Le Fonds à frais partagés (FFP), initié par l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (ADPME) depuis 2014, va s’ouvrir à un autre guichet d’appui à l’internationalisation des PME, avec une subvention pouvant attiendre 100 millions de francs Cfa pour les accompagner dans l’exportation de leurs produits et services.
‘’C’est un mécanisme d’accès à l’assistance technique pour les PME qui ont besoin d’être accompagnées pour développer leurs marché, se renforcer pour accéder à l’international, participer à des forums, des foires et faire la promotion de leurs produits’’, a expliqué le directeur général de l’ADPME, Idrissa Diabira.
Il s’agit d’entreprises qui n’ont pas ‘’toujours forcément les moyens, le temps de pouvoir le faire par elles-mêmes’’, a-t-il précisé, en intervenant lors d’un point de presse tenu mercredi en prélude au lancement officiel de ce volet du fonds.
Les principaux secteurs visés concernent le tourisme d’abord. Le DG de l’ADPME explique en effet que le dispositif se met en place dans le cadre du Programme de développement du tourisme et des entreprises mis en place avec la Banque mondiale.
Mais plus généralement, est visée toute activité qui a un potentiel à l’export, surtout dans l’industrie créative, a-t-il fait remarquer.
Le Fonds à frais partagé est doté d’un montant de plus de 37 milliards de francs Cfa pour un objectif de 100 entreprises pour les trois années à venir. Dans son volet internationalisation, il se veut une démarche et un plan stratégique pour le développement des PME dans le domaine de l’export.
L’ADPME, à travers ce Fonds à frais partagés, entend accompagner les PME et être le coach de ces ‘’futurs champions à l’exportation’’.
Dans sa présentation, l’expert en développement des entreprises de l’ADPME, Faouzi ElMufti, a souligné que la certification, la labellisation, la compétitivité des produits et services sont des éléments importants pour faire de l’export.
L’objectif du volet internationalisation du Fonds est de soutenir la création d’un pool d’entreprises sénégalaises compétitives sur le plan international en pilotant en même temps des opérations de certification et de labélisation, a-t-il précisé.