DOSSIER COVID-19. Le vaccin anti Covid-19, qui a déjà été fabriqué par l’Institut Pasteur à partir du Covid-19. Récemment un groupe de chercheurs indiens vient de faire l’analyse du génome du Covid-19, et de montrer, de façon indiscutable, que le Covid-19, responsable de la pandémie actuelle, est le fruit d’une manipulation génétique du coronavirus Sars-CoV-2.
Ceci a été confirmé par 2 prix Nobel: le Professeur français Luc Montagnier et le Professeur japonais Tasuku Honjo, ainsi que par le Professeur russe Peter Chumakov.
Cette modification du coronavirus Sars-CoV-2 a été réalisée par les chercheurs de l’Institut Pasteur, en France, à l’insu des chercheurs et du gouvernement chinois.
Ce qui démontre que le gouvernement chinois n’a pas menti en disant que le Covid-19 échappé du laboratoire de Wuhan, n’est pas un virus chinois. Ces révélations font l’objet du dossier 1 (File 1).
Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19
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- Les vaccins qui contiennent de l’Aluminium ou du Thimérosal à des doses hautement toxiques, promulguées par les autorités de santé (FDA, OMS), mais dont ces dernières et les fabricants de vaccins ont perdu la mémoire. Ce dossier, que j’ai récemment communiqué à Robert F. Kennedy Jr, constitue le dossier 2 (File 2).
Après avoir pris connaissance des dossiers 1 et 2, qui contiennent les preuves indiscutables du « plus grand scandale de l’histoire de l’humanité », et vous être consulté, je vous demande, au nom des hommes du monde entier, de mettre fin
à ce cataclysme planétaire organisé.
Il est impératif d’agir maintenant. Les hommes du monde entier vous en seront infiniment reconnaissants
Poitiers le 6 mai 2020
Covid-19 n’est pas le coronavirus Sars-CoV-2
Simultanément au Professeur Luc Montagnier, les résultats de l’analyse du génome du Covid-19 ont été clairement confirmés par plusieurs scientifiques compétents :
- Un groupe de chercheurs indiens a publié une analyse complète du génome de Covid-19, qui montre, de manière formelle, que le génome de ce coronavirus contient 4 séquences d'acide nucléique (ARN) du virus VIH, le virus du SIDA.
Mais il a précisé que les scientifiques chinois n'avaient pas l'intention de créer délibérément un tueur artificiel, et a déclaré que leur objectif était seulement d'étudier la pathogénicité du virus.
Concernant le Covid-19, le professeur Tasuku Honjo a déclaré: « S’il était naturel, cela n'aurait pas affecté le monde entier comme ça. Parce que la température est différente selon les pays. Il n'aurait touché que des pays ayant la même température que la Chine. Au lieu de cela, il se propage dans un pays comme la Suisse, de la même manière qu'il se propage dans les zones désertiques, alors que s'il était naturel, il se serait propagé dans des endroits froids, mais serait mort dans des endroits chauds. J'ai fait 40 ans de recherche sur les animaux et les virus. Ce coronavirus n'est pas naturel. Il a été fabriqué et elle est complètement artificielle… Si ce que je dis aujourd'hui s'avère faux, maintenant ou même après ma mort, le gouvernement peut retirer mon prix Nobel. Mais la Chine ment et cette vérité sera un jour révélée à tous ».
Interview du Professeur Luc Montagnier par le docteur Jean-François Lemoine
Site de santé : Fréquence médicale et pourquoi docteur
(Jeudi 16 avril 2020)
Dr Jean-François Lemoine
Bonjour, nous sommes le jeudi 16 avril. Édition très spéciale, car consacrée aujourd’hui à un seul témoignage, exclusif, mais d’importance. Au moment où la version chinoise de l’éruption du Coronavirus (COVID 19) dans nos vies est particulièrement mise à mal, de toute part, et que le doute commence à faire son œuvre, le Professeur Luc Montagnier fait éclater une bombe, en exclusivité, dans notre journal.
