Revue de presse du 10 septembre 2021 : La Coalition d’Abdoulaye Wade à la Une

La création d’une coalition dirigée par le parti de l’ex-président de la République est le sujet le plus commenté par les quotidiens parvenus vendredi. , COALITION ,ABDOULAYE WADE ,SENEGAL,PRESSE,REVUE, Revue de presse du 10 septembre 2021 : La Coalition d’Abdoulaye Wade à la Une

Coalition d’Abdoulaye Wade à la Une Revue de presse du 10 septembre 2021

Abdoulaye Wade a réuni autour de lui plusieurs leaders de l’opposition dont les anciens ministres Mamadou Diop Decroix et Thierno Alassane Sall, ainsi que le député Mamadou Lamine Diallo et l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. La nouvelle structure se veut ‘’gagnante’’, proclame l’un de ses dirigeants, Doudou Wade du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique d’Abdoulaye Wade. ‘’Notre objectif aux prochaines élections locales, c’est de faire mieux qu’en 2014’’, rapporte WalfQuotidien en citant Doudou Wade. La création de la nouvelle coalition, à la suite de celle dirigée par Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, fait croire à Vox Populi que ‘’les rêves de large unité sont tombés à l’eau’’. Abdoulaye Wade et ses alliés vont ‘’faire de l’ombre’’ à l’ancien maire de Dakar, au député de Pastef-Les Patriotes et à Serigne Moustapha Sy, selon le même journal.

‘’Division et soustraction rythment la vie de nos opposants’’, commente-t-il.

‘’Le PDS tient sa coalition’’, fait remarquer L’As, précisant que le leader du PDS et ses alliés ‘’comptent aller ensemble à l’assaut des mairies et des départements’’, lors des élections locales prévues en janvier prochain. L’ex-président de la République ‘’a créé une méga-coalition dont le PDS est la locomotive. Avec des wagons aussi lourds que Bokk Gis-Gis (le parti de Pape Diop, un ancien président de l’Assemblée nationale), And Jëf (la formation politique de Mamadou Diop Decroix), Tekki (le parti du député Mamadou Lamine Diallo, l’ACT et la République des valeurs’’, écrit Le Témoin Quotidien. L’ACT est le parti d’Abdoul Mbaye, la République des valeurs, celui de Thierno Alassane Sall. EnQuête s’est intéressé à Yewwi Askan Wi, qu’il décrit comme ‘’une coalition très belle sur le papier’’, mais qui ‘’traîne des handicaps’’. Selon WalfQuotidien, l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, ‘’ne désespère pas de rallier à cause les partis et coalitions de partis qui n’ont pas encore adhéré à Yewwi Askan Wi’’.

 Etats-Unis octroient 330 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal

Le Soleil et Le Quotidien sont surtout intéressés par le financement de 330 milliards de francs CFA octroyé à l’Etat du Sénégal par les Etats-Unis. Les fonds américains permettront au Sénégal d’avoir ‘’un secteur énergétique moderne et durable’’, lit-on dans le premier, qui cite le président de la République, Macky Sall. Le financement est destiné à un ‘’programme consacré au secteur de l’électricité’’, qui ‘’touchera environ 12 millions de Sénégalais’’, affirme Le Quotidien. Concernant l’enquête sur le trafic présumé de passeports diplomatiques, le journal Les Echos annonce que le ministre de la Justice va demander la levée de l’immunité parlementaire des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye, de Benno Bokk Yaakaar (majorité). Ils sont cités dans cette affaire judiciaire. Pour la même affaire, l’activiste et rappeur Simon a été arrêté à la suite de son audition par la Division des investigations criminelles (DIC), selon Libération. Kilifeu, un autre rappeur, a été arrêté avant lui. ‘’Les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall risquent gros’’, prévient Libération sur la base des auditions menées par la DIC.

Maillon faible du système démocratique et sécuritaire du continent

Sud Quotidien a consacré un dossier aux coups d’Etat en Afrique de l’Ouest, qui devient un ‘’maillon faible du système démocratique et sécuritaire du continent’’. Qu’ils soient constitutionnels ou militaires, les coups d’Etat sont une ‘’honteuse grisaille’’ pour l’Afrique de l’Ouest, selon Sud Quotidien. L’Observateur annonce que le building administratif de Dakar, siège de plusieurs ministères, est actuellement fermé parce qu’un incendie a endommagé ses circuits de ventilation.

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Le sinistre et la fermeture de l’édifice surviennent ‘’trente-deux mois après sa réfection avec 40 milliards de francs CFA’’, indique le journal, ajoutant que certains collaborateurs des ministres pratiquent maintenant le télétravail en attendant la réparation des dégâts causés.

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