Les mesures au Mali de la CEDEAO pour une sortie de crise. Le sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Mali qui s’est tenu ce lundi, par visio-conférence, a pris une série de mesures à mettre en œuvre pour sortir ce pays de la crise.
Ce sommet intervient après la médiation des chefs d’Etat à Bamako, jeudi.
Cinq chefs d’Etat ouest-africains, Macky Sall, Alassane Ouattara, Mahamadou Issoufou, Nana Kufo Addo, Mouhamadou Buhari, s’étaient rendus dans la capitale dans le cadre d’une mission de la CEDEAO pour le règlement de la crise politique au Mali.
Ils y étaient précédés par une mission conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan.
La mission des 5 chefs d’Etat de la Cedeao qui avait buté sur l’intransigeance des membres du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) avait convoqué, ce lundi, un sommet extraordinaire.
A lire aussi Revue de presse du 16 mars 2020 : Les mesures ’’d’endiguement’’ du Coronavirus à la UNE
A l’issue de leur rencontre, ils ont demandé la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée et l’organisation d’élections législatives partielles pour les circonscriptions concernées, la recomposition rapide de la Cour constitutionnelle.
Les mesures au Mali de la CEDEAO pour une sortie de crise
Le sommet a demandé la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale avec la participation du M5RFP et de la Société civile.
Les ministres en charge de la Défense, la Justice, les Affaires Etrangères, la Sécurité intérieure et les Finances peuvent être nommés avant la formation du gouvernement d’union nationale.
A lire aussi Les mesures prises par Macky Sall évaluées à 8, 160 milliards (officiel)
Dans la soirée, la présidence malienne a rendu public un décret portant nomination de 6 ministres.
Il s’agit des ministres de la Défense, de l’Administration territoriale et de la décentralisation, de Sécurité et de la protection civile, de la Justice et Droits de l’homme, des Affaires étrangères, de l’Economie et des Finances.
Le sommet a demandé la mise en place rapide d’une commission d’enquête pour déterminer et situer les responsabilités dans les violences qui ont entraîné des décès et des blessés les 10, 11 et 12 juillet 2020 ainsi que les destructions des biens publics et privés.
A lire aussi Symptômes réels de Coronavirus d’après les médecins et les mesures pour se protéger
Parmi ces mesures, il y a aussi la mise en place d’un Comité de suivi de toutes les décisions annoncées ce lundi et la mise en place par la Cedeao d’un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de la crise.
Le régime du président Ibrahim Boubacar Keita est en proie à une vaste contestation dans la rue depuis le mois de juin sous la houlette du Mouvement du 5-Juin (M5-RFP) qui réclame sa démission.