Certaines femmes peuvent ne présenter aucun symptôme d'adénomyose, mais d'autres souffrent de règles très abondantes et longues, de douleurs liées aux cycles, de pertes de sang en dehors de la période des règles, d’infertilité, et de fausses couches.
L’actrice américaine de 45 ans, Gabrielle Union, connue pour son rôle dans la série télévisée Being Mary Jane, souffre d’infertilité.
Dans son livre sorti en 2017, elle révèle avoir subi plusieurs cycles de fécondation in vitro (FIV), ainsi que huit ou neuf fausses couches, sans jamais savoir ce qui n’allait pas.
Un diagnostic récent lui a apporté des réponses : elle souffre d’adénomyose. L’actrice a expliqué lors qu’un événement public début août, avoir souffert de cette maladie depuis près de deux décennies, sans que les médecins arrivent à l’identifier. Alors, de quoi s’agit-il ?
L’adénomyose, explique Hello Giggles, serait considérée comme une cousine de l’endométriose, maladie elle-même difficile à diagnostiquer de façon non invasive.
D’après le site Endo France, l’adénomyose est définie comme étant de l’endométriose interne à l’utérus. Il s’agit d’une anomalie de la zone entre l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus, et le muscle de la paroi utérine.
Les cellules de l’endomètre arrivent à infiltrer le myomètre, et provoquent toute une série de symptômes. Une femme peut souffrir d’adénomyose sans avoir d’endométriose, et vice versa.
Signes et traitement
Certaines femmes peuvent ne présenter aucun signe ou symptôme d'adénomyose, mais d'autres souffrent de règles très abondantes et longues, de douleurs liées aux cycles, de pertes de sang en dehors de la période des règles, d’infertilité, et de fausses couches (le risque est multiplié par deux).
Deux fois sur trois, l’adénomyose ne provoque aucun symptôme. Endo France estime que 11 à 13% de la population féminine serait concernée par cette maladie.
Dans 25 % des cas, les femmes atteintes ont de 36 à 40 ans. Dans 6 à 20 % des cas, adénomyose et endométriose sont associées.
Si la contraception peut atténuer certains des symptômes, elle n’élimine pas le problème sous-jacent.
Parmi les solutions possibles, notamment pour préserver la fertilité, il existe l’embolisation des artères utérines.
Il s’agit de l’injection de petites billes de gel pour diminuer l’intensité des douleurs et des saignements.
Mais chez 50% des femmes traitées, indique Endo France, les symptômes réapparaissent au bout de deux ans. Dans les cas les plus graves, une ablation de l’utérus sera conseillée.