La démocratie pluraliste souligne Pierre Rosanvallon « consiste dans une expression saine et ouverte des conflits d’intérêts et des différents d’appréciation ». La démocratie accepte la divergence des intérêts et des opinions. Elle institutionnalise le conflit et son règlement. La vie des partis politique et la compétition électorale s’organisent sur cette base.
Au RDR on peut critiquer sans être limogé, on peut exprimer une opinion divergente qui contrevient à la discipline de parti sans être exclu et sanctionné. On est réintégré et même promu dans la direction du partisans être voué aux gémonies malgré la dissidence. L'expression des différences et le pluralisme des points de vue sont reconnus.
La ligne centriste et républicaine officielle du parti n'est pas remise en question par la confrontation des divergences. Cela s'appelle de la démocratie républicaine.
Au RDR le rejet de l’unanimisme, ce fléau qui tue le débat et la controverse dans les démocraties africaines, oblige à reconnaître en ce parti un exemple local de démocratie interne.
Ce parti serait-il le modèle à imiter en Côte d'Ivoire?
La politique intérieure du parti permet à l'observateur avisé qui sait ce qu'est la démocratie républicaine pluraliste de répondre par l’affirmative à cette question. Le consensus dans les valeurs de la République, la libre expression des différences d'opinions, la reconnaissance du conflit des points de vue divergents, la recherche de compromis structurent la démocratie.
Cela se traduit dans la gouvernance de la Côte d'Ivoire par le RHDP: respect de la liberté de manifestation des syndicats, des organisations associatives et des ONG (qui n'empêche pas le principe républicain de maintien de l'ordre public), libre expression des critiques de l'opposition et libres enquêtes des journaux d'investigation suivies d'effets judiciaires comme en témoigne l'affaire de corruption du GU, responsabilité du Gouvernement devant la société, usage des fonctions régaliennes de l’État pour reconstruire les infrastructures et les équipement publics qui permettent de bâtir l’intégration nationale de la cité et de renforcer le sentiment d'appartenance commune.
N'en déplaise à ceux qui estiment que la Côte d'Ivoire est devenue une dictature immonde, les faits prouvent le contraire.
Sous le gouvernement RHDP, la Côte d'Ivoire est en très bonne voie et en progrès rapide sur le chemin du perfectionnement de sa démocratie.
Il importe à ce propos de souligner, à l'attention des Ivoiriens, que la démocratie est la médiation politique du développement endogène. C'est à travers elle que l'économie libre de marché parvient à se transformer en développement endogène.
Hors de la démocratie républicaine pluraliste dont le RHDP est actuellement l'opérateur en Côte d'Ivoire, il n'y a que sous-développement, misère, domination et prédation.