N’oublions pas que c’est un prix Nobel de médecine, et il raconte une toute autre histoire que la version officielle chinoise : chauve-souris, marché populaire de Wuhan, malchance, … pour ramener l’origine au laboratoire de virologie de Wuhan, où certaines recherches auraient franchi des limites, probablement au dernier trimestre 2019, avec les conséquences mondiales que l’on mesure aujourd’hui.
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Alors, écoutez-le. L’argumentation est étayée. Impossible à notre niveau de le vérifier. Et, bien évidemment, je lui ai posé la question du complotisme qui sera inévitablement évoquée.
Professeur Luc Montagnier, bonjour !
Ce Coronavirus (COVID 19) a été décodé assez facilement par rapport à d’autres, comme celui du VIH qui vous a valu votre prix Nobel de médecine ; mais selon vous ce décryptage est incomplet.
Pr Luc Montagnier
Le laboratoire de Wuhan s’est spécialisé sur les Coronavirus depuis le début des années 2000. Ils ont une expertise dans ce domaine, ce qui m ’a poussé à regarder de près la description du génome de ce Coronavirus (COVID 19), c’est-à-dire la séquence de l’acide nucléique de ce virus qui est un ARN. Voilà comment a débuté cette analyse, qui a été faite non seulement par moi, mais aussi, surtout, par mon collègue mathématicien Jean-Claude Pérez, qui continue maintenant à développer ce que j’appellerais une bio-mathématique, c’est-à-dire l’application des mathématiques à la biologie.
Donc, il a effectivement fouillé dans les moindres détails de la séquence du génome du COVID 19. On n’a pas été les premiers, puisqu’un groupe de chercheurs indiens a publié, ou plutôt a essayé de publier, une analyse qui montre que le génome complet de ce nouveau virus, Coronavirus, a des séquences d’un autre virus qui, ô surprise, pour moi, sont celles d ’un autre virus qui est le VIH, le virus du SIDA. Ceci a été publié par le groupe indien. On l ’a obligé à se rétracter, par ce qu’il y a une énorme pression sur tout ça, pour empêcher que la vérité se fasse jour. Mais la vérité scientifique finit toujours par dominer, avec l’émergence de tout ce qu’on veut cacher.
Dr Jean-François Lemoine
On peut comprendre que trouver des morceaux de VIH dans ce Coronavirus a dû vous troubler ; mais n’est-ce pas tout simplement une mutation naturelle de ce virus dans l’organisme d’un malade atteint du SIDA ?
Pr Luc Montagnier
Non ! par ce que, si vous voulez, pour insérer une séquence de VIH dans le génome de ce Coronavirus, il faut avoir des outils moléculaires. Ce n’est pas le patient qui va le faire ; c’est l’homme de laboratoire. Il y a quelques années c’était délicat, mais maintenant c’est beaucoup plus facile.
Dr Jean-François Lemoine
Cette hypothèse naturelle étant levée, ce ne peut donc être qu’une manœuvre délibérée Pr Luc Montagnier
Alors, l’hypothèse c’est que ce virus sort du laboratoire de Wuhan, qui est un laboratoire de haute sécurité, malgré tout. Ce virus a échappé, peut-être à ses promoteurs, et donc l’histoire du marché aux poissons est une belle légende, si vous voulez mon avis. Il y a très peu de chance que ce soit possible. Au départ ils ont travaillé sur un modèle de Coronavirus qui est un virus de chauve-souris, et c’est ce virus qu’ils ont modifié.
Dr Jean-François Lemoine
Mais leur but était-il de fabriquer une arme biologique, un virus agressif, ou, ce qui serait plus tolérable, de fabriquer un vaccin contre le SIDA ?
