Un étudiant a été tué, 18 gendarmes blessés et des bâtiments administratifs saccagés à Saint-Louis lors d'une confrontation entre forces de l'ordre et étudiants réclamant un paiement de bourses.
Les "échauffourées" qui ont éclaté dans l'enceinte de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis "ont fait une vingtaine de blessés, dont 18 gendarmes. Malheureusement, il y a un étudiant qui est décédé à la suite de cet incident", a déclaré le ministre, Ali Ngouye Ndiaye, sur la radio privée Radio Futurs Médias (RFM).
L'étudiant tué l'a été "par balle" et était en deuxième année de lettres, ont affirmé à l'AFP des sources estudiantines, selon lesquelles "plus de 20 étudiants" ont été blessés dans ces violences avec les gendarmes. L'âge de la victime n'a pas été indiqué.
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Dans l'université, divers débris jonchaient le sol au milieu de documents administratifs vandalisés, de portes et vitres brisées, après le passage des étudiants, selon la même source.
En dehors de l'université, des étudiants ont caillassé une maison dont qui appartiendrait au ministre de l'Enseignement supérieur, Marytew Niane, originaire de la région de Saint-Louis.
Deux employées de l'université ont affirmé à l'AFP n'avoir pas pu y accéder mardi à cause de ces violences.
"Les étudiants de ce pays, avant de percevoir leurs bourses, inhalent d'abord du gaz ou perdent la" vie, a dénoncé dans un message sur Whatsapp un étudiant en colère.
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Les manifestations d'étudiants sont courantes aux Sénégal mais ne font généralement pas de morts.
Les deux derniers cas de décès d'étudiants tués dans le pays lors de confrontations avec les forces de l'ordre remontent à 2001 et 2014, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
L’Université Gaston Berger (UGB) est la deuxième publique au Sénégal, après celle de Dakar.
Avec AFP