Le gouvernement brésilien annonce que les Vénézuéliens réfugiés dans la petite ville frontalière de Paracaima vont être déplacés vers l'intérieur du pays.
Plus de mille migrants sont retournés au Venezuela après les violences du week-end dernier.
Ceux qui restent expliquent que la population locale est effrayée.
Alejandro Mendoza est un migrant vénézuélien de 21 ans : "C'est une très petite ville pour autant de migrants. Le gouvernement a le projet de déplacer les migrants dans plusieurs grandes villes du pays, mais pour le moment, on ne voit rien. Les gens n'ont aucune raison de nous aimer, ils ont peur de nous."
Paracaima est la porte d'entrée vers le Brésil de l'immigration vénézuélienne et chaque jour des centaines de migrants traversent la frontière.
Les migrants constituent aujourd'hui 10 % de la population de cette ville de 12 000 habitants et samedi, sous le prétexte d'une agression attribuée à des réfugiés, des centaines de Brésiliens en colère ont détruit deux camps de réfugiés.