Pr Luc Montagnier
Je pense, et c’est l’hypothèse qui me parait la plus rationnelle, qu’ils ont voulu faire un vaccin contre le VIH, en utilisant un Coronavirus qui, en principe, peut être atténué, et ne pas donner de maladie, comme vecteur, porteur des antigènes, c’est-à-dire des parties de molécules du virus du SIDA, qui peuvent servir à un vaccin.
Dr Jean-François Lemoine
C’est donc l’histoire de l’arroseur arrosé, version tragique.
Pr Luc Montagnier
Voilà ! C ’est un travail d’apprenti sorcier, si vous voulez.
On connait beaucoup de choses en biologie moléculaire. On peut faire des bricolages ; mais on a oublié, ou plutôt on n’a pas perçu, le fait qu’avec nos ancêtres nous sommes dans la nature depuis des millions d’années. La nature ne tolère pas n’importe quoi, c’est-à-dire qu’il y a des harmonisations. C’est ce que mon collègue Jean-Claude Pérez a beaucoup
développé ces dernières années ; la nature ne tolère pas n’importe quelle construction moléculaire, ou, si elle les souffre, elle essaye de les éliminer.
Dr Jean-François Lemoine
Et c’est ce qui est en train de se passer. Selon vous la nature nous offre un rattrapage. Pr Luc Montagnier
Alors, c’est la deuxième partie de mon message. Ce qui est en train de se passer, c’est que la nature élimine ces corps étrangers du génome de ce Coronavirus (COVID 19), et on assiste à un nombre de mutations spectaculaires, ce que l’on appelle des délétions, par ce qu’on enlève des morceaux du VIH qui ont été altérés. La nature les enlève spontanément, au fur et à mesure que ce Coronavirus passe d’un patient à l’autre. On le voit maintenant, surtout sur les patients américains qui ont été les derniers infectés, ceux de la côte ouest, Pacifique, des Etats-Unis. À Seattle, par exemple, le COVID 19 qui infecte, commence une dégringolade énorme, par délétions dans cette petite partie de son génome.
Dr Jean-François Lemoine
Une lueur d’espoir !
Pr Luc Montagnier
Une lueur d’espoir qui permet de penser que même si on ne fait rien, les choses vont s’arranger. Mais quand même au prix de beaucoup de morts.
Moi, j’ai une proposition à faire pour accélérer ces guérisons. Mais j’ai besoin de beaucoup de moyens. Je pense que c’est possible avec les ondes interférentes qui permettraient d’éliminer, y compris chez les patients, les séquences d’ARN du VIH insérées dans le génome du Coronavirus COVID 19.
Dr Jean-François Lemoine
Tout ce que vous venez de nous expliquer, Professeur Montagnier, est à la fois clair mais aussi terrifiant. Vous avez la crédibilité du chercheur reconnu et l’aura de votre prix Nobel. Mais ne risque-t-on pas de vous taxer de complotiste ?
Pr Luc Montagnier
Non, les complotistes c’est plutôt le camp inverse, celui qui cache la vérité. J’ai beaucoup d’amis en Chine, et j’estime la Chine. J’ai d’ailleurs passé plusieurs semaines en Chine juste avant l’histoire du Coronavirus.
J’estime que le gouvernement chinois faciliterait beaucoup les choses en reconnaissant ce qui s’est passé dans son laboratoire de haute sécurité à Wuhan. De toute façon la vérité va éclater. Ce que j ’ai dit sur les insertions de séquences étrangères, il n’y a pas seulement les séquences du rétrovirus VIH (virus du SIDA), il y a aussi d ’autres séquences du germe de la malaria, etc.
Donc, tout ceci indique que quelques personnes - je ne sais pas qui, ce n’est pas mon rôle d’accuser quelqu’un - ont eu l’idée, peut-être, de faire un vaccin contre le virus du SIDA, en insérant des séquences du VIH dans le génome de ce Coronavirus, ce qui a conduit au COVID 19.
