Les sujets liés à la perspective aux prochaines élections locales prévues en janvier 2022 s’installent un peu plus chaque jour dans les quotidiens, en dépit du caractère incontournable de l’actualité de la crise sanitaire née de la pandémie à coronavirus.
Perspective des locales aiguise l’intérêt des journaux pour la politique
Plusieurs journaux parvenus samedi à l’APS sintéressent aux perspectives d’alliances en direction de ces consultations électorales, avec notamment l’opposant Ousmane Sonko qui annonce "une grande coalition de l’opposition".
Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), le parti du député Sonko, a dans cette perspective officiellement fusionné avec 14 autres formations et mouvements politiques, rapportent les mêmes journaux, parmi lesquels Vox Populi.
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"A part PASTEF, c’est pour le moment le mystère total autour des partis ou mouvements" qui composent cette coalition, relève le quotidien Libération. L’As, citant Ousmane Sonko, note que cette coalition "va achever le régime de Macky Sall déjà à l’agonie".
"La grande coalition de l’opposition n’est plus une idée. On tend vers la concrétisation de ce projet. Le patriote en chef", à savoir Ousmane Sonko, "signale que cette coalition qui va regrouper toutes les forces de l’opposition, ira aux locales et aux législatives", écrit Walfquotidien.
Des alliances politiques, à l’image de....
D’autres quotidiens s’intéressent aux prochaines locales certes mais sous un angle autre que celui des alliances politiques, à l’image de Kritik’, qui évoque à sa Une la question de la révision des listes électorales.
Ce journal, pointant les "prémices de violentes locales", écrit : "Si les partis bandent les muscles en amont des élections locales avec des accusations de fraude sur les listes d’inscription d’électeurs, la vérité qui sortira des urnes aura peu de chance d’être acceptée par des adversaires qui ne s’accordent aucun crédit".
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Dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre et député de l’opposition Mamadou Diop Decroix, enfonce le clou : "Le terme fraude ne rend pas suffisamment compte de ce qui se passe", dit-il, dans une formule lourde de sens et utilisée à dessein.
Les propos de Mamadou Diop Decroix visent à réaffirmer les craintes exprimées depuis quelques jours par l’opposition concernant la sincérité des prochaines élections.
La coalition regroupant le parti au pouvoir et ses alliés
Des accusations de fraudes sur les inscriptions auquel l’antenne de Dakar de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), la coalition regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, réplique sèchement. Comme une réponse du berger à la bergère.
Bennoo Bokk Yaakar-Dakar estime qu’à travers ses accusations de fraude réitérées par l’opposition, cette dernière ne fait que constater simplement "les prémices d’une défaite certaine" qui lui est promise.
L’expert en droits de l’homme Alioune Tine, président fondateur du think tank Afrikajom Center, intervient dans ce débat par une réponse-analyse : "Au Sénégal, dit-il dans un entretien paru dans le quotidien Enquête, on a une vision extrêmement étriquée de la démocratie qui se résume aux élections". C’est cela le problème, semble-t-il vouloir dire.
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Le Soleil propose à ses lecteurs une balade bienvenue avec le week-end. "Sur un air de vacances" et en ouverture de son cahier "Feuilles d’hivernage".
Le journal fait visiter la "Maison Ousmane Sow", un musée dans lequel admirer les "œuvres majestueuses" du défunt sculpteur sénégalais. Une plongée "au cœur du temple géant de la sculpture".