Durcissement de la riposte à la Covid-19. Les dernières mesures allant dans le sens d’un renforcement de la stratégie de riposte à la deuxième vague de Covid-19 sont au menu des quotidiens reçus vendredi.
’’Le dispositif de riposte corsé’’, relève Le Soleil qui signale le port obligatoire de masque, l’interdiction des manifestations religieuses, des cérémonies familiales telles que les baptêmes, mariages, etc.
Dans le secteur des transports, les places debout sont interdites dans les autocars tandis que le nombre de places a été limité dans les bus ‘’Dakar Dem Dikk’’ et ‘’Tata’’, souligne le journal.
Les manifestations et rassemblements sont interdits pour la période du 6 au 17 janvier dans les régions de Dakar et Thiès, sous état d’urgence assorti de couvre-feu, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur Antoine Diome, qui a dit avoir pris un arrêté en ce sens.
Cet arrêté ministériel vient s’ajouter à d’autres mesures prises par les pouvoirs publics, compte non tenu du couvre-feu, pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, a expliqué M. Diome à l’occasion d’une conférence de presse anime par des membres du gouvernement.
Les interdictions concernent les cortèges, les défilés, les rassemblements et manifestions (durcissement ) sur la voie publique et toutes autres réunions publiques dans les régions de Dakar et Thiès. Ces interdits visent également les réunions privées y compris les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.
Sont visés également par l’arrêté, tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, les salles de spectacles, les dancings, bars, cafés, salons de thé, plages et marchés hebdomadaires ainsi que les terrains et salles dédiés au sport.
Le dernier bilan quotidien de la pandémie de COVID-19, publié ce jeudi, fait état de 220 nouveaux cas enregistrés au Sénégal et 5 décès. Le Sénégal a également franchi la barre des 20.000 cas positifs depuis l’apparition de la maladie et a depuis déploré 438 décès.
Durcissement de la riposte à la Covid-19 à la Une
Une situation qui a sans doute poussé le ministre de l’Intérieur à imposer le masque aux Sénégalais pendant trois mois’’ et l’interdiction des baptêmes, mariages, funérailles, manifestations religieuses à Dakar et Thiès jusqu’au 17 janvier, selon Vox-Populi.
Après l’état d’urgence et le couvre-feu, ‘’L’Etat corse les restrictions’’, titre également L’As qui relève le port obligatoire du masque, l’interdiction de mariages, de baptêmes et cérémonies religieuses.
‘’L’Etat corse les restrictions’’, estime Sud Quotidien qui souligne que ‘’pour endiguer la propagation de la Covid-19 dans les régions de Dakar et Thiès qui concentrent la quasi-totalité des cas, les autorités ont pris de nouvelles mesures restrictives dans le secteur des transports’’.
Les rassemblements sont interdits tandis que le port du masque devient obligatoire (durcissement ).
C’est ‘’le retour à la case départ’’, se désole Lii quotidien, relevant que ‘’tout avait été déjà dit’’.
‘’Depuis mercredi, les populations des régions de Dakar et Thiès vivent une situation d’état d’urgence sanitaire assorti d’un couvre-feu (…). La même situation que tout le Sénégal a eu à vivre entre mars et juin 2020. En cause, la deuxième vague de coronavirus qui a fini de se taille une bonne place’’, écrit Lii quotidien.
Source A rapporte que ‘’l’Etat a décidé de bander les muscles après que son autorité a été remise en question ce mercredi lors de la première nuit de couvre-feu. En effet, des commandos super entrainés (…) ont investi les quartiers chauds à Dakar à la pourchasse de manifestants alors que gendarmes et policiers surveillaient les grandes artères de la capitale’’.
’’L’Etat augmente la dose’’ de la riposte à la Covid-19 en interdisant les marchés hebdomadaires, les cérémonies familiales, religieuses, dit Le Quotidien qui signale que la commande du vaccin sera sur la table du président de la République, mercredi.
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’’Afin de se donner tous les moyens pour protéger sa population sur la base d’une campagne de vaccination, le chef de l’État a, à l’issue de la dernière réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE) (durcissement ), pris la décision, parallèlement à l’initiative COVAX, dans le cadre d’une stratégie nationales, d’effectuer une forte commande de vaccin pour plus de souveraineté", a annoncé, jeudi, le ministre de la Santé.
Ainsi, "dès mercredi, le comité en charge de cette étude, va déposer sur la table du chef de l’État, cette commande", a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr lors de la conférence de presse du gouvernement.
A propos de la stratégie de vaccination, Enquête parle d’un ’’double jeu du Sénégal’’. En effet, en plus de participer à l’initiative Covax (durcissement ), le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans le cadre d’une initiative qui lui est propre, explique le journal.