Si le gouvernement chinois le reconnaissait, ça faciliterait les choses, mais c’est à lui de prendre ses responsabilités. Je répète que le fait d’interdire actuellement la publication des chercheurs indiens sur l’origine de ce coronavirus (COVID 19), sans avoir le visa des autorités gouvernementales chinoises, c’est une aberration, et, surtout, ça donne l’impression que la science, maintenant, ne dépend pas de la vérité, ni de la réalité des choses, mais de la volonté de personnes.
Alerte ! Vaccin COVID-19
C’est très, très, mauvais pour la réputation de la science. Personne n’aura confiance dans ce qu’on vous dit de la science, lorsque les résultats sont fabriqués, n’est-ce pas.
C’est une très mauvaise position, et j’espère que le gouvernement chinois ira jusqu’au bout. Ils commencent à reconnaître que des travaux ont été faits sur le Coronavirus. Il faut savoir qu’il y a eu une aide américaine financière importante, au moins, et peut-être aussi scientifique, à ces équipes chinoises. Donc, l’origine de cette affaire n’est pas
seulement chinoise. Mon but n’est pas de faire une enquête policière et d’accuser des personnes. Je pense que c’est une erreur du gouvernement chinois : Errare Humanum Est !
Autre exemple pressant : l’Iran a tué de nombreuses personnes d’un avion, en se trompant. Ils l’ont reconnu.
Dr Jean-François Lemoine
Merci Professeur Montagnier. C’est clair et glaçant !
DOCUMENT-13 Pourquoi la présence du virus du SIDA dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 rend ce vaccin mortel
Les caractéristiques du VIH, le virus du SIDA
Avertissement
La lecture de ce document dénonce le piège mortel que représente la présence du VIH1, le virus du SIDA, dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19, qu’on voulait nous administrer. Car une des caractéristiques de ce rétrovirus VIH1, le virus du SIDA, est de s’intégrer dans l’ADN du génome humain, pour la vie. En effet, la transcriptase inverse, ou rétrotranscriptase, du VIH est une enzyme qui transcrit l'information génétique du VIH supportée par son ARN en ADN correspondant, qui va s'intégrer dans le génome de l'hôte, de manière irréversible.
Le VIH infecte les cellules vitales du système immunitaire humain, telles que les
cellules T CD4 + (lymphocytes T4), les macrophages et les cellules dendritiques. L'infection par le VIH conduit à la mort des lymphocytes T CD4 +, grâce à un certain nombre de mécanismes. Lorsque le nombre de lymphocytes T CD4 + diminue en dessous d'un niveau critique, l'immunité à médiation cellulaire est perdue et le corps devient progressivement plus sensible aux infections opportunistes, conduisant au développement du SIDA.
Le Virus de l’immunodéficience humaine
Structure
Le VIH est un rétrovirus du genre des lentivirus (du latin lentus « lent »), qui se caractérisent par une longue période d'incubation avec, par conséquent, une évolution lente de la maladie.
Le VIH-1 est un virus sphérique d'un diamètre moyen de 145 nanomètres. Comme de nombreux virus infectant les animaux, il dispose d'une enveloppe composée d'un fragment de la membrane de la cellule infectée. Dans cette enveloppe lipidique sont insérés des trimères de glycoprotéine d’enveloppe (Env). Chaque protéine Env est formée de 2 sous-unités : une sous-unité de surface gp120 et une sous-unité transmembranaire gp41.
La surface d’un virus VIH contiendrait en moyenne seulement 14 trimères Env. Lors de l'attachement du virus à la cellule, la protéine Env gp120 se lie à un récepteur CD4 (lymphocyte T4), présent à la surface des cellules CD4+ du système immunitaire. C'est pour cette raison que le VIH n'infecte que des cellules ayant ce récepteur à leur surface, qui sont en très grande majorité les lymphocytes CD4+.
