WhatsApp compte plus de 2 milliards d'utilisateurs dans le monde. Cependant, c'est le terreau des malintentionnés. Un groupe WhatsApp de 33 policiers parisiens s'est illustré pour faire du mal ou proférer des slogans racistes. Ce groupe WhatsApp de policiers parisiens fait polémique. Une enquête ouverte pour "provocation non publique à la haine raciale"
Blagues racistes et autres insultes sexistes ont été aperçues sur ce groupe de 33 policiers. Une enquête a été ouverte jeudi pour "provocation non publique à la haine raciale" sur des propos racistes tenus par des policiers parisiens dans un groupe de discussion privé sur Whatsapp, révélés par nos confrères de Streetpress mardi, a indiqué le parquet de Paris. L'enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Groupe WhatsApp de policiers parisiens fait polémique
Le groupe Whatsapp visé réunit 33 fonctionnaires de la Bdep (Brigade des délégations et des enquêtes de proximité) du VIIIe arrondissement de Paris. Les propos à caractère raciste ou haineux y "sont très minoritaires", précise Streetpress, qui a relevé "41 conversations" de ce type sur huit mois d'échanges examinés.
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Dans les échanges relevés par le site, des "blagues de mauvais goût" à caractère raciste, mais aussi des insultes sexistes dont, à deux reprises, à propos d'affaires de violences faites aux femmes que les fonctionnaires du VIIIe arrondissement ont eu à traiter.
Le collectif féministe "Nous toutes" a dénoncé cette semaine sur Twitter des "faits graves" de la part de "personnes censées recevoir les plaintes de victimes de violences" et qui "doivent être sanctionnées".
"Dès la connaissance des faits mardi, le préfet de police de Paris a fait un signalement au procureur de la République et a saisi l'IGPN sur le plan administratif", a indiqué la préfecture à l'AFP.
Une enquête pour "harcèlement moral" a aussi été ouverte après la plainte d'un gardien de la paix noir de 34 ans, membre de la brigade. Il dit avoir subi des moqueries racistes de la part de collègues.
Même si c'était sur le "ton de la rigolade", à la longue "ça devient un peu lourd", raconte-t-il au site. Il affirme aussi avoir été "humilié" par sa supérieure.
Cette enquête a été ouverte le 14 septembre et confiée au service de déontologie de la préfecture de police de Paris (SDSE), a précisé le parquet.
La rédaction de Kafunel (avec AFP)
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