Mystère caché de la fraternité dans les tranchées lors de la guerre 14-18

La Première Guerre mondiale a duré quatre ans. Non loin des champs de bataille, les tranchées sont nombreuses.

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Des lieux de vie qui ont été les témoins de moments de solidarité et de partage, aussi bien chez les soldats ennemis que pour les hommes du même camp.

Première Guerre mondiale 14-18 : la fraternité dans les tranchées

Face caméra, ces poilus, aujourd’hui disparus, nous ont raconté leur quotidien.

14-18 www.kafunel.com la fraternité dans les tranchées
14-18 www.kafunel.com la fraternité dans les tranchées

1. Se soigner entre ennemis

“Je suis resté blessé sur le terrain et des Allemands sont arrivés”

Blessé à plusieurs reprises, le soldat français Maurice Bourgeois s'est fait soigner sur le terrain par un sous-officier allemand.

Il revient sur cette fraternité d’armes qui pouvait parfois exister au front, du côté allemand comme du côté français.

Tournage : Didier Pazéry, Olivier Morel
Montage : Claude Vittiglio
Photographies : Didier Pazéry


2. S'entraider pour le ravitaillement

“Souvent on se trouvait d’un côté d’un ravin et les Allemands de l’autre”

Début 1914, son régiment fait partie des premières unités à rencontrer l’armée allemande.

Raymond Abescat témoigne des relations ambivalentes entretenues entre les soldats des deux camps.

main trève noel reconstitution
main trève noel reconstitution

S’ils s’affrontent souvent sur le terrain, il n’en est pas toujours de même quand il s'agit des actions du quotidien.

Tournage : Didier Pazéry, Olivier Morel
Montage : Claude Vittiglio
Photographies : Didier Pazéry


3. Agiter le drapeau blanc

“On laisse les brancardiers aller ramasser les blessés”

L'historien Jean-Pierre Verney revient sur la célèbre trêve de Noël 1914 et sur les nombreuses fraternisations qui ont eu lieu tout au long de la guerre.

Le grand spécialiste de la Première Guerre Mondiale partage quelques anecdotes sur les parties de football et les discussions qui ont rythmé le quotidien des soldats pendant des années.

Tournage et montage : Claude Vittiglio


4. Oublier les différences

“On nous laissait pratiquer nos rites comme on le voulait”

Saci Ben Hocine Mahdi a fait toute sa carrière dans l’armée française. Du front, il retient notamment le temps des repas.

Des moments partagés par tous, où il n’y avait “pas de Juif, pas de Musulman”, uniquement des soldats qui se battent pour la même cause.

Tournage : Didier Pazéry, Olivier Morel
Montage : Claude Vittiglio
Photographies : Didier Pazéry


5. Partager les récompenses

“Je refuse l’attribution de la Croix de fer”

En 1914, le jeune soldat allemand Lucien Finance devance l’appel et s’engage comme volontaire dans l’armée.

Quelques mois plus tard, alors qu'il est sur le point de se faire décorer de la Croix de fer, il la refuse afin que ses compagnons d’armes soient décorés au même titre que lui.

Tournage : Didier Pazéry, Olivier Morel
Montage : Claude Vittiglio
Photographies : Didier Pazéry


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