Le VIH infecte les cellules vitales du système immunitaire humain, telles que les cellules T auxiliaires (en particulier les cellules T CD4 +), les macrophages et les cellules dendritiques. L'infection par le VIH entraîne de faibles taux de lymphocytes T CD4 + grâce à un certain nombre de mécanismes, y compris la pyroptose des lymphocytes T infectés de manière abortive, l'apoptose des cellules non infectées non infectées, la destruction virale directe des cellules infectées et la mort des lymphocytes T CD4 + infectés par les cellules infectées. Lorsque le nombre de lymphocytes T CD4 + diminue en dessous d'un niveau critique, l'immunité à médiation cellulaire est perdue et le corps devient progressivement plus sensible aux infections opportunistes, conduisant au développement du SIDA.
À l'intérieur de l'enveloppe, se trouve une matrice protéique (MA) composée de protéines p17 et, encore à l'intérieur, la capside (CA) composée de protéines p24. C'est ce dernier type de protéines qui, avec gp41 et gp120, sont utilisés dans les tests VIH western blot. Les protéines nucléocapside (NC) protègent l'ARN viral en le recouvrant. La protéine p6 est exclue de la capside et se trouve entre la matrice et la capside, elle permet la sortie par bourgeonnement des virus nouvellement formés dans la cellule.
Le génome du VIH, contenu dans la capside, est constitué d'un simple brin d'ARN en double exemplaire (9181 nucléotides), accompagné d'enzymes :
- La transcriptase inverse ou rétrotranscriptase qui rétrotranscrit l'ARN viral en ADN viral.
- L'intégrase qui intègre l'ADN viral à l'ADN cellulaire.
- La protéase qui participe à l'assemblage du virus en clivant les précurseurs protéiques Gag p55 et Gag-Pol p160. La protéase est présente dans la capside.
Ces trois enzymes sont les principales cibles des traitements antirétroviraux, car elles sont spécifiques aux rétrovirus.
Le génome du VIH est composé de neuf gènes. Les trois principaux sont gag, pol et env, qui définissent la structure du virus et sont communs à tous les rétrovirus. Les six autres gènes sont tat, rev, nef, vif, vpr et vpu, qui codent des protéines régulatrices.
Transmission
Le VIH est présent dans de nombreux fluides organiques. On en a retrouvé dans la salive, les larmes et l'urine, mais en des concentrations insuffisantes pour que des cas de transmission soient enregistrés. La transmission par ces fluides est considérée de ce fait comme négligeable. En revanche des quantités de VIH suffisamment importantes pour déclencher une infection ont été détectées dans le sang, le lait maternel, la cyprine, le sperme, ainsi que le liquide précédant l'éjaculation et la concentration du virus dans les sécrétions génitales (sperme et sécrétions au niveau du col de l’utérus chez la femme) sont de bons prédicteurs du risque de transmission du VIH à une autre personne.
Par voie de conséquence, les trois modes de contaminations sont :
- les rapports sexuels non protégés. Qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels, ils représentent la part la plus importante des contaminations
- le contact avec du matériel contaminé chez :
- les toxicomanes, par injection
- les tatouages, par une mauvaise hygiène du matériel
- les transfusés
- le personnel de santé
- la transmission mère-enfant, durant la grossesse, pendant l'accouchement et lors de l'allaitement. Sans traitement et avec un accouchement naturel, le taux de transmission varie, selon les études, entre 10 et 40 %. C'est durant l'accouchement que les risques d'infection sont les plus élevés (65 % de tous les cas d'infection). Un traitement et la pratique éventuelle d'une césarienne peuvent faire baisser ce chiffre à 1 %.
Cycle de réplication
Les cellules cibles du VIH sont celles présentant des récepteurs CD4 à leur surface. Ainsi, les lymphocytes T CD4+, les macrophages, les cellules dendritiques et les cellules microgliales cérébrales peuvent être infectées par le VIH. Ainsi, la réplication virale a lieu dans plusieurs tissus.
