Des médecins coréens dans le dispositif de couverture médicale du gamou

L’ONG Médisol International a déployé à Tivaouane une équipe d’une trentaine de médecins coréens en appui à la couverture sanitaire du Gamou célébré dans la nuit de samedi à dimanche dans cette cité religieuse de la région de Thiès, a constaté l’APS.

L’équipe médicale coréenne est notamment constituée de pédiatres, de cardiologues, de dentistes, de gynécologues et d’autres spécialités, a notamment indiqué à l’APS, le docteur Rose Wardini, présidente de l’ONG Médicol International.

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Elle intervenait après avoir fait le tour de quelques unités d’intervention.

’’Nous essayons depuis plus de 15 ans d’apporter notre contribution au Gamou de Tivaouane pour les soins médicaux. Cette année pour faire mieux, en hommage au regretté Serigne Abdoul Aziz Al-Amine, l’Agence de coopération coréenne a mis à notre disposition cette équipe de trente médecins, dans laquelle toutes les spécialités sont représentées’’, s’est félicité le docteur Wardi.

Le coordonnateur de la Cellule médicale du comité d’organisation au service du Khalif Ababacar Sy (COSKAS) docteur Yankhoba Faye s’est de son côté réjoui de l’apport de Médisol international (médecine de solidarité) qui devrait ’’rehausser le plateau médical mis en place à l’occasion du Gamou’’.

’’Cet appui de Médisol international va nous permettre d’atteindre des cibles particulières, difficilement traitables’’, a-t-il souligné en ajoutant que l’équipe médicale du COSKAS occupait déjà 30 des 58 postes médicaux avancés et fixes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Dans une des unités fixes installées non loin de la zawiya El Hadji Malick Sy, 1262 pathologies ont été diagnostiquées. Les sujets jeunes (15-39 ans), dominent le tableau avec 466 individus diagnostiqués’’, a pour sa part signalé le docteur Yoro Sylla, gérontologue à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES-Kaolack), mobilisé à l’occasion du Gamou.

Selon lui, les pathologies les plus fréquentes ont souvent trait à des maladies respiratoires, relatives notamment à la poussière et à l’épidémie de la grippe, tandis les maladies respiratoires, les douleurs gastriques et ulcère (dues aux modifications alimentaires), la grippe, des plaies et brûlures reviennent aussi assez souvent.

Les plaies et brûlures sont traitées sur des patients qui viennent uniquement pour se faire soigner lors du Gamou ou dans d’autres cas avec des accidents domestiques ou de circulation lors de cet événement religieux a expliqué le docteur Sylla.

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