Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, est attendu le 19 juin à Fatick, où il doit présider l’édition 2018 de la Journée de l’enfant africain (JEA), a-t-on appris vendredi de source officielle.
"Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, va prendre part à cette édition pour donner un cachet particulier et exprimer son attachement à l’éducation surveillée et à la protection sociale’’, a soutenu la Directrice de l’éducation surveillée et de la protection sociale, Ndèye Abibatou Youm Siby.
Elle s’entretenait avec la presse au terme d’un Comité régional de développement (CRD) spécial consacré aux préparatifs de l’édition 2018 de la Journée de l’enfant africain (JEA) qui sera célébrée cette année avec décalage le 19 juin prochain, à Fatick.
Le thème de cette édition est : "Aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l’Afrique’’.
La Journée de l’enfant africain a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1991, à la suite d’un évènement douloureux qui s’est soldé par le massacre d’étudiants noirs, en Afrique du Sud. Ces derniers réclamaient au pouvoir de l’Apartheid, le droit à une éducation de qualité et le droit d’accéder à l’enseignement dans leurs langues.
Cette journée est célébrée en Afrique le 16 juin de chaque année autour d’un thème.
"Au-delà du ministre de la Justice, la manifestation connaîtra, en plus de la participation des autorités administratives et judiciaires de la région de Fatick, celles des régions de Kaolack et Kaffrine’’, a-t-elle ajouté, précisant que la place publique les Berges du Sine de Fatick va abriter la cérémonie.
Organisée pour la première fois à Fatick, la Journée de l’enfant africain (JEA) devrait enregistrer la participation de plus de 700 enfants mineurs venus des centres de sauvegarde, des centres polyvalents, ou des centres d’adaptation sociale de toutes les régions, a-t-elle indiqué.
Mme Siby a précisé que les temps forts de cette cérémonie vont permettre de "libérer la parole de ces enfants en difficulté avec la loi ou en danger morale’’. Selon elle, de plus en plus, il faut qu’on crée les conditions pour "libérer la parole des enfants’’.
Le CRD a été présidé par l’adjoint au gouverneur de Fatick en charge des affaires administratives, Sahite Fall, avec la participation des chefs de services régionaux.
La Directrice de l’éducation surveillée et de la protection sociale est une des directions du ministère de la Justice.