La réplication du virus se déroule en plusieurs étapes :
La fixation ou attachement à une cellule
Cette étape repose sur une reconnaissance entre les protéines de la surface virale gp120 et les récepteurs CD4 de la cellule cible. Après l'union avec un récepteur CD4, gp120 change de conformation et est attiré vers un corécepteur devant également être présent à côté de la molécule CD4. Plus d'une dizaine de corécepteurs ont été identifiés, mais les principaux sont CXCR4 pour les lymphocytes T CD4+ et CCR5 pour les macrophages.
Processus d’attachement du VIH
1- Fixation de la gp 120 au récepteur CD4
2- Fixation d’une boucle variable de la gp 120 au corécepteur et fixation de la gp 41 sur la membrane cellulaire
3- Pénétration dans la cellule
La fusion, la pénétration et la décapsidation
C'est la seconde étape de l'infection, intervenant juste après l'union de gp120 avec le corécepteur. Cette union libère la protéine gp41, qui se fixe sur la membrane cytoplasmique. Par repli sur elle-même, gp41 attire l'enveloppe virale vers la membrane cytoplasmique, puis la fusion des membranes cellulaire et virale a lieu grâce à un peptide de fusion présent dans gp41. La capside du VIH pénètre alors dans le cytoplasme de la cellule ; une fois à l'intérieur de la cellule, elle se désagrège, libérant les deux brins d'ARN et les enzymes qu'elle contenait.
Ainsi, la protéine gp120 est responsable de l'attachement et gp41 de la fusion, puis de la pénétration au sein de la cellule.
Cycle de réplication du virus de l’immunodéficience humaine
La Transcriptase inverse
Cette étape est spécifique aux rétrovirus. En effet, ces derniers ayant pour génome de l'ARN et non de l'ADN, une opération de transcription inverse (ou rétrotranscription) intervient afin de convertir l'ARN viral en une molécule d'ADN en double hélice, seule structure compatible avec celle de l'ADN cellulaire dans lequel le génome viral doit être intégré pour assurer la réplication du virus. Cette transcription inverse est réalisée par une enzyme virale : la transcriptase inverse, une ADN polymérase ARN- dépendante associée à l'ARN viral dans la nucléocapside. Après pénétration de la capside dans le cytoplasme, la transcriptase inverse parcourt l'ARN viral et le transcrit en une première molécule d'ADN simple-chaîne, ou ADN brin (-). Pendant cette synthèse, l'ARN matrice est dégradé par une activité ribonucléase H portée par la transcriptase inverse. La dégradation de l'ARN est totale, sauf pour deux courtes séquences riches en purines appelées séquences PPT (polypurine tracts). Ces deux courtes séquences vont servir d'amorces à la transcriptase inverse pour la synthèse du second brin d'ADN, le brin (+), en utilisant l'ADN brin (-) comme matrice. L'ADN final produit est ainsi une molécule en double hélice (ADN bicaténaire aussi appelé ADN double-brin). Ce processus de transcription inverse est complexe, et requiert la présence des protéines de nucléocapside fixées sur l'ARN viral puis sur l'ADN brin (-) Une particularité de la transcriptase inverse est de ne pas être fidèle dans sa transcription et de souvent faire des erreurs. C'est la raison pour laquelle le VIH a une très grande variabilité génétique.
L'intégration
L'ADN bicaténaire pénètre dans le noyau cellulaire, selon un processus actif encore mal compris. Cet import nucléaire constitue une particularité propre aux lentivirus qui sont, de fait, capables d'infecter des cellules en phase stationnaire, c'est-à-dire dont le noyau est intact. Pour ce faire, l'ADN bicaténaire est, à ce moment du cycle, étroitement associé à l'intégrase et d'autres composants protéiques viraux et cellulaires, dans un complexe appelé complexe de pré-intégration. Ce complexe possède la capacité d'interagir avec des éléments de la membrane nucléaire, pour traverser cette membrane et accéder à la chromatine cellulaire. L'ADN s'intègre ensuite au hasard dans le génome de la cellule cible, sous l'effet de l'enzyme intégrase.
