Le Commissariat de police de Rebeuss a mené dans la matinée de jeudi une opération coup de poing contre la nuisance sonore provoquée par les tabliers établis le long des intersections allant de l’Avenue Petersen à la Rue Galandou Diouf avec l’Avenue Blaise (communément appelé Avenue Petersen X Balaise et Rue Galandou Diouf X Blaise Diagne), a-t-on appris auprès des riverains.
Une communiqué transmis à l’APS indique ‘’cette opération qui était coordonnée par un Adjudant de police du Commissariat, a été menée en collaboration avec le Préfet de Dakar, le Sous-préfet de Dakar-Plateau, et le Commissaire central de Dakar, Chef du service régional de la sécurité publique’’.
L’opération, longtemps réclamée et souhaitée par les riverains, dans cet endroit jouxtant l’ancien bâtiment du service d’hygiène, ‘’a rencontré un franc succès, et a permis de mettre fin à une situation sonore excessive qui polluait la vie dans le quartier’’, souligne-t-on.
Opération coup de poing de la police contre la nuisance sonore des tabliers (riverains)
Le communiqué rappelle que ‘’par plusieurs fois, les riverains avaient appelé l’Etat à la rescousse pour mettre fin à cette nuisance sonore sans commune mesure à Dakar, et qui perturbait leur quiétude, tous les jours de la semaine, du levée du soleil jusqu’à tard dans la nuit’’.
Il relève qu’au cours de l’opération, ‘’des policiers en civils ont récupéré près d’une dizaine de mégaphones, certains tabliers ayant réussi à cacher leur matériel’’.
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Un de ces riverains, Ibrahima Cissé, cité dans le communiqué, a remercié l’administration territoriale (Préfet et Sous-préfet), ainsi que le Commissaire central de Dakar et la Commissaire de Police de Rebeuss pour cette opération de salubrité publique.
’’La joie de ces populations est d’autant plus grande, qu’elles pourront non seulement retrouver la quiétude dans leurs foyers, mais aussi que leurs enfants pourront réviser leurs leçons dans le calme. Car, ils étaient contraints d’attendre la nuit, après le départ des tabliers pour revoir ces leçons’’, souligne-t-on.