Le président de la République, Macky Sall, a réaffirmé, jeudi, à Diamniadio, l’ambition de l’Etat de poursuivre le programme décennal de lutte contre les inondations, notamment à Keur Massar, en vue notamment de préserver des eaux de pluies cette zone de la grande banlieue dakaroise.
"Nous allons poursuivre le programme décennal de lutte contre les inondations. Nous venons d’en faire l’évaluation, nous en sommes à 506 milliards de francs CFA depuis 2012. Il nous faut aller au-delà des 760 milliards de francs CFA qui ont été programmés", a-t-il dit en présidant la Journée nationale de la décentralisation (JND).
Le programme décennal de lutte contre les inondations va démarrer à Keur Massar, dans la grande banlieue dakaroise, a indiqué Macky Sall, précisant que les appels d’offres ont été déjà finalisés.
Dans ce cadre, le Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP), de concert avec les ministères des Collectivités locales, de l’Assainissement et de l’Eau, ainsi que l’Office national de l’assainissement (ONAS), "va s’atteler pour qu’au moins d’ici l’hivernage prochain, quelle que soit la quantité d’eau dans la zone, Keur Massar soit sauvée des eaux", a fait savoir le président Sall.
Programme décennal de lutte contre inondations marche 100%
Il a demandé la poursuite de ce programme dans d’autres localités du Sénégal, pour notamment libérer les voies et exutoires des eaux pluviales.
"Nous avons beaucoup fait sur les inondations, 506 milliards de francs CFA. Il en faut beaucoup si nous voulons régler le problème", a insisté le président Sall.
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Il a demandé la fin de l’occupation de certaines zones d’eau et lacs, dans lesquels des populations s’installent après remblaiement des sites en question, donnant l’exemple du Technopole.
"Ce combat est celui des collectivités locales avant d’être celui de l’Etat", a-t-il dit, avant d’interpeller les maires sur la question des autorisations de construire, qu’il qualifie de ’’permis de complaisance".
"On a beau travailler, on a beau faire, si on continue de laisser les gens faire ce genre de pratiques, notre bilan, à la fin, ne sera pas reluisant", a souligné Macky Sall.
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