Le melon, fruit phare de l'été : ses bienfaits, conseils et recette

Cucumis melo. Le melon (Cucumis melo) est une plante herbacée annuelle originaire d'Afrique intertropicale, appartenant à la famille des Cucurbitacées et largement cultivée comme plante potagère pour son faux-fruit comestible. La tige n'est pas volubile mais la plante peut grimper en s'accrochant à des supports grâce à des vrilles simples.

Le melon, fruit phare de l'été

Le melon est aujourd'hui cultivé partout dans le monde, en pleine terre ou sous serre, selon les régions. La sélection de variétés hâtives, l'irrigation et la fertilisation permettent de le ...

Le melon fruit ou légume La réponse + les bienfaits santé
Le melon fruit ou légume La réponse + les bienfaits santé

Les melons, comme le cantaloup et le melon miel, sont des fruits rafraîchissants. Ils agrémentent admirablement tant les petits-déjeuners que les desserts, les apéritifs ou les salades. C'est un aliment phare de l'été dont raffole les français.

Caractéristiques du melon

  • Riche en eau ;
  • ♦ Peu calorique ;
  • ♦ Source de vitamine A et C ;
  • ♦ Riche en antioxydants ;
  • ♦ Source de fibres.

Valeurs nutritionnelles et caloriques du melon

Pour 100 g de melon Cantaloup :

Nutriments

Teneur moyenne

Energie

62,7 kcal

Eau

84,2 g

Protéines

1,13 g

Glucides

14,8 g

Lipides

< 0,5 g

Fibres alimentaires

1,3 g

Calcium

11 mg

Chlorure

25,8 mg

Cuivre

0,06 mg

Fer

0,21 mg

Iode

< 20 µg/

Magnésium

16 mg

Manganèse

0,04 mg

Phosphore

17 mg

Potassium

380 mg

Sélénium

< 20 µg/

Sodium

24 mg

Zinc

0,18 mg

Beta-Carotène

2500 µg/

Vitamine E

< 0,08 mg

Vitamine K1

< 0,8 µg/

Vitamine C

8,14 mg

Vitamine B1 ou Thiamine

< 0,015 mg

Vitamine B2 ou Riboflavine

< 0,01 mg

Vitamine B3 ou PP ou Niacine

0,6 mg

Vitamine B5 ou Acide pantothénique

0,15 mg

Vitamine B6

0,055 mg

Vitamine B9 ou Folates totaux

58,9 µg/

Une grande richesse en eau, en bêta-carotène et peu calorique (62,7 Cal/100 g) : ce sont les principales caractéristiques nutritionnelles du melon.

Le melon : ses bienfaits, conseils et recette

Le melon est le fruit incontournable de l’été, il nous accompagne pendant l’apéro, en entrée, en plat, en dessert ou même comme snack. Il sera votre meilleur ami pendant ces fortes chaleurs avec ses propriétés rafraîchissantes et désaltérantes.

Les bienfaits du melon

bienfaits melon
bienfaits melon

Peu calorique

Le melon est gorgé d’eau et dispose de seulement 34 calories pour 100g mais il offre un réel sentiment de satiété. Il sera alors votre meilleur allié minceur surtout en entrée pour vous sentir plus rapidement rassasié.

Lutter contre la rétention d’eau

Il est riche en sel minéraux en potassium et calcium, il va empêcher la rétention d’eau car il permet de se débarrasser de l’eau en excès dans le corps.

De plus, il est composé de presque 90% d’eau ce qui lui donne un pouvoir diurétique Cela va lui permettre de purifier l’organisme grâce l’élimination des toxines.

Contre l’hypertension

Ce fruit permet de réguler la tension en cas d’hypertension artérielle car il est riche en potassium.

Un grand nombre d’études ont démontré l’intérêt d’une alimentation riche en potassium pour lutter contre cette dernière, elle est même aussi efficace que de diminuer sa consommation de sel.

