Des maires, chefs de service régionaux de l’environnement et responsables des services des Eaux et Forêts de collectivités traversées par la Grande muraille verte (GMV) ont pris part, ce mardi à Thiès, à un séminaire sur l’analyse de données et les systèmes de suivi-évaluation.
Cet atelier est inscrit dans la composante 3 du projet multi-pays ‘’Renforcer la résilience dans la Grande muraille verte d’Afrique (SURRAGWA -sigle en anglais)’’, selon Gora Diop, directeur de la GMV.
La rencontre qui s’est tenue au Centre Forêt vise un renforcement des institutions régionales et nationales de ce projet. Ce qui passe aussi par une bonne prise en compte de l’analyse des expériences et des données mais également du système de suivi-évaluation de l’impact des actions sur le terrain, a dit M. Diop.
Il a évoqué le besoin d’une plateforme de suivi et d’indicateurs, permettant une mutualisation des moyens et des efforts des acteurs de ce projet continental.
Grande Muraille Verte...
L’accompagnement de la FAO a permis, selon lui, de débloquer un financement au Fonds vert pour le climat de 180 millions de dollars USD sur 10 ans, couvrant trois composantes.
Il s’agit de la restauration des paysages pour accroître la résilience aux changements climatiques, de la création et du renforcement de chaînes de valeurs de petits exploitants et enfin du renforcement des institutions régionales et nationales de la Grande Muraille verte.
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Dans cette dernière composante, il sera question de mettre l’accent sur le développement d’un réseau de gestion des connaissances, le renforcement des capacités en mobilisation des ressources et le renforcement du système de suivi évaluation.
L’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) de par ses missions de coordination et de suivi est responsable de la formulation de cette composante.
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