L’ONG américaine Catholic Relief Services (CRS), a démarré mardi, une opération de distribution de 30 mille masques et 300 lave-mains dans le cadre de la riposte au nouveau coronavirus dans la région de Diourbel, a-t-on constaté.
’’Trente tailleurs de Diourbel ont été formés pour la confection des masques dans le cadre de la riposte au Covid-19’’, a fait part le chargé de programme santé de l’ONG, El Hadji Cheikh Sy.
La réalisation des masques et des dispositifs de lave-mains ont coûté plus de 6 720 000 FCFA.
’’Les masques nous ont coûté 6 millions de FCFA (...) chaque dispositif de lavage des mains tourne autour de 40 000 FCFA et on a eu à fabriquer 180 unités’’, a-t-il expliqué.
’’Pour la région de Diourbel nous allons distribué plus de 30 mille masques, plus de 300 lave-mains et autant de kits d’hygiène’’, a dit Oumar Sy, coordonnateur de l’ONG ’’Ndeyi Jirim’’, partenaire local de CRS.
Il s’exprimait au cours de la cérémonie de lancement officiel de la remise du don aux bénéficiaires.
ONG CRS offre plus de 30 mille masques à Diourbel
Ces masques et lave-mains ont été remis aux services administratifs qui accueillent beaucoup de monde notamment la police, les sapeurs-pompiers, le service des mines et des transports et aux collectivités territoriales.
S’y ajoutent les écoles, les Daaras, les foirails, les marchés, les gares routières, les mosquées, les églises.
Selon Oumar Sy, le CRS a, dans un premier temps, décidé de mettre l’accent sur les dispositifs de lavage des mains, le port de masques et d’autres gestes de prévention.
’’Nous nous sommes dits qu’il fallait cibler les bénéficiaires au niveau des services de l’Etat et des foirails parce que la tabaski est d’actualité. Nous avons aussi l’Ief, les transporteurs et les enfants en situation difficile’’, a-t-il dit.
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La moitié des équipements distribués par le CRS a été confectionnée par les artisans locaux afin de les aider à faire face aux impacts de la crise sanitaire.
’’Nous avions non seulement voulu assister les gens en situation difficile mais (…) nous avons voulu renforcer l’économie locale en leur donnant une grande part du marché, en les formant pour la confection des masques aux normes’’, a souligné M. Sy.