Pour rappel l’hypertension artérielle est une conséquence de l’obésité.

Riche en vitamine A

Cette vitamine permet la régénérescence des cellules de notre peau. Elle permet de prévenir certains problèmes oculaires comme les glaucomes ou la dégénérescence maculaire. De plus, elle renforce le système immunitaire en prévention de certaines infections.

Conseils

Pour choisir un melon bien mûr prenez en un avec sa pédoncule (la tige du fruit) qui se détache, il doit sentir bon et être lourd.
Il est préférable de conserver le melon entier au réfrigérateur pour perdre le minimum d’antioxydants, s’il est coupé en morceaux il en perdra davantage.

Melon www.kafunel.com santé
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Les bienfaits du melon : pourquoi en manger ?

Comme beaucoup de fruits, le melon est composé d’eau et de sucres mais pas seulement…

Des caroténoïdes pour une bonne prévention de certains cancers

La consommation d’aliments renfermant des caroténoïdes, comme le melon, serait liée à un risque moindre de souffrir de certains cancers.

De plus, des chercheurs ont identifié dans un type particulier de melon (le melon oriental) des composés odorants (la MTAE, l’AMTE, l’AMTP, le benzyl acetate et l'eugénol). Ces composés pourraient contribuer à prévenir le cancer grâce à leurs effets antimutagènes, antioxydants et sur la différenciation cellulaire.

Les melons renferment différents antioxydants, majoritairement des caroténoïdes et certains composés phénoliques. Les caroténoïdes sont des pigments qui confèrent une couleur rouge-orangé aux aliments.

Ainsi, les melons à pulpe orangée contiennent davantage de caroténoïdes que les melons à chair plus pâle. Le bêta-carotène, précurseur important de la vitamine A dans l’organisme, compte pour 85% des caroténoïdes totaux du cantaloup.

melon recettes+bienfaits
melon recettes+bienfaits

Selon le fichier canadien sur les éléments nutritifs, c’est 60 fois plus que le melon miel. Les melons contiennent aussi d’autres caroténoïdes, dont la lutéine et la zéaxanthine, mais en quantités plutôt négligeables.

Une bonne source de vitamines A et C

Le cantaloup est une bonne source de vitamine A.

Le cantaloup est une bonne source de vitamine C et le melon miel est une source de vitamine C.

La vitamine C possède des propriétés anti-oxydantes et pourrait être en partie responsable des effets bénéfiques associés à une consommation élevée de fruits et légumes.

La vitamine C dans le sang contribue à diminuer l’oxydation et l’inflammation dans l’organisme, un effet protecteur contre l’apparition de certaines maladies dégénératives associées au vieillissement.

Source de vitamine B6

Le melon miel est une source de vitamine B6. Aussi appelée pyridoxine, cette vitamine fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène.

La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

Le mot du nutritionniste

Le melon est très riche en eau donc diurétique et désaltérant. Il est peu calorique donc c’est un aliment de choix dans les régimes hypocaloriques. Aussi, comme beaucoup de fruits colorés, il est particulièrement riche en bêta-carotène.

Bien choisir son melon

Le melon, fruit phare de l'été
Le melon, fruit phare de l'été

Le melon est une plante potagère. Le fruit pousse à terre sous de grandes feuilles vertes. Son épaisse peau verte renferme une chair orange et juteuse.

Carte d'identité du melon

  • Type : fruit ;
  • Famille : Cucurbitaceae ;
  • Origine : Afrique ;
  • Saison : juin à septembre ;
  • Couleur : orange ;
  • Saveur : sucrée.

