La hantise des médecins et des malades. Pour les spécialistes en droit, la situation et les lois ont changé, dans le sens où il ne faut pas imputer la responsabilité uniquement au médecin, mais aussi ne pas obliger le malade à prouver l’erreur, tant qu’il a subi des préjudices.
Hantise des médecins et des malades de Covid-19
Se trouvant toujours dans le collimateur aux moindres incidents, le corps médical, les médecins, notamment, sont confrontés aux différentes poursuites judiciaires, qui mettent leur carrière en danger.
Un thème d’actualité aussi épineux qui a fait, hier, l’objet d’un colloque international organisé par la faculté de droit de l’université Frères Mentouri, Constantine 1, en collaboration avec le laboratoire des actes et du code des affaires ainsi que l’Ordre des avocats de Constantine.
Chercheurs universitaires et spécialistes en droit
L’intitulé de cette rencontre, qui a connu la participation de médecins, chercheurs universitaires et spécialistes en droit est «La responsabilité juridique sur les actes médicaux, un regard dans la réalité et perspectives de l’avenir».
«Nous avons opté pour le terme ‘‘acte’’ et non pas ‘‘erreur’’, parce que le but primordial n’est pas d’imputer la responsabilité uniquement au médecin. Mais, tout le monde est concerné, notamment les services et les institutions hospitaliers.
Colloque et enseignante à la faculté de droit
En parallèle, il ne faut pas également négliger les droits des malades. La situation a évolué et il ne faut pas obliger le malade à prouver l’erreur, tant qu’il a subi des préjudices.
Il y a de nouvelles lois qui ont rendu justice aux médecins, mais aussi qui ont protégé le malade en danger», a déclaré le Dr Adraa Benyassaad, présidente du colloque et enseignante à la faculté de droit.
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Et de poursuivre que les axes de cette rencontre se focalisent sur la relation entre le malade et le médecin et entre le malade et l’établissement hospitalier.
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