La réunion délocalisée de la Commission mixte de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se tient ce 11 avril jusqu’au 15 du même mois à Dakar, a un goût bien trempé de lutte contre la violence et le terrorisme. Avec »la situation des droits humains dans les zones en crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest » comme thème, cette réunion permettra d’évoquer la gestion et la protection des personnes victimes de crise sécuritaire. En attendant, les autorités sénégalaises qui ont ouvert la réunion, ont magnifié cette rencontre.
« Avec la violence multiforme qui n’a aucune frontière, l’on comprend aisément pourquoi vous avez décidé (les membres du parlement de la Cedeao) d’organiser cette rencontre et de discuter des problématiques qui sont aux antipodes de nos convictions.
En Afrique de l’Ouest, les conflits remettent toujours en jeu l’autonomie de l’État », assure le président de l’Assemblée nationale du Sénégal. Moustapha Niass de poursuivre : »Un être humain sans droit n’est pas un être humain ».
Une déclaration pour la promotion des droits et des libertés, qui permettra de régir les règles pour la protection des populations dans les pays en crise sécuritaire.
De son côté, le président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lô est revenu sur les objectifs de la réunion.
« L’objectif de cette réunion est de permettre au Parlement de s’informer de la situation des droits humains des les zones en crise sécuritaire dans l’espace communautaire pour pouvoir apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie », dixit Cissé Lô.
Démarrée aujourd’hui, la réunion se poursuit jusqu’au 15 avril à Dakar afin de trouver des solutions pour parvenir à protéger les droits des personnes victimes de crise sécuritaire et ainsi prévenir les éventuels conflits.
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