Le nouveau directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Abdoulaye Sow, a démarré ce jeudi, la première phase des opérations de déguerpissement des devantures de l’université Cheikh Anta Diop.
Cependant, ces opérations ont été marquées par des affrontements entre les marchands qui disent être sur le périmètre de l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endss) et les agents du Coud.
«Il faudra partir de ce qui existait auparavant pour savoir ce qui a motivé ce déguerpissement. C’est une volonté longtemps exprimée par les étudiants, les personnels administratif et technique. Il était presque impossible d’accéder librement à l’université. On assistait parfois à des heurts, des conflits, et même à des batailles rangées entre les personnes qui squattaient les devantures de l’université et les pensionnaires du Coud», a d’abord rappelé Cheikh Sall, Chef du service administratif du Coud.
Selon lui, le directeur général du Coud, dès sa prise de service, a constaté le désordre qu’il y avait et c’est pour cela qu’il a instruit très rapidement ses services techniques de mettre fin à cette anarchie.
S’agissant des commerçants qui disent être dans la légalité, car ils s’acquittent de leurs impôts, le chef du service administratif du Coud répond qu’«il n’est pas dit que celui qui paye des taxes est dans la légalité.
Ils n’ont pas reçu l’autorisation d’occuper ces espaces. Nous devons changer notre façon de voir et d’occuper les lieux.
Vouloir travailler ne veut pas dire semer l’anarchie, car nous sommes dans un Etat de droit. Et on ne peut pas se permettre d'étaler ses marchandises devant un établissement public».
Pour ceux squattent les alentours de l’Endss, il dit : «Ils ne sont pas dans notre périmètre de compétence et on ne peut balayer que devant notre maison. Et on vous le promet, rien ne sera comme avant. Il n’y aura plus d’anarchie devant l’université», promet-il.