La formation d'un ARN messager
Les deux brins d'ADN de la cellule « s'écartent » localement sous l'effet de l'ARN polymérase. Des bases azotées libres du noyau viennent prendre la complémentarité de la séquence et se polymérisent en une chaîne monobrin, l'ARNm (messager).
L'épissage
L'ARNm ainsi obtenu est hétérogène. En effet, il est constitué d'une succession d'introns (parties non codantes) et d'exons (parties codantes). Cet ARNm doit subir une maturation pour pouvoir être lu par les ribosomes. Se passe alors une excision des introns, pour ne laisser que les exons.
La traduction de l'ARN
Une fois sorti du noyau par l'un des pores nucléaires, l'ARNm est lu par les ribosomes du RER (réticulum endoplasmique rugueux). L'ARNm vient en fait se glisser entre les deux sous-unités du ribosome. À chaque codon (groupe de trois nucléotides) de l'ARNm, le ribosome attribue un acide aminé. Les différents acides aminés se polymérisent au fur et à mesure de la lecture. Un codon initiateur AUG (Adénine- Uracile-Guanine) fera débuter la synthèse, tandis qu'un codon stop (UAA ; UGA ; UAG) en marquera la fin.
Maturation des protéines virales
Les polypeptides ainsi formés ne sont pas encore opérationnels, ils doivent subir une maturation dans l'appareil de Golgi.
L'assemblage
Les protéines de structure du virus (matrice, capside et nucléocapside) sont produites sous forme de polyprotéines dénommées polyprécurseurs Gag. Les enzymes virales sont produites elles aussi sous forme de polyprotéines appelées Gag-Pol (Matrice-Capside-Nucléocapside-Protéase-ReverseTranscriptase-Intégrase).
Lorsqu'elles sortent du Golgi, les polyprotéines Gag et Gag-Pol sont transportées vers la membrane cellulaire où elles rejoignent les glycoprotéines virales membranaires. Les domaines MA (matrice) de Gag et Gag-Pol interagissent avec la membrane, tandis que les ARN viraux sont capturés par les domaines NC (nucléocapside) de Gag et Gag-Pol. Des interactions entre les différents domaines de Gag, en particulier les capsides, permettent l'assemblage d'une structure globulaire conduisant à la formation d'une particule virale par bourgeonnement de la membrane plasmique.
Bourgeonnement d’un virion sur un lymphocyte en culture
La capside sort de la cellule infectée en arrachant une partie de la membrane cellulaire (à laquelle ont été préalablement fixées les protéines virales de surface (gp120 et gp41).
La maturation des virus
Les particules issues du bourgeonnement sont dites immatures. Les interactions des précurseurs Gag et Gag-Pol entraînent un rapprochement de domaines (PR) dentiques de la protéase, qui vont dimériser et former une protéase active. Cette autoactivation de la protéase va entraîner la coupure des domaines PR aux alentours, et cette réaction en chaîne va permettre l'activation de toutes les protéases virales. Ces dernières vont ensuite couper les polyprécurseurs Gag et Gag-Pol entre chacun de leurs domaines. Ceci va libérer la Matrice de la Capside et de la Nucléocapside, cette dernière restant fixée sur l'ARN viral. Les protéines de capside, par leurs propriétés intrinsèques d'auto-assemblage, formeront la capside à la forme conique caractéristique. Dans cette capside : la nucléocapside, formée de l'ARN viral, des protéines de nucléocapside, de la transcriptase inverse et de l'intégrase. Cette étape de maturation virale est essentielle pour rendre les virions infectieux et prêts à infecter de nouvelles cellules.
Variantes génétiques et origines du VIH
Le VIH est un virus qui a une très importante variabilité génétique et présente ainsi une extrême diversité. Deux types ont été identifiés :
- VIH-1, le plus présent dans le monde
- VIH-2, moins contagieux que VIH-1. Il sévit principalement en Afrique de l'Ouest. Il comprend le VIH-2A et le VIH-2B.
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