Les différentes variétés

  • Melon brodé (Cucumis melo var. reticulatus) : c'est celui que l'on trouve en général sur les marchés nord-américains où on l’appelle à tort cantaloup. Son écorce recouverte de lignes sinueuses rappelle une broderie en relief. Elle est habituellement démunie de côtes. Sa chair est orange et sucrée ;
  • Melon cantaloup (C. melo var. cantalupensis) : son écorce verruqueuse ou lisse présente des côtes marquées. Chair orange sucrée. Pour plusieurs, c'est le nec plus ultra des melons. Le « véritable » cantaloup est surtout présent sur les marchés européens ;
  • Melon d'hiver ou inodore (C. melo var. inodorus) : gros melon, souvent de forme oblongue, à l'écorce lisse, à la chair vert pâle, crème ou blanche et à saveur moyennement sucrée. Comprend entre autres le melon miel Honeydew (chair plutôt jaune-vert), le Crenshaw (juteux, avec un léger parfum épicé) et le Santa Claus (écorce jaune et noire, chair relativement peu sucrée) ;
  • Melon arménien (C. melo var. flexuosus) : melon de forme allongée qui peut atteindre 1 mètre de long, à chair crème et dont la saveur, légèrement acidulée, rappelle celle du concombre. Il se mange généralement en salade ou en marinade ;
  • Melon oriental (C. melo var. conomon) : melon oblong qui peut atteindre 30 cm de long et 10 cm d'épaisseur. Très proche du concombre, il diffère de celui-ci par sa chair plus dense et ses semences plus petites. Très employé en Orient pour les marinades ;
  • Melon chito ou melon-mangue (C. melo var. chito) : fruit de la grosseur d'un citron ou d'une orange, à chair blanche rappelant celle du concombre ;
  • Melon fétide (C. melo var. dudain) : fruit de la grosseur d'un citron ou d'une orange, cultivé comme plante ornementale. Contrairement à ce que son nom indique, il dégage une odeur parfumée très agréable, mais il n'est pas comestible.

Achat du melon

Choisir un melon reste encore une affaire de chance. Bien que les fruits des nouvelles variétés soient plus uniformes, certains sont plus sucrés que d'autres, et l'apparence du fruit n'est pas toujours un bon indice.

Selon les connaisseurs, le principal critère est le poids. Plus un melon est lourd, proportionnellement à sa taille, meilleur il sera.

Soupe froide de melonCapture
Soupe froide de melonCapture

Il devrait être ferme ou légèrement souple selon qu'on le préfère plus ou moins mûr.

La présence d'une craquelure à la base du pédoncule (là où devrait se trouver la queue) est signe d'une maturité optimale.

Il doit exhaler, autour du pédoncule, un parfum agréable sans être trop prononcé (si une odeur d'éther se dégage, c'est qu'il est trop mûr).

Bien le conserver

Si le melon n'est pas assez mûr, laissez-le 2 ou 3 jours à la température de la pièce.

  • Au réfrigérateur : s'il est bien mûr, il se conserve tout au plus 2 ou 3 jours dans le bac à légumes. Mettez-le de préférence dans un sac de plastique afin d'éviter qu'il ne communique son odeur aux autres aliments ;
  • Au congélateur : coupez la chair en dés ou en boulettes et congelez dans un sac hermétique.

Préparation du melon

Avec le melon, osez bien des fantaisies.

Comment le cuisiner ? Comment l'assortir ?

  • Le melon peut être servi dans les salades de fruits ou de légumes ;
  • Dans les punchs et les sangrias ;
  • En glace, sorbet ou granité ;
  • Dans les confitures, les chutneys ou les salsas ;
  • Avec des gambas ou des langoustines rôties ;
  • La tranche de melon servie en entrée avec du prosciutto est un incontournable de la cuisine italienne. On peut servir ce plat chaud : on fait revenir les tranches de melon dans la poêle que l'on déglace avec du vinaigre balsamique. On nappe le melon et le jambon avec le vinaigre ;
  • En Grèce, on le mange plutôt avec du fromage féta, en alternant une bouchée de melon et une bouchée de fromage ;
  • Passez la chair au mélangeur avec du yaourt, du miel ou du sirop d’érable, une larme de citron et servez bien froid ;
  • Faites-en un cocktail bien frais en passant la chair au mélangeur et en la diluant avec de l'eau minérale ;
  • Versez du porto sur les tranches avant de servir. Ou servez-le « à la rouergate » arrosé d'un vin de noix. À défaut, employez un muscat bien frais ;
  • Pressez les pépins avec les parties fibreuses du fruit pour en tirer le jus dont vous pourrez vous servir pour déglacer une poêle ou préparer un sorbet ;
  • Les petits fruits coupés au moment de la taille des plants peuvent se confire au vinaigre comme les cornichons.

