu’à prétendre que le silence serait également une de leur prestation les plus puissantes ?

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