La continentale reste ’’confrontée à des défis majeurs’’, a fait part, lundi, à Diamniadio (département de Rufisque), Mactar Diallo, Secrétaire général du ministère des Pêches et de l’Economie maritime.
’’En dépit de nombreuses potentialités, elle (la continentale) reste confrontée à des défis majeurs liés notamment au déficit d’investissement, la participation effective des acteurs et à la gouvernance du secteur.
A titre d’exemple, la dernière évaluation des ressources halieutiques continentales date d’il y a presque 40 ans’’, a déclaré M. Diallo à l’ouverture des travaux de l’atelier de partage et de validation du plan stratégique de développement de la Pêche continentale pour la période 2021-2025.
La rencontre organisée à la sphère ministérielle à Diamniadio a enregistré la participation de plusieurs acteurs du secteur, des experts ainsi que des partenaires techniques et financiers et des officiels.
Mactar Diallo a assuré aux participants que le gouvernement à travers le ministère des Pêches et de l’économie maritime ’’prête une attention toute particulière’’ au sous-secteur de la pêche continentale pour le rôle ‘’essentiel’’ qu’il doit jouer dans la sécurité alimentaire notamment dans les régions continentales.
Défis majeurs de la pêche continentale
’’Le secteur de la pêche continentale est aujourd’hui confronté à de nombreux défis. Les systèmes halieutiques, maritimes et continentaux sont fragilisés par la surpêche illicite, les changements climatiques, la dégradation des cotes et des berges ainsi que l’incidence négative des aménagements hydro-agricoles sur les ressources halieutiques’’, a expliqué Mactar Diallo.
Selon lui, la continentale est très significative avec plus de 27 000 acteurs directs, répartis entre les pêcheurs, mareyeurs, micro-mareyeurs et transformatrices.
Cette activité (défis majeurs), a-t-il fait savoir, se pratique principalement sur les fleuves (fleuve Sénégal, fleuve Gambie, fleuve Saloum, fleuve Casamance etc.), les lacs, les rivières et les bassins. Elle est pratiquée dans neuf régions sur les 14 que compte le Sénégal.
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Le Secrétaire général du ministère des Pêches et de l’Economie maritime a engagé à cette occasion, les services de son département à apporter tout le soutien nécessaire pour la mise en œuvre (défis majeurs) cohérente et efficace du plan stratégique soumis à leur attention.