Yoro Traoré est un jeune malien orphelin de père et de mère. En 2014, il a quitté son quartier de résidence à Bamako, Banconi Plateau, à destination le Japon en vue de se construire un lendemain meilleur.
Au Mali, rencontré avant son départ il nous confiait : « Je n’ai plus de parents. Après l’assassinat de parents biologiques, je suis contraint de partir. Prendre une destination afin de construire mon avenir. »
Quelques temps après, Yoro donne signe de vie.
Il est au Japon. Il se débrouille mais fait face à des situations délicates dont la plus préoccupante est le papier de réfugié.
Il n’est pas le seul à faire face à l’acquisition difficile de ce sésame précieux.
Ce qui fatigue le plus les Maliens de la diaspora, c’est bien ce document.
Le gouvernement et les pays d’accueil des citoyens maliens doivent trouver des formules en vue de faciliter cette question.
Il faudrait comprendre que ce n’est pas le souhait de personne de quitter son bercail en direction d’autres cieux.
Mais les conditions de vie poussent à aller tenter sa chance ailleurs surtout quand on est dans un pays où le taux de chômage s’accroit du jour le jour sous le regard impuissant des autorités.
Le père de Yoro s’appelle Mody Traoré, sa mère se nomme Mariam Doucouré.
La Rédaction
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