La France à l'école de la meilleure connaissance du loup

Le gouvernement souhaite d'autre part tester des dispositifs "innovants" de protection et d'effarouchement. Évoquant certaines expérimentations déjà menées (pistolet d'alarme, feux, effarouchement sonore, lanternes...), le texte liste d'autres pistes comme de nouveaux types de dispositifs électrifiés, des clôtures de 3 mètres de haut ou encore le "marquage des alpages par des crottes de loups de meutes très éloignées" pour simuler leur présence et décourager les autres.

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Côté indemnisation, jusqu'à présent, les éleveurs dont les troupeaux avaient été attaqués pouvaient être indemnisés si la responsabilité du loup était prouvée ou possible. Cette indemnisation "sera désormais soumise à la mise en place préalable de mesures de protection".

- Meilleure connaissance du loup -

Pour mieux protéger les troupeaux, il faut mieux comprendre le comportement des loups, les mécanismes d'attaque et les limites territoriales des meutes, note le plan, qui veut la mise en place de nouveaux programmes de recherche.

Face aux doutes de certains sur le comptage des loups, le gouvernement préconise une amélioration des bases de données et de la collecte des informations sur la présence des loups sur un territoire qui s'étend.

Le texte note d'autre part la difficulté de faire la différence entre des attaques de loups et celles de chiens errants. Le plan insiste ainsi sur l'importance de mieux "prendre en charge" les chiens errants dans les zones concernées, pour ne pas mélanger les responsabilités et également prévenir les risques d'hybridation.

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