Contre-indications et allergies du melon

7-bienfaits-du-melon
7-bienfaits-du-melon

Quelques précautions sont à prendre avec le melon.

Le melon trop mûr : dangereux ?

Lorsqu’ils deviennent trop mûrs, les fruits produisent et accumulent de l’éthanol (alcool) ce qui altère leur goût. L’éthanol d’un fruit n’est pas dangereux en soi, mais il pourrait présenter un risque chez les personnes allergiques à cette substance.

Les quelques cas de réactions anaphylactiques à l’éthanol rapportés dans la littérature scientifique sont en lien avec la consommation de boissons alcoolisées.

Cependant, un cas déclaré fait état de la consommation d’un melon trop mûr provoquant chez un individu non allergique au melon une réaction anaphylactique, causée par l’éthanol.

Évidemment, cette situation particulière demeure rare, mais elle nécessite tout de même une mise en garde au sujet de la consommation de fruits trop mûrs chez les gens allergiques à l’éthanol.

La contamination

Les melons peuvent être contaminés par des bactéries, par exemple la salmonelle, à différentes étapes entre leur cueillette et leur consommation.

Au cours des dernières années, un nombre non négligeable d’infections associées à la consommation de cantaloup a été rapporté aux États-Unis.

bienfaits melon
bienfaits melon

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Même si certains facteurs de contamination ne peuvent pas être prévenus par le consommateur, celui-ci peut tout de même s’assurer de minimiser ses risques d’infection en prenant quelques précautions.

L’introduction de bactéries à l’intérieur du fruit peut se produire lors de la coupe, si l’extérieur du melon est préalablement contaminé.

La Food and Drug Administration (FDA), l'agence américaine responsable du contrôle des aliments, a cru bon d’émettre les recommandations suivantes :

  • Évitez les melons avec des meurtrissures ;
  • Lavez-vous les mains avec du savon avant de manipuler le melon ;
  • Frottez le melon avec une brosse sous l’eau froide du robinet avant la consommation ;
  • Le fruit intact peut être entreposé à la température de la pièce s’il n’est pas encore mûr. Le melon coupé doit être réfrigéré dans les 2 heures suivant la préparation.

Le syndrome d’allergie orale

Les melons font partie des aliments pouvant être incriminés dans le syndrome d’allergie orale. Ce syndrome est une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de fruits, de légumes et de noix.

Il touche certaines personnes ayant des allergies aux pollens de l’environnement et est presque toujours précédé par le rhume des foins.

Ainsi, lorsque certaines personnes allergiques à l’herbe à poux consomment le melon miel cru ou que celles allergiques au pollen de graminées et d’armoise consomment le melon cru (la cuisson dégrade habituellement les protéines allergènes), une réaction immunologique peut survenir.

Ces personnes ressentent des démangeaisons et des sensations de brûlure à la bouche, aux lèvres et à la gorge. Les symptômes peuvent apparaître, puis disparaître, habituellement quelques minutes après avoir consommé ou touché l’aliment incriminé.

Soupe froide de melon
Soupe froide de melon

En l’absence d’autres symptômes, cette réaction n’est pas grave et la consommation de melon n’a pas à être évitée de façon systématique.

