Lancement d’un Programme de résilience agricole au changement climatique. Le
gouvernement sénégalais a procédé vendredi au lancement officiel du Programme d’appui à l’intensification des efforts pour l’agriculture et l’utilisation des terres par la mise en œuvre des contributions déterminées nationales et du Plan national d’adaptation (SCALA en anglais).
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Lancement d’un Programme de résilience agricole au changement climatique
Ce programme dont la mise en œuvre est assurée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), est financé par le ministère fédéral allemand de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire.
Ce financement s’élève à 20 millions d’euros pour les quatre ans (2020-2025) que va durer le projet.
Il concerne globalement 12 pays répartis en Afrique (Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Sénégal et l’Ouganda), en Asie (Cambodge, la Mongolie, le Népal et la Thaïlande) et en Amérique latine (l’Argentine, la Colombie et le Costa Rica).
Contributions déterminées nationales
’’Son objectif est d’accompagner les pays bénéficiaires à traduire leurs CDN en solutions climatiques transformatrices et réalisables dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture’’, a indiqué Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Les CDN se trouvant au cœur de l’Accord de Paris signé en 2015, ils concernent les efforts déployés par chaque pays pour réduire ses émissions nationales et s’adapter aux effets du changement climatique, indique le site officiel des Nations unies.
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Dans cette perspective, Boubacar Dramé estime que ’’le programme SCALA va appuyer davantage le gouvernement du Sénégal dans sa recherche de solutions durables sur ces questions’’.
Synergies mais aussi de capitaliser les bonnes pratiques
"Ce programme SCALA nous donne ainsi l’opportunité de renforcer nos acquis, de créer des synergies mais aussi de capitaliser les bonnes pratiques pouvant être mises à l’échelle dans d’autres zones, voire d’autres pays eu égard à la dimension régionale du programme", a ajouté M. Dramé.
Selon lui, dans le cadre de sa contribution déterminée au niveau national, le Sénégal met l’accent particulièrement sur "l’agriculture, l’élevage et la pêche", trois secteurs très dépendants des ressources naturelles et exposés aux effets du changement climatique.
Démarche participative pour une meilleure approche de ces questions climatiques
Prenant la parole au nom du PNUD et de la FAO, Ndèye Fatou Diaw Guène, a insisté sur la nécessité d’adopter "une démarche participative pour une meilleure approche de ces questions climatiques", tout en prenant en compte les besoins et priorités élaborés au niveau national.
"Nous ne sommes plus à l’ère du déroulement des programmes de façon cloisonnée. Nous devons agir en nous appuyant sur les besoins identifiés par les pays eux-mêmes", exhorte la cheffe de l’unité-environnement du PNUD.