Douze pirogues, dont neuf sénégalaises, ont été arraisonnées par les garde-côtes bissau-guinéens. Ces embarcations auraient été immobilisées pour « défaut de licence et usage de (filets) monofilaments », des engins de pêche interdits à cause de leurs dégâts sur la ressource.
Les embarcations ont été arraisonnées vendredi dernier et mises à quai au débarcadère de Bissau. Aucun des 109 pêcheurs à bord n’a été arrêté. Cependant, les négociations entre leurs représentants et les autorités bissau-guinéennes se poursuivent.
Le Sénégal et la Guinée-Bissau avaient signé en janvier 2019 un protocole d’accord autorisant les pêcheurs sénégalais à travailler tranquillement dans les eaux territoriales bissau-guinéennes, mais à condition qu’ils respectent les règles en vigueur chez le voisin du Sud.
Paiement d’une amende
La plupart des pêcheurs sont de Joal et Mbour. Ils constituent une communauté qui n’a d’autres activités que la pêche. Qu’il y ait un accord ou non, ils pêchent dans les eaux des pays voisins avec bien sûr des conséquences parfois très désastreuses.
Pour l’heure, les autorités bissau-guinéennes ne se sont pas encore prononcées sur le sort réservé aux 109 pêcheurs.
Selon un officier de la garde nationale, ils pourront reprendre la mer dès qu’ils se seront acquittés du paiement d’une amende selon la gravité de leur faute entre 700 000 et 3 millions de francs CFA (entre 1 070 et 4 590 euros).
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