Toutefois, il est recommandé de consulter un allergologue afin de déterminer la cause des réactions aux aliments végétaux. Ce dernier sera en mesure d'évaluer si des précautions spéciales doivent être prises.

Histoire du melon

Le terme « melon », qui est apparu dans la langue française au XIIIe siècle, dérive du latin melo ou melopepone (littéralement « pomme-melon »).
Les melons d'hiver portaient jadis le nom de « pompons », un mot probablement dérivé de pepones, sous lequel les Romains les désignaient au début de notre ère.

Le fruit asiatique que l'on appelle « melon velu » est plus proche, en fait, de la courge. Il appartient à une autre espèce botanique (Benincasa hispida). Il en est de même pour le « melon amer » (Momordica charantia), cultivé dans toute l'Asie et apprêté comme un légume.

On a longtemps pensé que le melon venait d'Asie centrale ou d'Iran. Des études génétiques, des essais de croisement, ainsi que la distribution de l'espèce ont permis à des chercheurs d’estimer qu'il viendrait plutôt de l'Afrique subsaharienne.

Recette Soupe-melon-miel
Recette Soupe-melon-miel

Il existe encore dans ces régions des variétés sauvages à petits fruits non comestibles. De là, il aurait connu une très large distribution depuis le Moyen-Orient jusqu'en Chine, en passant par l'Inde et l'Afghanistan.

Des vestiges archéologiques indiquent qu'il était cultivé en Iran et en Chine, il y a 5 000 ans, et en Égypte, il y a 4 000 ans.

Bien que les Maures aient encouragé sa production en Espagne dès le VIIIe siècle, il ne soulèvera de véritable intérêt qu'au XVe ou XVIe siècle On avait alors conçu des variétés à fruit sucré et plus gros.

À la Renaissance, des moines italiens croiseront une variété produisant un fruit savoureux à laquelle ils donneront le nom de la résidence papale où ils l'avaient produit (Cantalupo).Les Grecs et les Romains préféraient la pastèque (melon d’eau) au melon, qui était à cette époque plutôt insipide.

En fait, on le considérait comme un légume. On le consommait cuit ou en salade, vinaigré, poivré et agrémenté d'autres épices. À Rome, son prix était tout de même très élevé, du fait de sa rareté. L'empereur Dioclétien dut même émettre un édit pour en fixer le prix.

Christophe Colomb introduira le melon sur l'île d'Hispaniola (dans les Grandes Antilles) en 1494 lors de son deuxième voyage en Amérique. Ce sera probablement le premier fruit à y être cultivé. On le retrouve en Amérique centrale en 1516, en Virginie en 1609 et à New York en 1629.

Le melon est aujourd'hui cultivé partout dans le monde, en pleine terre ou sous serre, selon les régions. La sélection de variétés hâtives, l'irrigation et la fertilisation permettent de le cultiver sous des climats normalement peu favorables à sa bonne croissance.

Mais, il s'en trouve pour dire que ce qu'il a gagné en distribution, il l'a perdu en qualité. À leurs yeux, rien ne vaut le melon cultivé dans une terre peu ou pas irriguée, et exposé au chaud soleil du Sud.

En dehors des fruits, on consomme les pépins, rôtis en Inde, séchés et réduits en poudre en Afrique. En outre, sur ce continent ainsi qu'en Chine, on prête des propriétés médicinales aux feuilles, aux tiges et aux racines de la plante.

Pour aller plus loin

pastèque fruit ou légume - guide complet (et apports nutritionnels)
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Jardinage biologique

Le melon n'est pas un fruit facile à cultiver. Les résultats sont souvent décevants, mais en respectant quelques principes de base, on peut y arriver.

  • Choisissez des variétés adaptées au climat de votre région, et le coin le plus chaud et le plus ensoleillé du jardin ;
  • Formez des buttes d'une vingtaine de centimètres au moins (jusqu'à 40 cm) et espacées d'un mètre. Idéalement, vous les aurez formées l'automne précédent ;
  • Assurez-vous que le sol est bien réchauffé avant la plantation. Mettrez une feuille de plastique noir quelques jours à l'avance pour le réchauffer davantage ;
  • Si le jardin est exposé au vent, protégez le carré à l'aide de brise-vent ;
  • Le pH doit se situer autour de 6 à 7,5. S'il est plus bas, ajoutez de la chaux ;
  • Creusez un bon trou dans la butte et remplissez de compost ou d'un bon fumier décomposé. Si nécessaire, ajoutez un engrais potassique naturel.

Il est possible de semer en pleine terre, mais plusieurs préfèrent démarrer leurs plants à l'intérieur, 3 ou 4 semaines avant de les mettre en terre. Semez dans des contenants individuels. Le melon, comme toutes les plantes de la famille des cucurbitacées, a horreur qu'on dérange ses racines. Transplantez avec la plus grande délicatesse.

Gardez les jeunes plants au chaud en les protégeant avec un tunnel fait de plastique ou de tissu agrotextile. Enlevez celui-ci seulement lorsque la température se maintient au-dessus de 15ºC.

Veillez à irriguer régulièrement, mais sans excès, jusqu'au moment de la formation des fruits. Il faudra alors augmenter l'apport en eau. Interrompez l'irrigation quelques jours avant la récolte.

Pour un mûrissement intégral

Les vieux paysans recommandent de tourner le fruit d'un quart de tour tous les 2 ou 3 jours lorsqu'il pèse environ 200 g, pour qu’il soit bien sucré et qu’il atteigne une maturité uniforme.

La taille des feuilles n'est pas obligatoire, surtout pour les variétés modernes. Mais elle facilite nettement l'entretien du carré de melon qui, autrement, se transformera en une véritable jungle.

Elle augmente également les chances d'avoir des melons mûrs à point avant l'arrivée des gels d'automne. Sur Internet, on trouve des indications claires sur la façon d’effectuer la taille.

melon-ses bienfaits et recette
melon-ses bienfaits et recette

La chrysomèle rayée est le ravageur le plus à craindre sous nos climats. En cas d'infestation grave, traitez à la roténone.

L'oïdium (ou « blanc ») est aujourd'hui universellement répandu. Il s’agit d’une maladie produite par certains champignons et qui a pour effet d'affecter grandement la saveur des melons.

Il apparaît généralement vers la fin de la saison, au moment de la pleine maturation des fruits. Des applications de soufre, d'un extrait d'ail ou d'une solution de bicarbonate de soude toutes les semaines limiteront les dégâts.

Écologie et environnement

Au Nigeria, les paysans ont coutume de planter le melon en culture mixte avec le pois, le maïs et la patate douce. Tous ces végétaux sont plantés en même temps. Les longues tiges rampantes du melon recouvrent complètement le sol et empêchent les mauvaises herbes de pousser.

La pastèque, fruit symbolisant l'été, a de nombreux bienfaits
La pastèque, fruit symbolisant l'été, a de nombreux bienfaits

Comme la plante pousse rapidement et mûrit ses fruits en 3 mois, elle libère le sol à temps pour que la patate douce, qui pousse beaucoup plus lentement, puisse croître sans souffrir de la concurrence des mauvaises herbes.

Quant au pois, qui grimpe sur les plants de maïs, il apporte de l'azote aux autres cultures.

Ce système permet au paysan peu fortuné d'offrir à sa famille une variété alimentaire. Il procure en outre une certaine assurance contre les aléas du climat. Si, pour diverses raisons, une de ces quatre plantes donne moins, il en reste tout de même trois autres.

Enfin, dans les cultures mixtes, les plantes sont nettement moins attaquées par les insectes et les maladies, et elles nécessitent donc moins de pesticides.

Catherine Conan
Rédaction : Par Kafunel avec Catherine Conan
Diététicienne
19 octobre 2021, à 09h50

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